Pack Bogren Digital - Vente Guitariste.com
Vente privée sur Guitariste.com
Découvrez notre pack Ampknob killer RevC + Bassknob STD + Jens Bogren Signature
-50%
Temps restant
19 J
:
11 H
:
55MN
:
26 SEC
Pour en profiter
x

Musique expérimentale ou foutage de gueule ?

Rappel du dernier message de la page précédente :
Biosmog
Oghkhood a écrit :
Peut on parler de difference quand il n'y a pas de limite definie pour les séparer ?

Je convient que ces etiquettes aident a s'y retrouver, mais en meme temps, elles ont l'enorme inconvénient de poser des jalons qui définissent des séparations qui n'existent pas ....

C'est comme une frontiere qui passerait au milieu d'un champ : on peut faire avec jusqu'au moment ou ca devient des barbelés sur la prairie ...


Une limite quand même absolument nette, c'est la culture écrite, par rapport à la culture orale: dès que tu écrits, tu inventes un système de représentation, qui te permet de jouer avec ce système: tu crées une sorte de décalage inatteignable du point de vue oral. Certaines œuvres sont inconcevables sans support écrit. Ce sont des jeux qui jouent avec les règles de l'écriture, pas les règles de l'harmonie.

Une limite moins franche, j'en conviens, est cognitive. Un cerveau humain est capable de mémoriser facilement quelques motifs, mais jusqu'à un certain point. La musique populaire est une musique facilement reproductible, transmissible. Il n'y pas de frontière absolument rigide, certaines musiques populaires sont plus complexe que d'autres, mais il y a des seuils au-delà desquels, quel que soit la culture et l'importance de la musique dans celle-ci, cela ne sera jamais de la musique populaire. Certaines œuvres sont injouables sans infrastructure complexe (pas mémorisables sans partition, jouable sans chef d'orchestre)

Une autre limite aussi moins franche, mélange des deux précédentes, est la tradition: la tradition lettrée est une tradition intellectuelle qui joue avec les références de façon complexe: allusion pour signifier quelque chose du point de vue de l'histoire de l'art, y compris reprendre du populaire dans une visée intellectuelle (Bartok).

Si de nombreuses œuvres sont en effet aux abords de la frontière du champ que tu décrits, certaines sont situées bien au-delà, au point où tu peux dire avec certitude: non, ce n'est pas de l'art populaire.
Vous battez pas, je vous aime tous
Masha
Il est pas bête ce Biosmog
"Masha ... Comment fais-tu pour, si régulièrement, trouver de telles horreurs : c'est inécoutable !!!!"

Postez des recettes, bordayl de merde.
Blow Up
Les posts de Bios me rappellent quand même un peu trop les cours de sciences sociales chiants en Deug, donc de mauvais souvenirs
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Biosmog
Masha a écrit :
Il est pas bête ce Biosmog




C'est pas difficile, ce que je dis, si? Par exemple, ces deux œuvres ne feront jamais partie de la culture populaire:






re
Vous battez pas, je vous aime tous
Biosmog
Blow Up a écrit :
Les posts de Bio me rappellent quand même un peu trop les cours de sciences sociales chiants en Deug, donc de mauvais souvenirs


enfoiré
Vous battez pas, je vous aime tous
rapideyemove
fab38 a écrit :
Biosmog a écrit :
fab38 a écrit :
Traiter Shönberg d'imposteur, y'a pas à dire on se marre bien ici!


faudrait que tu me montres ça, parce que je n'ai rien lu de tel


Page 11, lis les commentaires de KorovievFagott et Fabster94. Celui de ce dernier est grandiose.


Oui, ça, crédié, c'était vertigineux, ou abyssal , c'est selon...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Masha
Biosmog a écrit :
Masha a écrit :
Il est pas bête ce Biosmog




C'est pas difficile, ce que je dis, si? Par exemple, ces deux œuvres ne feront jamais partie de la culture populaire:






re


Non, justement, c'est accessible, même moi j'ai compris
"Masha ... Comment fais-tu pour, si régulièrement, trouver de telles horreurs : c'est inécoutable !!!!"

