#JeSuisParis

Rappel du dernier message de la page précédente :
zôsö85
Ouais en théorie oui. En pratique, en général les gens qui enfantent tiennent assez souvent beaucoup à leur progéniture, les écoles publiques manquent de moyens, donc c'est humain de mettre ses enfants dans le privé si on en a les moyens, pour augmenter leur chances de réussite.

Bon après moi je m'en fous, mon parcours scolaire a été un fiasco et je veux pas d'enfants, ça sert à rien.
fitipaldixxx
Seth Rotten a écrit :
Pour le coup je trouve qu'il a plutôt raison sur la question de l'école publique, ce sont des lieux à défendre, plutot que de planquer les gosses dans le privé, réflexe de bourgeois sectaire.


Bon, là tu me fais plaisir de reconnaître ça.

J'en ai marre d'entendre des insanités sur les écoles publiques, ma soeur est prof de français en Lycée public, j'ai vu les résultats de son lycée, c'est pas mal, ils ne sont pas du tout ridicules.

Je trouve aussi que c'est un facteur d'intégration hyper important, mon gosse fait Halloween et quantité d'autres fêtes avec des gosses issues de l'immigration. Ils chantent le 1er mai, etc.. et je vois que les parents de ces petits tunisiens, ça les détend énormément de voir que leurs propres gosses peuvent se mélanger.

D'ailleurs, sur ça, j'ai rien à dire, Hollande a été clair là dessus, l'intégration, c'est par l'école que ça se fera, si on échoue à l'école, pour le reste c'est cuit.

Parce que le vrai problème, con, c'est de se croire différent ou supérieur.

Mettre son gosse dans le privé, parce qu'on dénigre le public, ça relève d'un complexe de supériorité, avec ça, donnez des leçons, là je ne suis pas d'accord.
Dieu, s'il existe, il exagère. (Georges Brassens, Dieu s’il existe)
Mellow_man
Citation:
Les institutrices font leur job avec conviction, on voit qu'elles ont la vocation et font tout ce qu'elles peuvent pour être à la hauteur de leurs missions même si c'est difficile pour elles.


OK pour la primaire, mais les choses se gâtent surtout au collège et l'orientation des élèves en fin de 3eme qui je trouve est un peu expédiée à la va vite avant les grands congés d'été presque sans recours ou discussion sérieuse entre parent prof sur le sujet, ma fille voulait refaire sa troisième qu'elle avait complètement raté, certes de sa faute mais elle en était consciente, elle souhaitait rebondir était motivé pour espérer une bonne orientation en seconde, on lui arguer que cela ne faisait plus etc...et orienter vers BEP vente à la con qu'elle à lâché après la première année, déprimée, orientation qui sentait la voie de garage où on balance tous les élément difficiles qui ne rentre pas dans les cases....
On va pas non plus se voilé la face sur les lacunes de l'enseignement public, des problèmes il y en a c'est tout.
fitipaldixxx
zôsö85 a écrit :
Ouais en théorie oui. En pratique, en général les gens qui enfantent tiennent assez souvent beaucoup à leur progéniture, les écoles publiques manquent de moyens, donc c'est humain de mettre ses enfants dans le privé si on en a les moyens, pour augmenter leur chances de réussite.

Bon après moi je m'en fous, mon parcours scolaire a été un fiasco et je veux pas d'enfants, ça sert à rien.



Les gens qui mettent leurs gosses dans le privé, c'est le signe qu'ils considèrent leurs gosses en supériorité et que de ce fait, leurs propres gosses méritent mieux que le privé. J'appelle ça des trousdebal.

C'est ça qui m'énerve.

C'est ce que j'appelle l'esprit Pétainiste. Cet esprit tout centré sur sa famille, sur ses égoïsmes.

Moi, mon gosse est tout ce qu'il y a de plus normal, gosse moyen de père moyen, j'en ferais pas un prix Nobel, ni un Sciences Po, si il fait comme moi, savoir vendre quelques autos, ça sera déjà pas mal !

