Il y a une définition technique, précise, en termes de fréquence. Et puis il y a ce que l'on attribue communément à de la chaleur. Comme le dit Doc Loco, l'expression dans ce sens peut varier d'une personne à l'autre. Et elle ne recouvre pas exactement la définition en fréquence.
Je ne suis pas sûr de l'avoir lu ici, pour moi, à part l'EQ, une autre dimension de la chaleur tient à la "propreté" du son. C'est toujours relatif, à la personne et à ce qu'elle attend comme son. Par exemple, un son clean qui part très légèrement en crunch, ou qui a un léger flanger, reverb, vibrato, etc... sera entendu comme plus chaud qu'un son sec sans effet. Si je dis que c'est relatif, c'est que cela dépend du son "canonique" que l'on s'attend à entendre. Dans les 70', les sons synthétiques analogique étaient jugés froids. Quand on a commencé (et encore un peu aujourd'hui) à développer des sons digitaux, on les trouvait subitement plus "chauds". Alors pour résumer, j'ai l'impression que la chaleur d'un son est une interaction entre la hauteur/EQ du son et sa pureté du point de vue du signal d'onde: plus le son est bas et "sale", plus il sera considéré comme chaud. Le paradoxe, c'est que le "sale" est en général plutôt situé dans les aigus...
Un guitariste très chaud dans le jeu, selon moi, c'est Santana, (quand je l'ai réentendu cet été, ça m'a frappé, ce côté brûlant)
Pourtant il joue PRS, guitares jugée (à tort selon moi) comme froides
http://www.dailymotion.com/vid(...)music
Vous battez pas, je vous aime tous