Les bobos

Air, c'est bon ou pas ?

Ne t'en déplaise les choses que nous faisons en grande partie nous les faisons à notre corps défendant ! et encore plus quand on parle de groupes sociaux. C'est pas mon avis c'est de la science...
Tant pis si tu crois que mon vocabulaire est masturbatoire (d'ailleurs tu sembles l'avoir saisi il ne l'est surement pas tant que ça ou alors on se masturbe en même temps ?) ca arrive. Je crois que les sciences sociales à ce sujet n'ont rien à prouver et c'est certainement pas pour rien si Bourdieu est un des intellectuels les plus cités au monde. La curiosité parfois ca fait pas de mal (j'ai jamais fait de socio vraiment tu sais alors pour crypto-bourdieusien...).

Vous m'avez mis un bobordel.

Ca devait être Pierre Lapointe, c'est bien Pierre Lapointe, mais faut pas écouter ça entre deux Mötorhead, c'est pas recommandé.

C'est vrai Bourdieu n'a rien à voir
je sors ; )

je le prends pas mal mais je veux pas pourrir un topic

Historiquement (et même en termes d'anthropologie culturelle et politique) ce ne sont pas vraiment des créateurs de musique a destination bobo, ni même des bobos eux mêmes. C'est bien pire : ce sont des versaillais...
et c'est en quelque sorte le véritable ancêtre du bobo.

Le versaillais (le terme ne s'applique pas qu'aux jeunes résidents de la ville de Versailles, mais a tous les enfants de riches de la banlieue ouest parisienne nés dans les 70's) est le fruit d'origines familiales antagonistes caractérisées, par des parents soixantehuitards opposés a l'ordre bourgeois ou aristocratique de leurs géniteurs.
Grandir dans un milieu ou le trotskisme côtoyait l'impérialisme a fait du jeune versaillais un être instable et schizophrène, déchiré entre les traditions de sa caste et un rejet du capitalisme bourgeois des 200 familles (dont il est pourtant issu).
La seule solution de ne pas devenir fou pour les versaillais était l'exode... quitter son milieu pour trouver la terre promise dans les quartiers populaires de Paris... Mais nul besoin d'avoir un guide pour leur ouvrir la mer rouge, il leur a suffit de trouver un marchant bien pour traverser avec eux le canal Saint-Martin et l'aval bancaire de papa pour racheter des quartiers entiers.
Cet exode a eu lieu partir du milieu des 90's... Depuis Paris est devenu petit a petit une ville de merde...

Voilà, à mon avis, la musique bobo, pseudo-intellectuelle, moue, sans caractère ni attitude, avec le romantisme über-sucré, et le souffrances aussi abstraites que imaginaires.
Enfin, je note son nom en cas d'indigestion :-D

Le terme BOBO est tellement utilisé n'importe comment qu'il ne veut plus rien dire. Pour certains, un jeune lycéen qui porte des colliers à boules et des futes bariolés en écoutant Manu Chao est un bobo, pour d'autres il suffit d'être de gauche pour être qualifié de bobo (souvent le terme "bien-pensant" venant compléter le tableau).

Au delà du concept de bobo, quand je vois que pour certain manger bio/consommer du local/se cultiver c'est limite méprisable, je me pose des questions...

Sinon, 2000€ net mensuel c'est pas vraiment ce que j'appellerais un bourgeois.

big up An-mor

Je connais mal le coin (pas du tout même), mais je te fais confiance. Mais je me disais bien qu'il y avait quelque chose de pire encore là dessous.

Et lui ??



Bon c'était pour de la fausse (trop tard, j'ai posté..)

"Qui court après l'esprit attrape la bêtise"
La maxime illustre parfaitement cette volonté de coller à un style de vie ou plutôt à une mode qui sera révolue dans quelques années et presque même ridicule.
Chacun vie comme il l'entend, mais franchement, les rares bobs que je connaisse (ne faisons pas de généralité) sont des inepties vivantes.
Exemple, un ami dans cette mouvance "Bobo" me dit "Je milite pour la planète" alors qu'il roule en 4x4. Quand on voit ça, on se dit que c'est plus de la pipe qu'un discours fondé. Bien sûr y'a toujours des extrémistes qui deviennent des stéréotypes même du bobo, comme on peut lire sur ce daubic. Certains veulent se donner un style et une importance qui n'ont pas.

Si déjà, on pouvait s'occuper de nos vies et de nos pensées sans vouloir coller à un style de vie ou à un état d'esprit, ça serait franchement un bon pas en avant. Au delà qu'un pauvre discours idéologique mièvre et n'amenant qu'une chose, la polémique. Que de temps gaspiller...

Honnêtement, je me fous de ce genre de mode et même de la mode en général, je me préoccupe de ma vie, de ma famille, de mes responsabilités et de mes activités déjà assez prenantes. Le reste, je vis très bien sans, je n'ai pas d'énergie à dépenser dans des conneries....

Mais bon, si ça en amuse certains, tant mieux.

Pour moi un bobo c'est juste un gars qui vit dans une zone qui commence vers le Castorama de la Place de Clichy jusqu'aux limites du 18ème, dans son grand appart de 170m².
Il vote forcement à gauche, il envoi ces enfant à l'école privée, c'est un féru d'écologie même s'il roule dans un 4x4 ou dans un berline qui consomme 15L aux 100.
Le rayon "musique du monde" est son rayon musical préféré.

Ça tourne en rond là.

Certes, mais y'a pas grand chose à raconter en même temps