Lao a écrit :
Nubilalis a écrit :
autre point qu'il faudrait éclaircir, c'est le rôle des gênes dans la reconaissance et l'attachement à la paternité.
Je ne pense pas que qui que ce soit puisse montrer un attirance (reconnaissance ou attachement) génétique.
Le père peut protéger son enfant car il le faut pour assurer la continuité de l'espèce.
Mais, je rejoins le point de vue de Nausica,
si tu lui fais croire qu'un enfant est de lui alors qu'il ne l'est pas, il fera de même et je pense qu'un père adoptif peut être aussi paternel qu'un père naturel. Une mère, même peux se tromper si tu lui donnes un autre bébé après l'accouchement et elle élèvera l'autre enfant comme si de rien n'était (faut pas changer de couleur bien sûr!). Pour l'enfant c'est encore pire: tu peux lui cacher toute sa vie ses vrais parents il/elle n'y verra que du feu.
Mon avis c'est que l'on a des instincts qui nous poussent à la reproduction et ensuite à la protection des enfants. Ces instincts sont d'origine animale et donc l'origine est génétique. Mais ce ne sont que des instincts et cela s'arrêtent là. Au delà les coutumes sociales, l'expérience au jour le jour, la transformation de la psychologie.... prennent le dessus, transforment leurs expressions (voire même peuvent anihiler/détourner l'instinct primal).
L'expression la plus simple et directe de l'instinct de procréation c'est le désir de l'acte sexuel. Les coutumes sociales font que les jeunes mâles ne cherchent pas ostensiblement l'accouplement en pleine rue (et pourtant ça les démange
). Mais chez pas mal de mammifères (et autres animaux) il n'y a pas de soucis (quelle chance ils ont
).
Conseil : lisez Henri Laborit (http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Laborit).
Je te suis dans ce que tu expliques, mais j'ai l'impression que tes arguments se situent principalement au niveau de la conscience de l'individu (cf caractères gras)
hors cela me parait difficille d'exclure ce qui se passe dans l'inconscient.
Je m'explique: Le foetus est aclimaté a un certain environnement comme j'ai expliqué dans mon post précédent, il devient familier à la voix du père de la mère, il est receptif à la tension artérielle de la mère, comprend et perçoit ses émotions, bref tout cela déjà aclimate ou conditionne au niveau de la parentalité le bébé qui est dans le ventre de sa mère. Il communique, échange. Tout cela est inconscient, puisqu'on ne peut se souvenir bien sûr de sa vie intra-utérine.
Et d'un coup on va casser cette "communication" ou plutôt cette symbiose en le retirant de ses parents.
L'enfant bien sûr comme ce n'est pas conscient, il ne se souviendra de rien et mènera comme tu l'expliques une vie normale en étant persuadé de vivre avec ses parents génétique
Si tel était réellement le cas, cela voudrait dire que la vie dans l'étage de l'inconscient n'a absolument aucune incidence sur la vie de l'individu.
Ce qui d'un point de vue psychanalityque (pour les personnes que sont Freud et lacan par exemple) est une hérésie
"Je pense que dans environ 10 ans, la quasi totalité des maisons de disques auront disparu. Sans vouloir froisser personne, ce ne sera pas une grande perte."
Eric Clapton, 2007.