J’arrive un peu comme un cheveux sur la soupe dans vos échanges mais je peux peut-être vous faire bénéficier d'une expérience dans la recherche du Graal.
Tout d’abord je dresse le décor, afin de mieux comprendre dans quel environnement sonore je présente ces réflexions : groupe de 5 musiciens "sur le retour" qui présentent "amicalement" mais régulièrement un mini concert de style années 60, (c.a.d. Shadows, vieux Johnny, Chaussettes Sauvages et Chats Noirs et quelques standards anglo/américains de l’époque). Tout en essayant de respecter les colorations et les habitudes de l’époque.
1er acte, Vide grenier : Pour y parvenir nous avons d’abord ressorti de nos débaras respectifs, Fender twin, Vox AC30, Marshall 2 corps (tous à lampes puisque vintage datant d’avant les transistors de puissances) après le plaisir de les entendre de nouveaux aux répétitions et présentations (les premières sont plus fréquentes que les secondes) vint la douleur du transport et des mises en œuvre à répétitions.
2ème acte, Essai de modélisation : Après lecture attentive des magasines, des forums divers, interview d’utilisateurs, le bassiste et moi-même nous optons pour line6 Pod XT (basse et guitare). Pour ma part j’ai complété par les effets line6 plus riches et plus convainquant que les intégrés du POD. Je dois à l'honnêté d'avouer que le second guitariste reste toujours indécis.
Epilogue : La modélisation, bien faite, ce n’est pas si mal, même en live, mais ça demande une prise en main (un peu de savoir-faire à acquérir après moult tâtonnements) pendant laquelle je dois avouer que j’ai faillit me décourager ayant quelques difficultés à trouver les bonnes recettes car finalement c’est plus compliqué que de tourner les potards d’un bon ampli qu’on connaît bien. Dernier point délicat auquel nous avons dû remédier c’est la sono. Il faut en effet, à chaque changement de sono (ou de table de mixage) revoir certains paramètres faute de voir de la saturation apparaître ou certains caractères devenir trop accentués. Nous avons donc acquis notre propre sono.
Moralité : Je transportais 50 kilos de matériel, j’en subit maintenant QUE …49. Positivement je pense que nous avons gagné en fiabilité en ne transportant plus d’amplis à lampes (fragiles) et en ayant des sons à peu près lissés quelque soit le volume à fournir (juste la sono à pousser sans en changer les réglages définis une fois pour toute). Pour l’oreille du spectateur je pense que la modélisation est satisfaisante, on nous félicite souvent pour notre "son Shadows" (je suis conscient que cet exemple n’est pas de nature à inspirer l’auditoire céans mais le résultat, pas si évident que cela sans certains ingrédients très particuliers, est là).
Pour ceux qui ont eu le courage de tout lire, désolé d’avoir été aussi long.
PS : Pour le batteur, évidemment, il n'est pas question de remplacer sa batterie "Premier", agée de 35 ans, par quoique ce soit.
Faire sérieusement ce que l'on doit faire mais ne pas se prendre au sérieux !!