- bustyblonde
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- #34485
- Publié par
bustyblonde le 30 Avr 2011, 17:41
Salut, Djibbee… oui, ça m'intéresse…
Faudrait juste avoir mué (de la voix) et ne pas se demander quelle est la meilleure basse pour le metal.
Whitecity: aucun commentaire, tu as un rapport à la musique naturel et pas compliqué, quoi…
Bon ben je m'auto-réponds:
— Comment votre consommation de musique a-t-elle évolué avec l'âge?
Moins régulière. Elle est devenue un peu anorexique-boulimique quand je consomme seul. Autrement, ça devient d'avantage quelque-chose que je partage.
— Le fait de jouer un instrument et de répéter régulièrement influe-t-il sur votre conso musicale?
La musique électronique a perdu beaucoup de son mystère depuis que j'ai commencé à utiliser des échantilloneurs, des claviers… plus trop moyen d'écouter de l'electronica sans analyser les paramètres des LFO, etc…
— Avez-vous perçu, avec le recul et le temps, une différence dans le plaisir ressenti en écoutant vos disques par rapport à votre enfance, votre adolescence?
Des fois oui, ça m'a foutu la trouille, mais si on garde les oreilles ouvertes, on arrive toujours à découvrir quelque-chose de bouleversant. Faut pas avoir peur de creuser très profond… j'ai l'impression que c'était pareil "avant", finalement. Bonnes émissions et des potes "spécialisés" qui m'ont tout fait découvrir.
— Êtes-vous (restés) mélomane "constant" = qui consomme sa dose quotidienne au taf, véhicule, maison? Ou passez-vous parfois de l'abstinence pendant quelques jours à une sorte de boulimie = écoute orgiaque, exclusive, quasi-autiste?
J'ai constaté que je me faisais de longues séances très intenses et exclusives après plusieurs jours d'abstinence. Il faut que je sois aussi serein que possible pour en écouter et surtout pour en faire, donc ce n'est pas possible tout les jours…
Oui : il est devenu excessivement rare que je prenne une vraie claque pour un album (l'écart se mesure en années, depuis longtemps).(…) J'en écoute beaucoup moins qu'avant parce que je ne retrouve plus que très rarement l'expression de quelque chose qui me touche moi. Pour utiliser une comparaison audacieuse (ou tirée par les cheveux, c'est selon), la production musicale d'aujourd'hui, est comme la Réthorique des anciens grecs : la forme est manifiquement maîtrisée, ... mais il n'y a aucun fond.
Vink: J'aurais envie de te dire, que, comme un tox qui recherche une dose, si tu recherches une claque, tu vas la trouver… c'est une question d'effort. Par exemple: Le Le hip-hop est un milieu où j'ai pas mal évolué auparavant, et que je crois assez bien connaitre… c'est le seul style musical où je remarque que mon vieillissement a une incidence, j'en écoute vraiment de moins en moins… eh bien même là-dedans, j'arrive encore à découvrir des gamins qui me permettent de croire qu'il n'y a pas que des fashion-victims retardées qui rappent. Il s'agit juste de creuser encore plus profond pour trouver…
J'ai même tendance a penser que la production musicale est devenue plus riche et intéressante récemment. Mais il est souvent difficile d'aller au-delà du brouillard de superficialité qui cache le potentiel vraiment intéressant dans la plupart des branches musicales…
kami94 a écrit :
Busty, il faut avoir quel age au minimum pour répondre à ton questionnaire? Whitecity: aucun commentaire, tu as un rapport à la musique naturel et pas compliqué, quoi…
Bon ben je m'auto-réponds:
Citation:
— Comment votre consommation de musique a-t-elle évolué avec l'âge?
Moins régulière. Elle est devenue un peu anorexique-boulimique quand je consomme seul. Autrement, ça devient d'avantage quelque-chose que je partage.
— Le fait de jouer un instrument et de répéter régulièrement influe-t-il sur votre conso musicale?
La musique électronique a perdu beaucoup de son mystère depuis que j'ai commencé à utiliser des échantilloneurs, des claviers… plus trop moyen d'écouter de l'electronica sans analyser les paramètres des LFO, etc…
— Avez-vous perçu, avec le recul et le temps, une différence dans le plaisir ressenti en écoutant vos disques par rapport à votre enfance, votre adolescence?
Des fois oui, ça m'a foutu la trouille, mais si on garde les oreilles ouvertes, on arrive toujours à découvrir quelque-chose de bouleversant. Faut pas avoir peur de creuser très profond… j'ai l'impression que c'était pareil "avant", finalement. Bonnes émissions et des potes "spécialisés" qui m'ont tout fait découvrir.
— Êtes-vous (restés) mélomane "constant" = qui consomme sa dose quotidienne au taf, véhicule, maison? Ou passez-vous parfois de l'abstinence pendant quelques jours à une sorte de boulimie = écoute orgiaque, exclusive, quasi-autiste?
J'ai constaté que je me faisais de longues séances très intenses et exclusives après plusieurs jours d'abstinence. Il faut que je sois aussi serein que possible pour en écouter et surtout pour en faire, donc ce n'est pas possible tout les jours…
vinkolat a écrit :
Oui : il est devenu excessivement rare que je prenne une vraie claque pour un album (l'écart se mesure en années, depuis longtemps).(…) J'en écoute beaucoup moins qu'avant parce que je ne retrouve plus que très rarement l'expression de quelque chose qui me touche moi. Pour utiliser une comparaison audacieuse (ou tirée par les cheveux, c'est selon), la production musicale d'aujourd'hui, est comme la Réthorique des anciens grecs : la forme est manifiquement maîtrisée, ... mais il n'y a aucun fond.
Vink: J'aurais envie de te dire, que, comme un tox qui recherche une dose, si tu recherches une claque, tu vas la trouver… c'est une question d'effort. Par exemple: Le Le hip-hop est un milieu où j'ai pas mal évolué auparavant, et que je crois assez bien connaitre… c'est le seul style musical où je remarque que mon vieillissement a une incidence, j'en écoute vraiment de moins en moins… eh bien même là-dedans, j'arrive encore à découvrir des gamins qui me permettent de croire qu'il n'y a pas que des fashion-victims retardées qui rappent. Il s'agit juste de creuser encore plus profond pour trouver…
J'ai même tendance a penser que la production musicale est devenue plus riche et intéressante récemment. Mais il est souvent difficile d'aller au-delà du brouillard de superficialité qui cache le potentiel vraiment intéressant dans la plupart des branches musicales…
