zoemix a écrit :
clairement, faut déjà commencer par bouger soi-même... quitte à choper des postures parfois très improbables !
l'an dernier, dans un tout petit bled, on a pris une leçon là-dessus avec le groupe qui passait juste après nous. le changement de plateau a un peu traîné, les mecs étaient pas là en début d'aprèm pour la balance, donc line-check juste avant de jouer, il était minuit.. les gens commençaient à se barrer sévère, quoi.
premier morceau : ils envoient le bois. le gratteux saute de la scène, le bassiste joue bras tendus en haut, ils sautent partout, ils font le show, quoi !
du coup les gens rappliquent. eux se calment progressivement et déroulent velu quand même.
bref, ils sont allés chercher le public, et surtout, ils ont su le tenir après.
ah oui : ils n'étaient que trois !
Alors là je mets +10 sur zoem' ...
Je crois que je vous en avais déjà parlé il y a quelques temps mais avec mon ex-groupe NMA, c'est exactement comme ça que ça se passait. On arrivait à avoir du public ramassé de tous les groupes qui jouaient le soir même avec nous. Et même des gens qui nous confiaient ne pas aimer franchement notre style mais avoir franchement apprécié (rigolé ?!?) pendant notre set.
Notre secret : bon certes, on ne montait jamais sur scène avec moins de 5 pintes ou 5 vovo pour qui vous savez
mais on n'etait pas statique une seconde. Si le batteur échappait une baguette, il finissait à la main et faisait les choeurs sans micro en hurlant par dessus ses cymbales. Le chanteur/guitariste se cognait la tête dans le micro, parfois jusqu'à s'ouvrir le front. Comme en plus, il tient moyen la boisson mais buvait autant que nous, il lui arrivait de rendre son gouter en plein morceau entre 2 lyrics
. Plus sobre pour ma part, mon classique était d'aller un peu dans une fosse jumpante pendant un passage solo ou costaud gratte/batterie ....en lachant ma basse au sol, volume ouvert. Je remontais sur scène quand le gros larsen "Ooooooooohm" devenait insupportable !
Et ma spéciale, c'était taquiner le batteur sur notre dernier morceau. Lui faire bouger son charlet voire virer carrément des cymbales et finir par sauter sur lui au travers de la batterie genre "bon là y'aura pas de rappel je crois".
Comme l'a dit zoem', les gens restaient. Peut-être pas franchement pour la musique, qui n'avait vraiment pas inventer la machine à courber les bananes, mais ils se marraient p-etre ! En quelques dates à Paris, dans des petites salles genre Palais bar etc etc on s'est vite retrouvé avec des propositions, et des invitations à des festivals, longues comme le bras
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