san pedro a écrit :
flomarceau a écrit :
Je suis bien d'accord, mais bon il faut tjs se justifier sur le forum.
Pas de te justifier, en l'ocxcurence, mais de faire preuve de prudence dans la façon dont tu te places (et t'imisces, aussi, dans ce cas précis) vis-à-vis d'une situation doint tu ne connais pas grand chose.
Citation:
J'ai pas dit que j'étais psy, j'ai juste dit ce que des gens qui ont étudié les gosses disent. Ce qui est quand même une différence majeure.
Et de mon coté, je ne parle que de la différence entre la théorie et la pratique.
Citation:
Ensuite, tu réponds à mon post c'est bien, mais en ton âme et conscience de psy tu trouves normal d'être "à la botte" de son môme dès que celui-ci en a envie (comme le proposait lucieg dans son premier post).
A la botte, non, je te l'accorde, en mon âme et conscience de psy
Toutefois, je n'insistais, dans mon post, que sur ta réponse à Acoustic91, que j'ai trouvée trop "entière", directe, voire directive, et un poil intrusive.
Citation:
Ca me contrarierait car c'est le contraire de la mission de l'école, à savoir former les enfants à l'autonomie... Enfin ca expliquerait un peu les problèmes de compréhension psy/profs...
Former un enfant à l'autonomie, c'est comme le reste, une question de mesure. (dans le sens de se montrer mesuré) L'accession à l'autonomie se fait tout de même sous la
supervision de l'adulte : on ne rend un môme autonome ni en précédant tout acte ou en répondant à toute sollicitation, ni en le laissant se démerder tout seul pendant que papa fait de la guitare.
En situation (soyons fictifs), ça donne : pour apprendre à un gosse à monter un escalier, tu peux le laisser se démerder tout seul, il se démerdera bien, passés les premiers points de suture ; ou tu peux lui tenir les deux mains et lui faire lever les pieds un par un en l'encourageant à chaque marche : le jour où tu n'es pas là, il refuse de monter sans toi. Une autre solution consiste à lui dire "vas-y, monte. Papa est derrière toi, je t'aiderai si tu as besoin" et le féliciter en haut des marches en lui disant qu'il est grand et que tu es fier de lui.
Dans les trois cas, il sait monter les marches, techniquement. La question reste de savoir laquelle est la plus profitable à son autonomie, qui consiste aussi à avoir confiance dans le monde qui l'entoure (ce qui est génant avec le crâne ouvert au bas de l'escalier).
Ils vont réussir à me faire passer pour un bourreau d'enfant
Je sais bien tout ce que me dis la, et heureusement que jamais je ne laisserais un enfant seul dans une situation où il y a un BESOIN. Ce contre quoi je me suis placé, c'est contre le systématisme du "tu m'appelles, j'accours" pour quoi que ce soit. Egalement contre l'attitude normale mais peu "formatrice" (si j'ose m'exprimer ainsi) de répondre à toutes les envies de leur bambin.
Pour le coup des escaliers, personnellement, avec un gamin lambda, je le laisserais d'abord s'intéresser à l'escalier (pas à 3 mois et demi hein, une fois qu'il sait marcher
), puis allez hop bonhomme, on y va tout seuls, papa te tient la main, et félicitations à la clé. Et puis un jour, il y arrivera seul...
Ca me rappelle quand j'ai appris à mon p'tit cousin à monter des escaliers chez moi justement. Il commencait tout seul sur ses deux pieds, et puis arrivé au milieu de l'escalier, après moultes réflexions, il préfèrait monter à 4 pattes. Jusqu'au jour où il a tout fait tout seul...
Je ne prone aucune méthode, ni brutale, ni douce, ni quoi que ce soit. Tout ce que je dis, c'est qu'il ne faut pas être constamment avec son môme, derrière son môme, à répondre à toutes ses sollicitations.
"she said I'll throw myself away..."