Le Bon Goût

En même temps quand tu joues au foot faut pas chercher à casse le style non plus.

Non, c'est n'importe quoi comme d'habitude...
De surcroit, je parlais d'élégance pas de fringues... Et il est question ici de bon goût dans la globalité et l'absolu(t)

Le bon gout n'est ni subjectif ni universel mais relatif aux codes d'un milieu social. A partir de là y'a pas franchement matière à débattre.

Non, c'est plus de l'ordre de la culture que du social (le mauvais goût est d'ailleurs présent dans tous les milieux sociaux)... Encore un lieu commun...

C'est induit dans ce que je dis puisque chaque milieu social englobe sa propre culture relative, et donc engendre des individus de bon gout, neutres, et de mauvais gout. Et c'est évidement un lieu commun mais en même temps y'a pas grand chose d'autre à répondre à ton thread. C'est pas comme si ça avait un interet fondamental.

a vous les gars j'ai déjà baissé mon fric pour la fessée quotidienne.

Je connais un mec - appelons le Simon - vachement classe et élégant.
Il n'en parle jamais de son look. Comme si c'était évident qu'il soit le bon gout incarné.

Le soleil brille
L'eau mouille
Les filles ont des secrets
Simon est classe et élégant

P'tain, j'arriverai jamais à ton niveau.

Bon, je retente, some player shoot again,

Là, je suis à jeun, mais je sais rester courtois en société même bourré comme un cosaque; une marque d'élégance, surtout quand il y a des filles.
Pourtant j'aimerai avoir des colères salvatrices avec élégance, même à jeun, mais j'ai encore du chemin à parcourir...

J'utilise plus de 600 mots de vocabulaire et emploie parfois le passé simple dans une conversation pour avoir l'air complexe avec élégance.

Le plus important quand on prétend avoir du bon goût et de l'élégance ( ce que je prétend, bien entendu); se montrer courtois, souriant et faire rire la caissière quand on fait les courses au supermarché.
Un bon test, car c'est un lieu où les traces de bon goût sont aussi rares que les traces de gras sur la robe de bure d'un séminariste; et où il est plus facile de faire la gueule pour être en cohérence harmonique avec cet environnement.

Ca ne veux rien dire du tout, il n'y a pas de culture relative...

Ton "froc" tu veux dire ? Parceque ton fric..Payer pour une fessée, après ce que tu as dit de l'aventure Néo Basse, ça ne fait pas très crédible.

Comment ça ce n'est pas la première fois ?

D'abord...

Mais va falloir s'habituer à ce genre de vocabulaire, Bergson revient à la mode...

Dans le contexte, si. Ca veut dire que selon le milieu fréquenté les individus seront dans leur majeure partie tournés vers certains domaines culturels et moins vers d'autres. Et en particulier ça induit que des détails esthétiques seront ou non perçus par ton interlocuteur.
La seule chose qui est censée dans ton post de départ, c'est que tout est question de calibration avec ton interlocuteur.

Oui mon froc.
Désolé je me suis acheté un clavier mais je peine à trouver mes marques quand je tape dans l'obscurité.
Règle de base un Metalleux n'allume jamais la lumière.

C'est pourtant tout le contraire.

D'une part, c'est aujourd'hui sociologiquement très discutable. D'autre part tu parles de domaines culturels et de prédisposition sociale, mais pas de culture...

La culture bourgeoise, la culture populaire, les multiples sous-culture etc... ça n'est pas si important. Quand on fait l'effort, et quand on prend le temps de se cultiver les codes s'estompent et des correspondances naissent... La culture, c'est un "tronc commun" au delà du social...

Le "bon goût", c'est strictement une question de codes, et les codes varient d'une société à l'autre, d'une classe sociale (remember 'em?) à l'autre, d'une tribu à l'autre (eh oué, passke tiens, au hasard : le Hip Hop, eh ben c'est une culture à part entière, tu vouahs, mon pote, eh oué...), etc.

Du coup, il n'y a pas un (1) "bon goût", il y en a des wagons : autant que de cultures/sous-cultures dominantes. Et quant à "se cultiver", de nos jours, ça n'a plus ni le sens, ni le côté indispensable que ça pouvait avoir sous la quatrième République, par exemple, époque où la France était encore monolithique à peu près à tous points de vue.

Bref, l'obsession du bon goût a toujours été un miroir aux alouettes pour parvenu - c'est même à ça qu'on les reconnaît