Bobo Parisien a écrit :
La vie de Keith Richards c'est quand même une grosse fanfaronnade ponctuée d'histoires de drogue, donc le bouquin est plutôt cohérent.
Par contre comme ça été remarqué précédemment, c'est pas de la grande littérature. Ces autobiographies rock, constituées d'entretiens retranscrits par des nègres ou des journalistes dans un style interchangeable, prévisible et désincarné qui prend le lecteur par la main (comme une mère anxieuse le fait avec ses enfants pour traverser la rue) c'est quand même pénible a lire à la longue... Et pas du tout R&R pour le coup.
Justement, je trouve qu'on évite tout à fait cet écueil avec la bio de Keith - certes, il s'agit effectivement d'entretiens retranscrits, et donc on est plus dans un langage oral que dans de la littérature de haut vol, mais justement: pour peu qu'on connaisse un peu la façon de s'exprimer de Keith (à travers d emultiples interviews) on retrouve le plus souvent cette façon bien particulière de s'exprimer ici. Et elle n'est ni interchangeable, ni prévisible et certainement pas désincarnée (suf dan squelques passages de liaison où on sent que le rédacteur essaye de faire le lien entre différents épisodes racontés par Keith).
Citation:
Sinon pour Brian Jones... Si Keith ne l'avait pas rencontré (et malgré toute l'admiration débile que je lui voue) il n'aurait peut être pas dépassé le stade du groupe amateur ou du succès éphémère (comme beaucoup de guitariste et de groupes 60's anglais obscurs aujourd'hui) Et il serait now, un prolo à la retraite entrain de contracter des crédits pour payer ses frais de santé dans l'Angleterre libéralo-totalitaire de Cameron.
Jagger qui a plus le sens des affaires aurait peut être finit agent immobilier ou vendeur de téléphones mobiles, Watts batteur de Jazz et Wyman dans l'armée.
Ah, on peut toujours essayer de refaire l'histoire à rebours - mais alors, à ce compte, c'est surtout la rencontre avec Jagger qui est déterminante, et peut-être aussi celle de Stu (qui les a quand même bien poussés à bosser). Je sais bien que Jones exerce (et particulièrement en France) une fascination un peu morbide, mais j'ai la faiblesse d epenser que sa réelle importance se situe à mi-chemin de celle que lui prête les fans et celle que lui accorde Keith
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In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"