ShaySmoke a écrit :
.... WTF ? ça les gêne pas qu'une enfant se retrouve avec un seul parent parce que c'était à la base un couple hétéro mais ça les emmerdes deux personnes qui seraient prêtes à se dévouer pour un enfant alors qu'ils sont du même sexe . Génial , ils peuvent être fiers d'eux .
Dans le cas de ta copine, je pense qu'au contraire toute personne éprouvant un minimum d'empathie aura de la peine à l'idée qu'un enfant puisse être abandonné par son père, c'est quand même quelque chose de terrible et pas du tout anodin.
Malheureusement ça existe et il faut faire avec sans jamais charger l'enfant en insistant sur la dureté de sa situation.
D'autre part et même si je reconnais que certaines personnes puisse être contre l'homoparentalité pour cause d'homophobie, le gros des anti est j'espere et je crois, motivé par l'idée que justement un enfant ne doit pas être privé d'un père et d'une mère si, comme dans le cas de l'adoption, on a le choix de ne pas le faire. Et bien sûr qu'on ne doit pas à dessein organiser la conception d'un enfant dans le but de l'abandonner qui plus est pour des raisons financières comme c'est le cas avec la GPA. Ce qui reviendrait quasiement à industrialiser la douleur vécue par ta copine.
Le fait est que l'homoparentalité n'est fait que de cas particulier, de la mère qui decouvre son homosexualité et ne desire plus vivre avec le père de son enfant ce qui est finalement une histoire de séparation surement difficile pour tout le monde mais qui est l'affaire de chacun , à la PMA qui est un système organisé ou le père est éliminé de l'equation, à la GPA qui consiste à l'abandon par la mère qui porte l'enfant, ce n'est pas évident de dire que tout est égal.
Et quand on demande à l'Etat de trancher un bordel pareil il n'est pas étonnant d'entendre des voix partir dans tous les sens pour defendre un modèle de société dans lequel de toute façon les enfants à naitre qui vont évoluer dedans n'ont de toutes façons pas leur mot à dire...
"L'équitation n'est pas végane. Il ne s'agit pas seulement de ne pas faire souffrir les animaux, mais de ne pas les utiliser, ce qui est le cas. Une vraie interaction serait qu'un cheval sauvage vienne te voir de lui même, avec éventuellement un petit travail d'approche préalable, sans le brusquer, comme le renard et le petit prince."