Ils ont l'air plus terribles qu'ils ne sont en réalité!
en fait souvent bien sympas... Tu aurais encore plus de chances d'avoir des réponses ds le forum Gretsch, moins couru, mais plus spécialisé:
http://gretsch.forumactif.com/(...)forum
Personnellement j'ai acheté ma Setzer pour plusieurs raisons:
1/vieux fantasme
2/ envie d'avoir un son un peu différent de mes archtops
3/ je me disais que ayant une caisse de grand volume, je pourrais en sortir quelque chose jazzistiquement
4/ la fameuse video de J-M Ecay a fini de me convaincre!
Resultat:
- qu'on le veuille ou non, c'est fait pour le rockabilly et tout ce qui s'en approche, dire le contraire c'est nier l'évidence! alors j'adore cette musique, mais n'ai pas du tout envie d'en jouer --> problème
- Le micros d'origine (c'est une japon pré-Fender) sont un pur scandale! à virer impérativement! des TV Jones transfigurent cette guitare! autre problème: ils n'arrangent rien dans une optique jazz!
- Tout le système volume/Tone//switch est absolument débile (si on voit cette guitare autrement que pour du rockabilly et consorts) c'est n'importe quoi, ingérable...
- C'est une gratte qui a une apparence de archtop, mais c'est tout: la table ne joue sans doute aucun rôle "vibratoire": il y a un bloc intérieur qui relie la table au dos
- Par contre: super bien construite, finitions exemplaires (rien à voir avec Gibson actuel) un manche parfait, des proportions ergonomiquement super-agréables, des mécas que j'adore...
Conclusion: c'est un peu une guitare de rêve, non seulement en vitrine, mais quand on la possède également! très difficile d'en sortir quelque chose en jazz, mais je ne désespère pas... reste la question majeure: je sais à peu près ce qu'il faudrait faire pour l'adapter à ce que j'aime, mais c'est beaucoup de choses qui lui feraient perdre toute valeur de revente... alors est-ce que ça en vaut la peine?
Attention: je parle-là d'une 6120 Nashville B.Setzer, donc il est possible (probable) que ces remarques puissent être étendues à toutes les Gretsch construites de la même façon, mais comme je n'aime pas parler de ce que je ne connais pas...