Krais a écrit :
utilise aussi peu de gain que possible et utilise plus le volume. c'est en chargeant les tubes de puissance que tu choppes vraiment le son.
kami94 a écrit :
Le transo n'a pas cette dynamique et ce grain en saturé... mais c'est largement plus gérable. Si bien que dans pas mal de situation on se retrouve avec un son général meilleur pour moins d'emmerdes.
voilà deux arguments fondamentaux dans le débat, simplement sur la partie "conversion" : tout dépend de comment on priorise ses critères.
sur la partie "émission", on est tous d'accord que l'attaque des cordes (au med ou aux doigts, là n'est pas la question) influe directement sur ce qu'on donne à bouffer au preamp. au passage, je plussoie Krais à propos du forçage du gain, sur sa métaphore de "composants stressés" et de circuit qui du coup ne travaille pas. je dirais même plus : travaille quand même, mais pas de façon nominale. après, tout l'art est de doser ce stress...
le fait est que quand on met un certain budget dans un preamp, c'est que sa couleur nominale nous plaît et du coup, la modifier avec excès ne ferait guère de sens.
quant à la partie "diffusion", c'est clair que sensibilité et réponse en fréquence sont des éléments essentiels, mais ce n'est pas suffisant : on ne pourra jamais zapper l'aspect physique qui nécessite de l'inertie dans un certain volume pour créer de la projection. le néodymium ne tente pas ce tour de passe-passe (allez, peut-être qu'au plan marketing ils ont un peu essayé de nous le faire croire), il propose juste une alternative lombalgo-salvatrice au poids de la ferrite. là encore, c'est une histoire de compromis.
sans parler de l'architecture interne des enceintes, ni de la surface de membrane.
bref, comme d'hab, c'est je pense l'homogénéïte de la chaîne qui en fait sa pertinence, et le maillon le plus faible sa limite :
- à quoi bon rentrer comme un goret dans un ampli anémique ?
- à quoi bon jouer du musette sur un Mesa B400+ avec un 4*10 Hartke cônes alu?
- à quoi bon mettre du celestion au cul d'un behringer ?
ouais ouais, j'enfonce des portes ouvertes.