Et si il a des moyens supérieurs aux miens, l'école publique lui permettra de les exprimer comme partout ailleurs, je connais des potes qui sortant de lycées publics, ont fait centrale paris, donc..


Je pense que les religions sont des facteurs de séparation, de troubles, de ségrégations.

Pour lutter contre ça, la première chose élémentaire à respecter, c'est de mettre ses gosses dans le public.

Comment oser revendiquer un idéal républicain de justice, de laïcité, etc.. si on commence par séparer ces gosses en les scolarisant dans des instituts privés ?

Je pense qu'à un moment, il faut arrêter la bouffonnerie.
Dieu, s'il existe, il exagère. (Georges Brassens, Dieu s’il existe)
fitipaldixxx a écrit :
zôsö85 a écrit :
Ouais en théorie oui. En pratique, en général les gens qui enfantent tiennent assez souvent beaucoup à leur progéniture, les écoles publiques manquent de moyens, donc c'est humain de mettre ses enfants dans le privé si on en a les moyens, pour augmenter leur chances de réussite.

Bon après moi je m'en fous, mon parcours scolaire a été un fiasco et je veux pas d'enfants, ça sert à rien.



Les gens qui mettent leurs gosses dans le privé, c'est le signe qu'ils considèrent leurs gosses en supériorité et que de ce fait, leurs propres gosses méritent mieux que le privé. J'appelle ça des trousdebal.

C'est ça qui m'énerve.

C'est ce que j'appelle l'esprit Pétainiste. Cet esprit tout centré sur sa famille, sur ses égoïsmes.

Moi, mon gosse est tout ce qu'il y a de plus normal, gosse moyen de père moyen, j'en ferais pas un prix Nobel, ni un Sciences Po, si il fait comme moi, savoir vendre quelques autos, ça sera déjà pas mal !

Et si il a des moyens supérieurs aux miens, l'école publique lui permettra de les exprimer comme partout ailleurs, je connais des potes qui sortant de lycées publics, ont fait centrale paris, donc..


Je pense que les religions sont des facteurs de séparation, de troubles, de ségrégations.

Pour lutter contre ça, la première chose élémentaire à respecter, c'est de mettre ses gosses dans le public.

Comment oser revendiquer un idéal républicain de justice, de laïcité, etc.. si on commence par séparer ces gosses en les scolarisant dans des instituts privés ?

Je pense qu'à un moment, il faut arrêter la bouffonnerie.


Bah écoute, je suis un trousdebal comme tu dis si bien, mais j'ai mis mes enfants dans le privé (les deux grands pour le moment et le troisième va suivre). C'est un gros sacrifice financier, mais l'enseignement est meilleur dans le privé que dans le lycée public à côté de chez moi. Alors je suis d'accord, tous les publics ne sont pas mauvais, mais certains (dont celui à côté de chez moi) sont franchement très en dessous de la moyenne. Alors c'est quoi la solution ? Jouer le républicain au grand cœur et se foutre de l'éducation et de l'avenir de ses enfants en les collant dans de mauvais lycées juste pour avoir bonne conscience et se dire que l'école de la République fonctionne aussi grâce à moi ? Rien à foutre de l'école publique. Si ce lycée public avait eu un bon niveau, j'y aurais laissé mes enfants. Mais là, c'est juste pas possible. Donc, en suivant ta belle logique, je suis pétainiste, troudebal, supérieur aux autres, bourgeois......et j'en passe, mais fier de l'être car je le fais pour mes enfants, pas pour moi. Si je ne pense pas à leur avenir, ce ne sont certainement pas nos gouvernants ou notre soit disant belle république qui le feront, donc je prend les devants. A bon entendeur....
THUNDERBOLT1480
Tout dépend des établissements publics.
Il y a certains colléges où même ceux qui défendent le public n'y mettraient pas leurs gosses en tant qu'éleves et aussi pour y travailler en tant que profs.

Il faut arrêter de ghettoïser .Fermer les établissements situés au coeur des quartiers sensibles.
"Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait". M.T.

