Ribal a écrit :
Penmoch a écrit :
. Avoir un reflex quand on ne sait pas ce que c'est que la profondeur de champ et ce qu'elle implique en terme d'ouverture et de temps d'expositon c'est un peu con.
Vu qu'on en parle , on va me filer bientot un argentique canon ae-1, donc justement je cherche quelques bases pour bien commençer avec les reflex, des conseils ?
Bah je dirais que les fondamentaux au niveau technique pur et dur à comprendre sont les suivants :
1. Mesure de lumière et exposition :
Ce point vise à assurer une exposition correcte de la photo, autrement dit que la quantité de lumière qui atteint le capteur ou le film photo soit optimale (trop de lumière = surexposition, pas assez de lumière = sous-exposition).
La plupart des réflex proposent des automatismes pour mesurer la quantité de lumière nécessaire. La première chose à faire c'est de comprendre les différents modes de mesure de la lumière que proposent ces automatismes (pondérée, pondérée centrale, spot, etc).
En argentique, pour un film de sensibilité donnée, c'est cet automatisme qui te permet de déterminer les différents couples vitesse/ouverture auxquels la photo peut être prise pour assurer cette bonne exposition.
On parle de couple vitesse/ouverture car, pour une même exposition, si on modifie une de ces valeurs, l'autre valeur doit être modifiée également.
Par ailleurs, chacune de ces valeurs a (ou peut avoir) un impact/une importance sur le rendu final du cliché :
- ouverture : elle détermine la profondeur de champ du cliché. Plus l'ouverture est grande plus la PDC est réduite ;
- vitesse : il s'agit donc du temps de pose. Il faut s'assurer, selon les cas, que cette vitesse soit suffisament rapide pour par exemple figer un mouvement, ou éviter les flous dûs à la tremblotte du photographe ;
- la sensibilité : déterminée par le film en argentique, modifiable en numérique. Plus on travaille à sensibilité élevée, plus il y aura du "bruit" dans l'image (autrement dit l'image sera salie par un grain plus ou moins prononcé).
Donc, en conclusion, de manière générale (il y a toujours des exceptions), l'exposition idéale se fera à une ouverture assurant une PDC suffisante, à la sensibilité la plus faible possible, et avec une vitesse suffisante pour éviter tout risque de flou de bougé.
2. La mise au point :
Le but de la mise au point est de déterminer le plan où la netteté sera optimale. En fonction de l'ouverture choisie, la profondeur de champ sera plus ou moins étendue en avant et en arrière de ce plan de mise au point.
La aussi la plupart des réflex proposent un automatisme, l'autofocus dont il faut comprendre également le fonctionnement.
En général, ces automatismes sont constitués de petits détecteurs (les collimateurs) qui sont répartis sur une surface plus ou moins importante du viseur. Il est possible de sélectionner indépendamment chacun de ces collimateurs pour choisir où se fera la mise au point. Une autre technique, quand c'est possible, consiste à utiliser systématiquement le même collimateur (en général le central car c'est le plus sensible), à presser le déclencheur à mis course pour faire la MAP, et d'ensuite recadrer l'image comme souhaité en gardant le déclencheur à mi-course pour conserver la MAP. Une fois que le cadrage est OK on déclenche totalement.