lodeli a écrit :
pour moi, cet exemple releve presque plus des mathematiques que de la musique.
il suffit de jouer la grille , et sur chaque accord jouer la gamme modale correspondante et on comprend tout de suite de quoi il s'agit.
et en impro chaque phrase doit s'adapter au mode en cours : une meme phrase peut s'adapter à plusieurs modes, mais pas à n'importe quel mode (suivant les regles de compatibilité des modes)
maintenant, si on me dit que la notion de mode n'a rien à voir avec ça, c'est effectivement que je n'ai rien compris au schmilblick, mais alors j'aimerais bien savoir ou et comment interviennent les modes.
bien sur , on peut penser mode sur chaque accord , je ne veux pas parler de raisonnement cartésien ou mathématique comme tu sembles vouloir dire. pour moi , penser "mode" c'est entendre chaque note verticalement au moment ou elle est jouée , la 9ème au moment du Am aura une expression caractéristique et elle n'est pas la seule.
cette "vision" (audition) ou écoute , peut ouvrir de nouveaux horizons mais qui sont difficiles à saisir et ensuite tous simplement très difficiles à réaliser.
conclusion : les modes c'est pas bien...
enfin : ce peut être très ludique et éducatif pour l'oreille mais n'est pas adapté au travail sur une grille comme ici ou la tonalité est plutot une direction (un centre de gravité).
Sol mineur.
On pourrait être strict et dire que c'est Sol mineur naturel partout et placer Sol mineur harmonique au moment de D7 (la sensible), je ne suis pas de cet avis : en improvisation on peut se laisser porter par Sol mineur , la gamme mineure harmonique pourra apporter une autre couleur ...n'importe ou...et si l'on veut en sortir , la pentatonique mineure blues ( ajout d'une 4#) sonnera autrement.
il n'empêche que , au moment de chaque accord , on puisse faire entendre des notes précises , voire étrangère à la tonalité , mais c'est autre chose.