Postez des recettes, bordayl de merde.
Oghkhood
Biosmog a écrit :
Oghkhood a écrit :
Peut on parler de difference quand il n'y a pas de limite definie pour les séparer ?

Je convient que ces etiquettes aident a s'y retrouver, mais en meme temps, elles ont l'enorme inconvénient de poser des jalons qui définissent des séparations qui n'existent pas ....

C'est comme une frontiere qui passerait au milieu d'un champ : on peut faire avec jusqu'au moment ou ca devient des barbelés sur la prairie ...


Une limite quand même absolument nette, c'est la culture écrite, par rapport à la culture orale: dès que tu écrits, tu inventes un système de représentation, qui te permet de jouer avec ce système: tu crées une sorte de décalage inatteignable du point de vue oral. Certaines œuvres sont inconcevables sans support écrit. Ce sont des jeux qui jouent avec les règles de l'écriture, pas les règles de l'harmonie.

Une limite moins franche, j'en conviens, est cognitive. Un cerveau humain est capable de mémoriser facilement quelques motifs, mais jusqu'à un certain point. La musique populaire est une musique facilement reproductible, transmissible. Il n'y pas de frontière absolument rigide, certaines musiques populaires sont plus complexe que d'autres, mais il y a des seuils au-delà desquels, quel que soit la culture et l'importance de la musique dans celle-ci, cela ne sera jamais de la musique populaire. Certaines œuvres sont injouables sans infrastructure complexe (pas mémorisables sans partition, jouable sans chef d'orchestre)

Une autre limite aussi moins franche, mélange des deux précédentes, est la tradition: la tradition lettrée est une tradition intellectuelle qui joue avec les références de façon complexe: allusion pour signifier quelque chose du point de vue de l'histoire de l'art, y compris reprendre du populaire dans une visée intellectuelle (Bartok).

Si de nombreuses œuvres sont en effet aux abords de la frontière du champ que tu décrits, certaines sont situées bien au-delà, au point où tu peux dire avec certitude: non, ce n'est pas de l'art populaire.


Non pas d'accord. En tout cas pas ca ne s'applique pas a une grande partie du jazz et du blues qui sont des musique d'improvisation, et pourtant a ce niveau là, ce n'est plus de la musique populaire telle que tu l'entends.
On dit d'un fou qu'il a perdu le sens de la realité.

Alors que dire des gens qui confondent :

- La colere et la haine
- Le respect et la crainte
- L'offense et la peur
- La vérité et la croyance
- Le savoir et l'information
- L'amour et l'envie
- Etre et avoir
Biosmog
Oghkhood a écrit :
Biosmog a écrit :
Oghkhood a écrit :
Peut on parler de difference quand il n'y a pas de limite definie pour les séparer ?

Je convient que ces etiquettes aident a s'y retrouver, mais en meme temps, elles ont l'enorme inconvénient de poser des jalons qui définissent des séparations qui n'existent pas ....

C'est comme une frontiere qui passerait au milieu d'un champ : on peut faire avec jusqu'au moment ou ca devient des barbelés sur la prairie ...


Une limite quand même absolument nette, c'est la culture écrite, par rapport à la culture orale: dès que tu écrits, tu inventes un système de représentation, qui te permet de jouer avec ce système: tu crées une sorte de décalage inatteignable du point de vue oral. Certaines œuvres sont inconcevables sans support écrit. Ce sont des jeux qui jouent avec les règles de l'écriture, pas les règles de l'harmonie.

Une limite moins franche, j'en conviens, est cognitive. Un cerveau humain est capable de mémoriser facilement quelques motifs, mais jusqu'à un certain point. La musique populaire est une musique facilement reproductible, transmissible. Il n'y pas de frontière absolument rigide, certaines musiques populaires sont plus complexe que d'autres, mais il y a des seuils au-delà desquels, quel que soit la culture et l'importance de la musique dans celle-ci, cela ne sera jamais de la musique populaire. Certaines œuvres sont injouables sans infrastructure complexe (pas mémorisables sans partition, jouable sans chef d'orchestre)

Une autre limite aussi moins franche, mélange des deux précédentes, est la tradition: la tradition lettrée est une tradition intellectuelle qui joue avec les références de façon complexe: allusion pour signifier quelque chose du point de vue de l'histoire de l'art, y compris reprendre du populaire dans une visée intellectuelle (Bartok).

