Dodo13 a écrit :
F.B a écrit :
Mouais... j'ai du mal à le croire mais bon.
Il faut aussi vous rendre compte que les vendeurs n'ont pas la même attitude avec les clients qui connaissent leur nom (dont vous semblez faire parti) et les mecs de passage comme semble l'être African (et moi aussi d'ailleurs). Donc un mec qui vous serre la main et qui est très convivial peut être très désagréable avec 3/4 des clients dont la tête ne revient pas, ça ne l'empêchera pas de toujours bien soigné ses habitués.
Je reviens sur ce topic qui me semblait avoir dérapé un peu
, et insiste pour défendre avec certains le fait qu'il ne s'agit pas d'un défouloir mais d'un moyen de partager des expériences sur les magasins du quartier de Pigalle à Paris, bonnes ou moins bonnes.
Nous pourrions épiloguer à l'infini sur untel qui a eu une mauvaise expérience, une-telle qui pense le contraire, etc. Tout ceci restera un peu vain pourtant.
Il reste indéniable qu'il existe un certain climat à Pigalle, qui n'est pas neuf, et en tout cas qui est bien antérieur à l'avènement de la vente par internet. Ce climat me semble bien illustré par la citation que je vous propose ci-dessus venant d'un des membres, qui me paraît en quelques lignes faire la synthèse de la plupart des impressions exprimées; tout ceci tient un peu de l'état d'esprit des boîtes de nuit parisiennes très cotées dans les années 80/90, et un peu has been finalement, qui faisaient un tri quasiment digne de l'entrée au bal de la Croix Rouge de Montecarlo, le tout pratiqué par un fort des halles déguisé en proxénète devant la porte, ou par une femme n'ayant plus l'âge d'être là et maquillée à l'excès, et auxquels des jeunes et moins jeunes faisaient mille courbettes et flatteries pour avoir la chance d'obtenir un auguste : "Oui, vas-y, mais ne reste pas longtemps".
Tout ceci semble ringardisé à l'extrême aujourd'hui et c'est heureux.
L'époque des privilèges, des petites cliques, des potes qui se rendent service entre eux, des rires sous cape serait-elle encore la règle à Pigalle? Tout semble concorder pour conclurer que oui, et c'est ce qui, je le pense, rend l'atmosphère si détestable.
Faudrait-il avoir un laissez-passer pour être accepté dans le petit club des gens respectables et respectés par les vendeurs de Pigalle? Faut-il les flatter? Parler comme eux, se tutoyer comme des copains, dire que l'on connaît tel ou tel sideman de chanteur de variété?
Acheter une guitare est encore affaire de passion pour beaucoup. Aller voir les nouveautés en magasin, ou les anciennes guitares, selon que l'on est plutôt progressiste ou conservateur
nous fait encore frissonner, sortir un peu de l'ennui du quotidien, et l'on se retrouve, je dois le dire, souvent en position de faiblesse face à des vendeurs blasés, suffisants car incultes, qui nous rappellent à la médiocrité de notre condition d'humains. Et rien que pour ça, ceux-ci méritent les reproches qui leurs sont adressés ici.
Le problème dépasse néanmoins un peu le cadre du quartier de Pigalle car vous pouvez aller sur n'importe quel forum américain, canadien, danois (témoignage authentique), les commentaires sont identiques. Il y aurait presque une sociologie internationale du vendeur de guitares.
A suivre.
Bonne musique à tous et gardez votre passion