L'homosexualité

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Lao
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    Lao
    le 06 Déc 2006, 00:11
Nubilalis a écrit :
autre point qu'il faudrait éclaircir, c'est le rôle des gênes dans la reconaissance et l'attachement à la paternité.

Je ne pense pas que qui que ce soit puisse montrer un attirance (reconnaissance ou attachement) génétique.

Le père peut protéger son enfant car il le faut pour assurer la continuité de l'espèce.
Mais, je rejoins le point de vue de Nausica, si tu lui fais croire qu'un enfant est de lui alors qu'il ne l'est pas, il fera de même et je pense qu'un père adoptif peut être aussi paternel qu'un père naturel. Une mère, même peux se tromper si tu lui donnes un autre bébé après l'accouchement et elle élèvera l'autre enfant comme si de rien n'était (faut pas changer de couleur bien sûr!). Pour l'enfant c'est encore pire: tu peux lui cacher toute sa vie ses vrais parents il/elle n'y verra que du feu.

Mon avis c'est que l'on a des instincts qui nous poussent à la reproduction et ensuite à la protection des enfants. Ces instincts sont d'origine animale et donc l'origine est génétique. Mais ce ne sont que des instincts et cela s'arrêtent là. Au delà les coutumes sociales, l'expérience au jour le jour, la transformation de la psychologie.... prennent le dessus, transforment leurs expressions (voire même peuvent anihiler/détourner l'instinct primal).

L'expression la plus simple et directe de l'instinct de procréation c'est le désir de l'acte sexuel. Les coutumes sociales font que les jeunes mâles ne cherchent pas ostensiblement l'accouplement en pleine rue (et pourtant ça les démange ). Mais chez pas mal de mammifères (et autres animaux) il n'y a pas de soucis (quelle chance ils ont ).

Conseil : lisez Henri Laborit (http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Laborit).
clarissep
Lao a écrit :
Unbearable-Severity a écrit :
en meme temps les femmes qui "ont un bébé toute seule", c'est normal aussi?
Non!
Même si y'en a qui essaie de nous le faire croire depuis 2000 ans.


Tu parles par expérience là Je ne te savais pas si vieux que ça....2000 ans déjà ....
Tout est si simple et si facile quand on rêve. Comment ensuite continuer tout bonnement d'exister s'il n'y avait pas eu cette parenthèse....
ZePot
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hmm t'as pas tout compris Clarissep... immaculée conception, etc.
Järöd Cönnör
ZePot a écrit :
hmm t'as pas tout compris Clarissep... immaculée conception, etc.


[ change d'avatar boudiou, je vais pas tarder à prendre un billet pour Berlin ]
Pleasüre man au service de la Günther Army :D
Tu peux pas etre homo comme nous tous
Järöd Cönnör
Cubby a écrit :
Tu peux pas etre homo comme nous tous



C'est pas un mec l'avatar de ZePot ????









Pleasüre man au service de la Günther Army :D
Monsieur M
Cubby a écrit :
Tu peux pas etre homo comme nous tous

Bof, ton avatar est pas très sexy...





lui
Pendez-les tous.
Antoine C.
Lao a écrit :
Nubilalis a écrit :
autre point qu'il faudrait éclaircir, c'est le rôle des gênes dans la reconaissance et l'attachement à la paternité.

Je ne pense pas que qui que ce soit puisse montrer un attirance (reconnaissance ou attachement) génétique.

Le père peut protéger son enfant car il le faut pour assurer la continuité de l'espèce.
Mais, je rejoins le point de vue de Nausica, si tu lui fais croire qu'un enfant est de lui alors qu'il ne l'est pas, il fera de même et je pense qu'un père adoptif peut être aussi paternel qu'un père naturel. Une mère, même peux se tromper si tu lui donnes un autre bébé après l'accouchement et elle élèvera l'autre enfant comme si de rien n'était (faut pas changer de couleur bien sûr!). Pour l'enfant c'est encore pire: tu peux lui cacher toute sa vie ses vrais parents il/elle n'y verra que du feu.

Mon avis c'est que l'on a des instincts qui nous poussent à la reproduction et ensuite à la protection des enfants. Ces instincts sont d'origine animale et donc l'origine est génétique. Mais ce ne sont que des instincts et cela s'arrêtent là. Au delà les coutumes sociales, l'expérience au jour le jour, la transformation de la psychologie.... prennent le dessus, transforment leurs expressions (voire même peuvent anihiler/détourner l'instinct primal).