"Peu de gens sont capables d'exprimer posément une opinion différente des préjugés de leurs milieu.
La plupart des êtres sont mêmes incapables d'arriver à formuler de telles opinions". A.E.

"L'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte" C.

"Ne vous souciez pas de n'être pas remarqué;cherchez plutôt à faire quelque chose de remarquable" C.
Seth Rotten
fitipaldixxx a écrit :
Seth Rotten a écrit :
Pour le coup je trouve qu'il a plutôt raison sur la question de l'école publique, ce sont des lieux à défendre, plutot que de planquer les gosses dans le privé, réflexe de bourgeois sectaire.


Bon, là tu me fais plaisir de reconnaître ça.


Je ne l'ai pas dit pour te faire plaisir, car à côté tu racontes plein d'âneries, mais sur ce coup là, je suis plutôt d'accord. Je suis désolé les gars mais je peux pas suivre là dessus, j'ai fait toute ma scolarité en lycée public, en collège public... Pourtant mes parents auraient eu le pognon, en se serrant la ceinture tout de même car ce ne sont pas des bourgeois, pour nous foutre, mon frère et moi, dans le privé.

Au final j'ai fait une bonne scolarité, c'était il y a bientot dix ans que ça se terminait, je doute que la situation ait à ce point pourri en dix ans car je me rappelle que je lisais et entendait exactement les mêmes histoires sur le privé et le public ici comme ailleurs. Le secteur public, là par contre c'est vrai, se dégrade en raison d'un abandon progressif, mais jouer ce jeu avec un coup d'avance, et c'est ce coup d'avance qui compte, en foutant les enfants dans le privé, ça ne fait que renforcer la politique de désinvestissement de l'Etat ET des collectivités territoriales.

A titre d'illustration et ça ne vaut que pour ça, j'ai un super pote qui a fait son collège dans un bahut qui était implanté à la frontière avec un des deux "quartiers chauds" de ma ville (il y en a plus que deux, mais disons que celui ci est l'un des deux plus tendus dans l'imaginaire des locaux).
Ce qu'il décrit depuis cette époque, car on en reparle parfois, c'est qu'au début quand il y est entré, l'ambiance y était tendue mais il y avait une certaine mixité. Je me souviens d'anecdotes cocasses mais pas qu'il avait l'impression de risquer son cul en allant en cours. Pourtant, ce quartier était à l'époque vraiment très tendu, beaucoup de braquages, de délinquance, de rackets, le supermarché était braqué en permanence... beaucoup de drogue, déjà au début des années 2000. Il y avait de la violence dans ce collège, plus que ce que pour ma part j'ai connu à la même époque, mais voilà.

Sauf que du coup, le quartier en face de la cité est plutot, si ce n'est rupin, en tout cas très classe moyenne sup', et que tous les parents ont foutu leurs gosses en centre-ville ou en bordure de ce quartier dans le privé par crainte, un peu réelle, et beaucoup fantasmée, de la "violence". Résultat quand mon pote s'est tranquillement approché de la fin de son cursus au collège, il était un des rares élèves à ne pas venir de la cité et là il décrit une situation qui s'est rapidement dégradée et tendue, pour finir avec une voiture-bélier qui a foutu le feu en pleine nuit au collège, lequel collège a fermé rapidement après.

Aujourd'hui, il reste les collèges de secteur du centre-ville qui drainent la partie "classe moyenne/rupins" et le collège de secteur au milieu du quartier qui lui ne draine que le quartier en question et où la situation a toujours été compliquée.

On assiste du coup au mouvement inverse, et c'est à mourir de rire : tous les élèves de la cité dont les parents ont le pognon les foutent dans les établissements privés en bordure de la cité, on assiste même à des arrivées d'élèves difficiles virés du bahut du quartier qui sont pris dans le privé car les parents arrivent à payer (je ne sais pas comment, car c'est un quartier pauvre, je pense que l'inscription n'est pas hyper chère).
C'est trop fort ! D'une certaine manière c'est la revanche du destin !

