Citation:
Il y a effectivement trop de fonctionnaires en Grèce, c'en est même absurde. L'État grec est un mastondonte disproportionné. C'est ainsi, mais le menteur compulsif Tsipras ne le reconnaîtra jamais car c'est là qu'il va chercher ses votes. Populisme quand tu nous tiens.
"Le principal fléau de l'humanité n'est pas l'ignorance, car l'ignorant a souvent des excuses, mais le refus de savoir."
Renseignez vous bordel avant d'insulter tout un pays
Quant au fonctionnement fiscal de FX, sérieux on s'en tamponne le coquillard, ce serait cool de pouvoir sortir des argumentations ad hominem et d'analyser précisément la problématique, sérieusement;
Sérieux, quand même des prix Nobel reconnaissent que les politiques d'austérité sont des grossières erreurs, je pense qu'il faut commencer à avoir un peu d'humilité et à réfléchir. Le cas de la Grèce soulève plusieurs problèmes pour moi :
- la notion de souveraineté et de démocratie en Europe. Ici, on voit qu'il n'y a pas de respect d'un choix souverain (les grecs qui ont voté), et qu'on impose une politique extérieure
par pression économique, et non par choix raisonnable et discussions (comme ça avait été le cas avec l'Allemagne en 1953 par exemple). Les différents "sommets de la dernière chance" qui ont eu lieu sont une vaste blague quand on s'y intéresse de près, il n'y a eu aucune concession de la part de l'UE, même quand la Grèce a proposé un programme relativement éloigné du programme pour lequel elle a été élue. Il n'y a eu aucune discussion, ces différentes réunions consistaient juste à écraser, voire carrément humilier (quand il ont rendu le programme rayé en rouge sans même discuter) le gouvernement grec. On a même tenu des réunions sans le ministre grec ! Ces pratiques sont intolérables au sein d'une "Union", et posent de graves questions sur le fonctionnement de l'union européenne.
- le problème de la dette publique en Europe. Tous les pays européens sont bien trop endettés, on n'a jamais vu des taux si bas, combinés avec des dettes si élevées ! Même durant la guerre, les états étaient moins endettés ! Cela pose la question de la fiscalité : pourquoi les états empruntent au lieu de collecter plus d'argent via l'impot ? La libre circulation des capitaux (le méconnu troisième laron de la libre circulation des personnes et des biens) est un vrai désastre économique qui permet une optimisation fiscale absolument scandaleuse pour les multinationales et les fameux 1%. L'impot est désormais dégressif ! Plus on est riche, moins on paye. De plus, la dette publique favorise les inégalités sociales car les intérêts vont dans la poches des plus riches au frais des plus pauvres (car les intérêts de la dette servent à la rémunération de comptes épargens particuliers par exemple... Je ne jette pas la pierres aux 10% les plus riches, qui ne doivent pas la plupart être au courant d'où proviennent les 2% qu'ils gagnent tous les ans...)