Si de nombreuses œuvres sont en effet aux abords de la frontière du champ que tu décrits, certaines sont situées bien au-delà, au point où tu peux dire avec certitude: non, ce n'est pas de l'art populaire.


Non pas d'accord. En tout cas pas ca ne s'applique pas a une grande partie du jazz et du blues qui sont des musique d'improvisation, et pourtant a ce niveau là, ce n'est plus de la musique populaire telle que tu l'entends.


Bon, je vais me calmer, parce qu'on va me traiter à nouveau de prof emmerdant. C'est vrai qu'il y a quand même pas mal de musiques à la frontière, mais je crois que si tu regardes l'histoire du jazz, tu peux voir quand ça s'intellectualise, ça devient une musique d'élite, et que ça sort complètement du cadre "musique populaire": ça t'arrive souvent de chantonner du Ornette Coleman? (cf post de bullfrog)
Vous battez pas, je vous aime tous
Oghkhood
Non, mais par contre, quand j'ai decouvert Ronny Jordan se lachant sur So What, oui





Edit : Se faire l'oreille n'est pas a mon sens une expression triviale. Il s'agit quoiqu'il en soit, et que ce soit de façon instinctive ou intellectuelle, de developper sa sensibilité. Et plus important partant de la, savoir toujours aborder la musique par le coté émotionnel.

Les performances qui dépassent votre capacité a les ressentir de cette façon, ce n'est pas dechoir de les laisser de coté, puisqu'elles ne vous touchent pas plus que ce qui est mauvais, ou a peine. Mais il n'est pas non plus interdit de s'en souvenir pour revenir dessus a l'occasion et voir si il se passe quelque chose de nouveau.
On dit d'un fou qu'il a perdu le sens de la realité.

Alors que dire des gens qui confondent :

- La colere et la haine
- Le respect et la crainte
- L'offense et la peur
- La vérité et la croyance
- Le savoir et l'information
- L'amour et l'envie
- Etre et avoir
Biosmog
c'est bien dit!
Vous battez pas, je vous aime tous
Biosmog
tidim a écrit :
4'33, c'est quand même vachement connu, non ? (à tort ou a raison, d'ailleurs...)

Donc cette pièce est populaire



je pense que certains ici ont un problème avec le dictionnaire, pas que toi hein.

Populaire = qui appartient au peuple, qui le caractérise; qui est répandu parmi le peuple.

Célèbre = dont le nom est très connu, dont la réputation est bien établie.
Vous battez pas, je vous aime tous
Blow Up
Pierre Henry est un compositeur contemporain expérimental (musique concrète, électroacoustique) pourtant il a fait des œuvres populaires.

"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
Oghkhood
Chaque fois que P Henry est évoqué, c'est avec cet extrait de Psyché Rock.

Je ne connais que ce morceau là de lui, mais je soupçonne qu'il ne s'en est pas tenu à ça

Je me demande combien parmis nous s'est interessé a lui suffisament pour connaitre autre chose de son oeuvre .....



Dans ce registre, les seuls qui ont reussi a être a la fois experimentaux et populaires d'un bout a l'autre de leur existence artistique, ce sont les Kraftwerk
On dit d'un fou qu'il a perdu le sens de la realité.

Alors que dire des gens qui confondent :

- La colere et la haine
- Le respect et la crainte
- L'offense et la peur
- La vérité et la croyance
- Le savoir et l'information
- L'amour et l'envie
- Etre et avoir
Blow Up
Pierre Henry je l'ai vu en concert l'année dernière au Carreau du Temple, c'était un dispositif particulier avec 200 ou 300 enceintes je crois, pourtant c'était populaire vu qu'il a fait danser une bonne partie du public (c'est un très vieux monsieur maintenant de presque 90 ans, le contraste avec la musique qu'il faisait était assez cool a voir)
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021

En ce moment sur bla bla et guitare...