Tout ça pour dire que ces histoires de public/privé je trouve ça con, je sais qu'en région parisienne avec des bahuts sinistrés dans des quartiers très tendus la question prend une dimension encore autre, mais là, c'est le quartier en tant que tel qui pose question de façon très inquiétante.
Il me semble que la déchéance de l'institution scolaire du pays commence avec le désinvestissement parental.
THUNDERBOLT1480
mathnh a écrit :
fitipaldixxx a écrit :
zôsö85 a écrit :
Ouais en théorie oui. En pratique, en général les gens qui enfantent tiennent assez souvent beaucoup à leur progéniture, les écoles publiques manquent de moyens, donc c'est humain de mettre ses enfants dans le privé si on en a les moyens, pour augmenter leur chances de réussite.

Bon après moi je m'en fous, mon parcours scolaire a été un fiasco et je veux pas d'enfants, ça sert à rien.



Les gens qui mettent leurs gosses dans le privé, c'est le signe qu'ils considèrent leurs gosses en supériorité et que de ce fait, leurs propres gosses méritent mieux que le privé. J'appelle ça des trousdebal.

C'est ça qui m'énerve.

C'est ce que j'appelle l'esprit Pétainiste. Cet esprit tout centré sur sa famille, sur ses égoïsmes.

Moi, mon gosse est tout ce qu'il y a de plus normal, gosse moyen de père moyen, j'en ferais pas un prix Nobel, ni un Sciences Po, si il fait comme moi, savoir vendre quelques autos, ça sera déjà pas mal !

Et si il a des moyens supérieurs aux miens, l'école publique lui permettra de les exprimer comme partout ailleurs, je connais des potes qui sortant de lycées publics, ont fait centrale paris, donc..


Je pense que les religions sont des facteurs de séparation, de troubles, de ségrégations.

Pour lutter contre ça, la première chose élémentaire à respecter, c'est de mettre ses gosses dans le public.

Comment oser revendiquer un idéal républicain de justice, de laïcité, etc.. si on commence par séparer ces gosses en les scolarisant dans des instituts privés ?

Je pense qu'à un moment, il faut arrêter la bouffonnerie.


Bah écoute, je suis un trousdebal comme tu dis si bien, mais j'ai mis mes enfants dans le privé (les deux grands pour le moment et le troisième va suivre). C'est un gros sacrifice financier, mais l'enseignement est meilleur dans le privé que dans le lycée public à côté de chez moi. Alors je suis d'accord, tous les publics ne sont pas mauvais, mais certains (dont celui à côté de chez moi) sont franchement très en dessous de la moyenne. Alors c'est quoi la solution ? Jouer le républicain au grand cœur et se foutre de l'éducation et de l'avenir de ses enfants en les collant dans de mauvais lycées juste pour avoir bonne conscience et se dire que l'école de la République fonctionne aussi grâce à moi ? Rien à foutre de l'école publique. Si ce lycée public avait eu un bon niveau, j'y aurais laissé mes enfants. Mais là, c'est juste pas possible. Donc, en suivant ta belle logique, je suis pétainiste, troudebal, supérieur aux autres, bourgeois......et j'en passe, mais fier de l'être car je le fais pour mes enfants, pas pour moi. Si je ne pense pas à leur avenir, ce ne sont certainement pas nos gouvernants ou notre soit disant belle république qui le feront, donc je prend les devants. A bon entendeur....


"Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait". M.T.

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StellarDrone
Comment sur un topic "je suis charlie" on en arrive sur un débat école public / privée ?

\"And perhaps we’ve just forgotten that we are still pioneers and we’ve barely begun. And that are greatest accomplishments cannot be behind us, as our destiny lies above us.\"

--
Anciens nicks bannis : GuitaristeX / Earil / Elros / CaptainOliv
#JeSuisCharlie : RIP 07.01.2015
Seth Rotten
Citation:
Je pense que les religions sont des facteurs de séparation, de troubles, de ségrégations.

