Keith Richards - Life

Tyler me fait beaucoup plus peur que Keef

Et en effet, la gueule de Keith Richard fait aussi partie du personnage

Boarf c'est pas qu'il est laid, c'est juste l'âge. Il était relativement pas mal étant plus jeune je trouve. Enfin c'était plus un personnage, pas comme MJ et sa belle gueule légendaire

Oui, enfin, l'âge n'explique pas tout - quand on voit comment Sean Connery était encore un sex-symbole au même âge .
En fait, Keith est intéressant à suivre physiquement: enfant laid (ah ces oreilles ), ado quelconque, superbe durant dix-quinze ans (bon, dans le genre beau junkie, mais à l'époque il était le mètre-étalon du genre) puis de nouveau graduellement de plus en plus moche.

L'évolution est différente chez chacun malheureusement. Mais c'est vrai que Keith a le visage durement ridé surtout quand on le compare à Jeff Beck, qui à 1 an de différence, est nettement mieux conservé. D'ailleurs, chirurgie ou pas le Jeff ?

J'en suis à la moitié du bouquin (période Let it Bleed) et franchement j'ai du mal...
Bon il est vrai je ne suis pas fan des Stones, mais j'ai acheté ce livre pour le personne qu'il est, et c'est vrai que c'est drole... au début
Parce qu'il est vrai qu'à partir d'un certain moment, c'est la dope en long en large et en travers, la gonzesse qu'il a piqué à Brian Jones et qu'il s'est fait piqué par Jagger pendant que Keith lui meme lui piquait sa meuf
J'attend le passage où il raconte l'enregistrement de "Exile on a Main Street", j'avais déjà lu un truc la dessus et c'était quelque chose à ce qu'il parait
Après, est ce que Keef nous raconte réellement ce qu'il s'est passé (la façon dont il voit les choses), ou bien est ce qu'il a tourné le truc pour obéir à la légende "sex, drugs, and rock'n'roll" ? Parce que là je me fais un peu ch...

D'un coté c'est sa vie, donc difficile de raconter autre chose. C'est vrai que c'est pas mon passage préféré, mais comment faire un bouquin sur une vie et être passionnant tout du long....???
Il a piqué Anita à Brian ??? C'est un peu légèrement raccourci, non ?

Oui tkt c'était juste un exemple
Le truc c'est que je me suis régalé à lire l'anthology des Beatles ou le livre de Nick Mason qui raconte l'histoire des Floyd
Mais là très honnetement je m'ennuie bon en meme temps je ne suis pas un très grand fan des Stones (je ne remet pas en cause leur talent ni tout ce qu'ils ont apporté à la musique ) mais ceci explique sans doute cela

j'ai lu les 3/4 du bouquin sans ennui et puis,pffff,les histoires de doppe ça finit par lasser à force.
j'essaierai de lire le dernier quart plus tard

Je me demande si tu ne mets pas là le doigt sur la "faiblesse" du livre: si on ne connait pas déjà très bien l'histoire des Stones, et celle des principaux protagonistes (et même des comparses occasionnels), on a peu d'éléments pour "accrocher" au bouquin. Je pense que Life est intéressant pour avoir le point de vue personnel de Keith sur une histoire qu'on connaît déjà très bien. Mais il ne "raconte" pas l'histoire au sens traditionnel, chronologique - comme quelqu'un l'avait déjà fait remarquer, c'est plus une suite d'anecdotes mises bout à bout.

Je n'ai pas encore fini le bouquin, je suis à la fin (qui est d'ailleurs un peu speed et pas forcément très intéressante) Mais si je dois en conclure quelque chose, c'est que ce Keith est un sacré personnage haut en couleur, il m'ait vraiment très sympathique!
Après sa vie, c'est rock n'roll quoi...
Pour la lecture je conseille le baladeur avec, bien évidemment, les stones.

Oh putain tu vas pas être déçu

l' histoire vue de l' interieure.

J'avoue : je ne suis pas fan des Stones mais je me réjouissais de lire ce livre et je me suis précipité pour l'acheter. Au cours de ma lecture, je me disais toujours : il va bientôt se passer quelque chose qui va m'intéresser quand même. Et bien non arrivé au bout, j'avais les nerfs d'où mon billet lapidaire lâché un peu plus haut.

J'exagère un peu. Il y a un moment qui m'a secoué, c'est quand il explique comment pendant l'enregistrement d'Exile on main street, ils étaient tout le temps parasités par des tas de crevards qui s'invitaient chez lui et que le fait d'être défoncé lui a permis d'ignorer cette invasion dans son intimité, de s'isoler et de rester concentré sur la création de nouveaux titres.

Je me suis demandé pourquoi a-t-il écrit ce récit ? On dirait qu'il avait envie de déclarer : j'ai été plus fort, j'ai survécu ! C'est en tout cas l'impression que cela m'a laissé.

Bon, grâce à lui, j'ai quand même redécouvert l'open de Sol et puis un type qui s'est envoyé Ushi Obermaier… Ah le saligaud !

Je ne suis pas fan non plus de Dylan mais la lecture de ses Chroniques m'a emmené à travers une époque avec un talent romanesque passionnant. Aucun besoin d'avoir accumulé d'autres lectures pour apprécier et recevoir son livre même s'il m'a fallu (re)découvrir un certain nombre de chansons que j'avais oubliées.

(Hey Doc, don't put a spell on me ! )

Bon, ayé j'ai fini.
Emprunté à la bibliothèque donc, hélas, en français.
Curieusement, l'intérêt du bouquin correspond à l'intérêt que je porte à leur musique : bien jusqu'à Exile, bof après, carrément nul vers la fin.
Je ne trouve pas que le bouquin ne raconte que des histoires de junkie, je pense même que la musique prend le pas. Et comme l'a dit le Doc, il faut quand même avoir une petite idée des albums en question et des personnages évoqués pour apprécier le bouquin.
Mes passages préférés : son enfance dans l'angleterre d'après guerre, les nombreuses pages sur son amour du blues, sa découverte de l'open tuning.
A éviter : les deux derniers chapitres, baclés, une suite d'anecdotes sans queue ni tête.