L'expression la plus simple et directe de l'instinct de procréation c'est le désir de l'acte sexuel. Les coutumes sociales font que les jeunes mâles ne cherchent pas ostensiblement l'accouplement en pleine rue (et pourtant ça les démange ). Mais chez pas mal de mammifères (et autres animaux) il n'y a pas de soucis (quelle chance ils ont ).

Conseil : lisez Henri Laborit (http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Laborit).


Je te suis dans ce que tu expliques, mais j'ai l'impression que tes arguments se situent principalement au niveau de la conscience de l'individu (cf caractères gras)


hors cela me parait difficille d'exclure ce qui se passe dans l'inconscient.

Je m'explique: Le foetus est aclimaté a un certain environnement comme j'ai expliqué dans mon post précédent, il devient familier à la voix du père de la mère, il est receptif à la tension artérielle de la mère, comprend et perçoit ses émotions, bref tout cela déjà aclimate ou conditionne au niveau de la parentalité le bébé qui est dans le ventre de sa mère. Il communique, échange. Tout cela est inconscient, puisqu'on ne peut se souvenir bien sûr de sa vie intra-utérine.

Et d'un coup on va casser cette "communication" ou plutôt cette symbiose en le retirant de ses parents.

L'enfant bien sûr comme ce n'est pas conscient, il ne se souviendra de rien et mènera comme tu l'expliques une vie normale en étant persuadé de vivre avec ses parents génétique

Si tel était réellement le cas, cela voudrait dire que la vie dans l'étage de l'inconscient n'a absolument aucune incidence sur la vie de l'individu.

Ce qui d'un point de vue psychanalityque (pour les personnes que sont Freud et lacan par exemple) est une hérésie
"Je pense que dans environ 10 ans, la quasi totalité des maisons de disques auront disparu. Sans vouloir froisser personne, ce ne sera pas une grande perte."
Eric Clapton, 2007.
Invité
Nubilalis a écrit :
Si tel était réellement le cas, cela voudrait dire que la vie dans l'étage de l'inconscient n'a absolument aucune incidence sur la vie de l'individu.

Ce qui d'un point de vue psychanalityque (pour les personnes que sont Freud et lacan par exemple) est une hérésie


Oula, tu y vas fort ! Jamais Feud ou Lacan n'ont parlé d'inconscient au stade foetal, me semble-t-il.

Par contre, tes remarques ne sont pas dénuées de fondement sur un autre registre : quel que soit l'attachement d'une famille d'adoption à leur enfant, il peut exister des témoignages inconscients du fait que l'enfant ne soit pas le descendant naturel du couple. Et la communication de cet état de fait peut se faire de manière inconsciente.

Par contre, il y a des choses surprenantes sur le plan de la mémoire. Ainsi, nous sommes supposés occulter le détail de ce qui se passe jusqu'à nos 3-4-5 ans. J'ai souvenir d'un homme qui avait appris à 10 ans avoir été adopté vers l'âge d'un an. Il disait ne pas avoir été surpris car il avait le souvenir confus qu'il y a "avait eu quelque chose avant [ses] parents".
Antoine C.
san pedro a écrit :
Nubilalis a écrit :
Si tel était réellement le cas, cela voudrait dire que la vie dans l'étage de l'inconscient n'a absolument aucune incidence sur la vie de l'individu.

Ce qui d'un point de vue psychanalityque (pour les personnes que sont Freud et lacan par exemple) est une hérésie


Oula, tu y vas fort ! Jamais Feud ou Lacan n'ont parlé d'inconscient au stade foetal, me semble-t-il.

Par contre, tes remarques ne sont pas dénuées de fondement sur un autre registre : quel que soit l'attachement d'une famille d'adoption à leur enfant, il peut exister des témoignages inconscients du fait que l'enfant ne soit pas le descendant naturel du couple. Et la communication de cet état de fait peut se faire de manière inconsciente.

Par contre, il y a des choses surprenantes sur le plan de la mémoire. Ainsi, nous sommes supposés occulter le détail de ce qui se passe jusqu'à nos 3-4-5 ans. J'ai souvenir d'un homme qui avait appris à 10 ans avoir été adopté vers l'âge d'un an. Il disait ne pas avoir été surpris car il avait le souvenir confus qu'il y a "avait eu quelque chose avant [ses] parents".