Pour lutter contre ça, la première chose élémentaire à respecter, c'est de mettre ses gosses dans le public.


En tout cas, les établissements "confessionnels" renforcent un communautarisme malsain : chacun chez soi, les musulmans dans des bahuts "islamiques", sous contrat ou pas, les juifs dans des bahuts "juifs", les autres dans des bahuts "catholiques" dont le tiers à peine de la fréquentation est catho... D'ailleurs à ce sujet, on a l'impression que si on est ni juif ni musulman on est "chrétien", une fois une meuf musulmane me dit "vous les chrétiens", je lui ai dit que j'étais pas chrétien, que j'en avais rien à foutre et que c'était pas mon éducation, que j'étais athée, la nana comprenait pas, mais comprenait réellement pas, que ça pouvait ne pas être un marqueur identitaire.
L'identité, ou l'identification, on a l'impression que la religion en devient le trait majeur, presque le trait unaire comme disait Lacan, ça fout les boules car c'est un trait d'identification très rigide, et en même temps fragile car sa portée symbolique est assez faible, en général.

Pour ma part je pense qu'il faut retirer tout agrément du ministère de l'éducation aux bahuts privés, ce qui fera grimper en flèche les frais d'inscription et règlera pour beaucoup de familles la question, ensuite il faut revoir massivement les millions de dérogations et de perversions de la carte scolaire qui est très bien sur le principe mais qui a été totalement dévoyée, comme disait quelqu'un au dessus il faut détruire tous ces collèges et lycées dans les "ZUP" qui n'accueillent que les enfants du quartier. Pour ceux qui continueront d'aller dans des écoles confessionnelles hors-agrément ministériel, on verra, je pense que de retirer l'agrément fera flipper suffisamment de parents pour que ça dissuade, les autres de toute façon, ils auraient retiré les enfants de l'école et assuré une scolarité au domicile. L'obligation c'est l'instruction, pas la scolarisation en établissement !

Je suis désolé, je me bats au boulot contre le cloisonnement, la logique des camps comme disait Jean Oury, le chacun-chez-soi, les schizophrènes avec les schizophrènes, les dépressifs avec les dépressifs, les agités avec les agités, etc... c'est pas pour cautionner, même de loin, la même logique dans l'éducation de nos enfants.
THUNDERBOLT1480
StellarDrone a écrit :
Comment sur un topic "je suis charlie" on en arrive sur un débat école public / privée ?



C'est interessant je trouve.
J'observe les avis des uns et des autres.
Je constate que lorsqu"une personne n'a jamais été concerné par un probleme quelconque, elle a tendance à nier le probleme en question.

Venez dans les quartiers chauds du 13 et osez me dire que dans le "public"vous y mettraient vos enfants!
"Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait". M.T.

"Peu de gens sont capables d'exprimer posément une opinion différente des préjugés de leurs milieu.
La plupart des êtres sont mêmes incapables d'arriver à formuler de telles opinions". A.E.

"L'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte" C.

"Ne vous souciez pas de n'être pas remarqué;cherchez plutôt à faire quelque chose de remarquable" C.
StellarDrone
THUNDERBOLT1480 a écrit :
StellarDrone a écrit :
Comment sur un topic "je suis charlie" on en arrive sur un débat école public / privée ?



C'est interessant je trouve.
J'observe les avis des uns et des autres.
Je constate que lorsqu"une personne n'a jamais été concerné par un probleme quelconque, elle a tendance à nier le probleme en question.

Venez dans les quartiers chauds du 13 et osez me dire que dans le "public"vous y mettraient vos enfants!


Oui je le ferais.
Et j suis de par chez toi.

Ce que tu dis revient a inciter a mettre les mômes dans les écoles privées, et donc leur foutre des œillères sur la réalité du monde. Donc nier le problème.
Le serpent qui se mord la queue.

