fifdefif a écrit :
Non justement ,je voulais dire que pour pas mal de paumés ,le service national ,servait souvent a passer ses permis ,apprendre à vivre en communauté, à dormir dans des draps propres ,se doucher tous les jours ,bouffer mal mais à tous les repas et porter des fringues moches mais propres .Je me souviens que pour mal de gars abandonnés ,ils trouvaient dans cette rigueur martial une forme ,je mets entre guillemets '"d'amour paternel " qu'ils n'avaient pas eu dans leur famille .Je me rappelle d'un doc ou un appelé racontait que si on l'enguelait c'est qu'on tenait à lui sinon on lui foutrait la paix .C'est un point de vue mais l'idée de service nationale est à la base un idée de gauche : empêcher des coups d'états en mélangeant pro et appelés ,faire de la mixité sociale .......
C'est vrai. En quartier disciplinaire j'en ai vu une
majorite arrivés comme paumés et après quelques temps sereins parce qu'ils avaient enfin une structure, un cadre dans lequel evoluer avec des limites bien / mal claires. Beaucoup signaient un prolongement. Ils avaient un rôle une paye et un métier.
Ca doit paraitre incroyable maintenant. En tout cas si j'y suis rentré et sorti toujours autant anti militariste, c'est la seule fois depuis le collège ou j'ai vu une vrai mixité sociale. Je suis convaincu qu'un mois de classe obligatoire pour tous, garcons et filles, apporterait enormement.
Skelter : "Et dans 100 grammes de cacahuètes t'as autant voire plus de cacahuètes que dans 100g de viande."