Je en crois pas non plus que freud et lacan est parlé d'inconscient au stade foetal

En revanche la vie foetale est l'objet de nombreux travaux car l'individu commence à se construire psychiquement (et cérébralement) dès cette période.
comme on ne peut se souvenir de cette période, il me parait logique qu'elle soit dans l'inconscient de l'individu

Mais peut-être que quelqu'un saura mieux répondre que moi
"Je pense que dans environ 10 ans, la quasi totalité des maisons de disques auront disparu. Sans vouloir froisser personne, ce ne sera pas une grande perte."
Eric Clapton, 2007.
Monsieur M
Euh...
Désolé mais la psychanalyse n'explique pas grand chose. Tout au plus on peut voir ce qu'elle dit, peut être l'utiliser en exemple. Mais prendre la psychanalyse comme une science c'est se fourer le doigt dans l'oeil très profond...
Je rejoins donc Lao sur le point en gras, puisque c'était un détour inutile.




lui
Pendez-les tous.
Antoine C.
Monsieur M a écrit :
Euh...
Désolé mais la psychanalyse n'explique pas grand chose. Tout au plus on peut voir ce qu'elle dit, peut être l'utiliser en exemple. Mais prendre la psychanalyse comme une science c'est se fourer le doigt dans l'oeil très profond...
Je rejoins donc Lao sur le point en gras, puisque c'était un détour inutile.




lui


C'est pas parce que ce n'est pas une science que le détour est inutile, enfin dès lors qu'on considère que la vie a des aspects empirique et qu'on ne peut se résoudre a tout résoudre.

enfin je sais pas, "psychanalyse" c'est peut être pas le bon mot.


Ce que je voulais dire par rapport au post de lao, c'est que des choses se passent dans la vie intra-utérine, mais qu'elle ne sont pas consciente pour 40 000 raisons.

Pour autant, qu'elle ne se situe pas au niveau de la conscience de l'individu, cela ne veut pas dire qu'elles ne représentent absolument rien, au contraire, et sur ce point précisément des scientifiques travaillent

Ainsi, je doute sur le fait que l'on puisse changer d'environnement affectif, même dès la naissance, sans que cela ne porte à conséquence d'une manière ou d'une autre (manières bien dificille à déterminer scientifiquement on est bien d'accord)
"Je pense que dans environ 10 ans, la quasi totalité des maisons de disques auront disparu. Sans vouloir froisser personne, ce ne sera pas une grande perte."
Eric Clapton, 2007.
Monsieur M
Nubilalis a écrit :
C'est pas parce que ce n'est pas une science que le détour est inutile, enfin dès lors qu'on considère que la vie a des aspects empirique et qu'on ne peut se résoudre a tout résoudre.

Ce n'est pas une science, et ce n'est pas là un problème mineure. Parce que sinon il y a pleins de domains, qui ne sont pas des sciences, et qui mériteraient d'être pris au sérieux : astrologie, lecture des cartes... magie...
Et donc, si ce n'est pas une science, si ce que tu dis est du ressort de la psychanalyse, cela perd tout crédit. Et on ne peut donc pas discuter dessus, le débat meurt, et d'ailleurs on en sort quelque part (on entre dans des considérations "méta-scientifiques").





lui
Pendez-les tous.
Lao
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  • #1828
  • Publié par
    Lao
    le
Je rêve d'une "science psychique" qui prenne en compte, dès le départ le comportement animal. Quand des gens comme Freud ont commencé leurs études au 19ème sur l'inconscient, la biologie n'était pas trés développée.
Après les études faites au 20ème siècle par des gens comme Henri Laborit et mettant en évidence que beaucoup de comportements de base sont d'origine animale chez l'homme, il me semble que pas mal de choses pourraient être intégrées.
Unbearable-Severity
alors ... la psychanalyse n'est pas une science, il n'y a pas de diplome, n'importe quel pekin peut se prétendre psychanalyste. le diplome est un diplome de psychologie qui donne le titre de psychologue, qui n'est pas un médecin et ne peut prescrire de médicament, a l'inverse du psychiatre qui a une formation de médecin. voila, ca devait etre dit
There's something in my mind ...
Invité
Tu as tout à fait raison, unbearable severity.

Freud a bastonné toute sa vie pour tenter de faire reconnaitre la psychanalyse comme une science, mais le manque d'objectivation de la technique lui a toujours rendu la tache impossible.

Le psychiatre n'est absolument pas psychanalyste. Il est effectivement titulaire d'un diplome de médecine et d'une spécialisation.
Le psychologue est titulaire d'un DESS de psychologie.
Le psychanalyste a fait une analyse et se voit décerné le titre par une assemblée de pairs. Toutefois, aucune garantie officielle ne protège ce titre.

Les psychologues et les psychiatres sont loin de tous utiliser les théories psychanalytiques comme axe référentiel de leur travail.

En ce moment sur backstage...