CQFD.
\"And perhaps we’ve just forgotten that we are still pioneers and we’ve barely begun. And that are greatest accomplishments cannot be behind us, as our destiny lies above us.\"

--
Anciens nicks bannis : GuitaristeX / Earil / Elros / CaptainOliv
#JeSuisCharlie : RIP 07.01.2015
THUNDERBOLT1480
StellarDrone a écrit :
THUNDERBOLT1480 a écrit :
StellarDrone a écrit :
Comment sur un topic "je suis charlie" on en arrive sur un débat école public / privée ?



C'est interessant je trouve.
J'observe les avis des uns et des autres.
Je constate que lorsqu"une personne n'a jamais été concerné par un probleme quelconque, elle a tendance à nier le probleme en question.

Venez dans les quartiers chauds du 13 et osez me dire que dans le "public"vous y mettraient vos enfants!


Oui je le ferais.
Et j suis de par chez toi.

Ce que tu dis revient a inciter a mettre les mômes dans les écoles privées, et donc leur foutre des œillères sur la réalité du monde. Donc nier le problème.
Le serpent qui se mord la queue.

CQFD.


Non, pas obligatoirement dans le privé mais dans un autre établissement public.
La carte scolaire c'est le probleme.
"Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait". M.T.

"Peu de gens sont capables d'exprimer posément une opinion différente des préjugés de leurs milieu.
La plupart des êtres sont mêmes incapables d'arriver à formuler de telles opinions". A.E.

"L'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte" C.

"Ne vous souciez pas de n'être pas remarqué;cherchez plutôt à faire quelque chose de remarquable" C.
Invité
Seth Rotten a écrit :
Pour le coup je trouve qu'il a plutôt raison sur la question de l'école publique, ce sont des lieux à défendre, plutot que de planquer les gosses dans le privé, réflexe de bourgeois sectaire.


Mon gamin est handicapé ... je l'avais mis dans le public (ma mère était instit dans le public et mon père prof dans le privé : les guéguerres privés public j'ai jamais compris ...) en maternelle...jusqu'au jour où il revient la gueule en sang (il avait 5 ans)

... ... pas assez de personnel de surveiller les mômes ...

Pour la primaire on avait affaire à des gens qui estimaient qu'ils n'étaient pas payés pour s'occuper d'un enfant handicapé et son instit nous répétait qu'il fallait qu'il prenne des médicaments

...il a été accueilli et accompagné dans sa primaire privée ... (pas de bol ce sont les gamins de l'école qui en ont fait leur bouc émissaire)

Au collège même topo : d'un côté on nous dit qu'ils sont pas formés pour ça... de l'autre la directrice nous dit qu'elle va appuyer notre demande d'AVSI ... y'avait pas photo !

Le meilleur pote de mon fils est parti dans l'école publique du coin ... on est bien contents de pas y avoir mis le nôtre ... ...


Alors tu vois, l'idéologie .... .... ...
StellarDrone
Le problème c'est pas l'école publique ou privée.
Le problème c'est la religion en général et l'éducation parentale.

J suis du Sud, d'une famille pas aisée, j'ai fait l'école public, on m'a laissé choisir religion ou pas etc etc ... Et j'suis ni un terroriste ni un criminel et j'ai appris le respect, j'ai des valeurs et des convictions. J vais pas éventrer mon premier camarade de classe pour un ballon de basket pas passé (marseille 11 ieme récemment).

Non, on me fera pas croire que le système éducatif y est pour quelque chose, les profs sont pas aidés, c'est certain. mais le problème se situe à la racine : Education, culture, etc ...
\"And perhaps we’ve just forgotten that we are still pioneers and we’ve barely begun. And that are greatest accomplishments cannot be behind us, as our destiny lies above us.\"

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#JeSuisCharlie : RIP 07.01.2015
Seth Rotten
Ouais c'est chaud, je pense que c'est le gros point noir de l'école publique, l'accueil des enfants handicapés, quelque soit ce handicap.
Mais j'ai les mêmes retours du privé. Je pense que vous avez seulement eu de la chance car c'est pas toujours ce discours là qu'on tient aux parents.

En ce moment sur backstage...