Gillou a écrit :
Pas tout à fait, il y a eu une (trop courte) période (à la louche,
78 à 82) ou Lyon était la capitale du Rock, (ou plutot le triangle Lyon-Givors-St Etienne) avec des groupes comme Starshooter, Killdozer, Flush, Marie et les Garçons, Ganafoul, et pas mal d'autres oubliés.
Et c'est vrai que la vague Telephone a tout balayé après ça...
Mais de quel Rock parle-t-on ? Le Rock 'N' Roll ?
Cette expression (Rock 'N' Roll), d'ailleurs, pour ceux qui ne le sauraient pas signifie
faire l'amour dans un certain argot américain, d'où ces déhanchements, évocateurs, des interprêtes qui faisaient scandale.
Le Rock 'N' Roll est une suite logique du Rockabilly lui-même descendant du Hillbilly une tendance musicale émanant du Country.
Dans les années 60, sous l'impulsion des ricains basés en Europe, certains jeunes dont des français se sont passionnés pour cette musique (le Rock 'N' Roll) et toute la culture américaine sous-jacente entre autre le cinéma et ses westerns, policiers et études de moeurs. Le chanteur des Chats Sauvages à pris le nom (Dick Rivers) d'un des héros d'un de ces films et Eddy Mitchell à choisi ce prénom en référence à Eddie Constantine. En France au début des années 60 le "Rock" était donc des adaptations de ces chansons là.
En revanche, certains british (culture anglo-saxone oblige) ont préféré "blanchir" le blues. Cette tendance reprise par les petits frenchies des années 70 (même fin 60) nous à apporter ce que nous appelons maintenant le rock.
Mais il est évident que ce Rock là n'est pas celui des Gene Vincent, Vince Taylor, Eddy Cochran, Buddy Holly, Carl Perkins, ... et leurs clones français (ce mot de "clone" est à prendre sans aucun sens péjoratif.
Faire sérieusement ce que l'on doit faire mais ne pas se prendre au sérieux !!