numero27 a écrit :
Redstein a écrit :
numero27 a écrit :
Je ne te fais rien dire du tout Red, je te livre les conneries qu'est capable de sortir Fourest ...
Mais ce n'est pas une connerie. Elle a fait un article réfléchi et équilibré sur une question difficile qui ne souffre pas l'angélisme, et tu cherches à la faire passer pour une conne mercantile en tronquant son propos... Allons, allons!
Sur cette question en particulier, c'est, effectivement une conne mercantile, et j'assume totalement mon propos, car je ne vois pas comment on peut qualifier autrement que cela la représentante d'un lobby qui possède à la fois l'argent et l'envie d'asservir une population pauvre de la manière la plus abjecte qu'il soit pour satisfaire ses petits désirs personnels.
Voir plus bas.
numero27 a écrit :
Si la greffe de couilles pouvait fonctionner je pense qu'elle militerai pour pouvoir s'en acheter une paire à un mec dans un pays ou finalement culturellement, c'est pas si grave d'être un eunuque.
8O
numero27 a écrit :
Redstein a écrit :
Numero ventisette : de quel lobby parles-tu ?
Le lobby des occidentaux qui ne peuvent ou n'ont pas envie de se faire chier à porter des gamins mais qui veulent quand même en élever avec leur patrimoine génétique, cela concerne en 1er lieu une partie minoritaires d'homosexuels, même au sein de l'inter-LGBT mais suffisamment revendicatrice pour qu'on ne puisse l'ignorer.
ZePot se demandait si d'aventure Fourest ne s'y prendrait pas comme un manche (arf). J'ai pour ma part la très nette impression que dès qu'ils ont affaire à un point de vue défendu par des homos, quel qu'il soit, les gens perdent complètement les pédales (et jpèse mes mots).
Car enfin, dans le cas qui nous occupe, les hétéros sont tellement plus nombreux que les homos qu'ils sont forcément les premiers ...et les plus nombreux... à recourir à la GPA.
Ta présentation est donc parfaitement tendancieuse... comme d'hab.
(Voir par exemple
ce qu'en dit l'Irish Times pour le Royaume-Uni :
The first thing that is clear from this study is that the majority of those having recourse to surrogacy are heterosexual couples, usually married, seeking to establish a family composed of a mother and a father with the maximum possible biological link to their child or children – a “traditional family” as understood by most people. )
Revenons donc à la question de la GPA sans encore et toujours la ramener aux zhomos, et intéressons-nous de manière globale à ces crétins d'Occidentaux incapables de se réaliser sans se photocopier, comme dirait Catherine, et apparemment prêts à tout pour arriver à leurs fins.
D'accord ? Merci. Je vais m'autociter, ça ira plus vite :
rdstn a écrit :
Oui, fabriquer des apatrides, ça n'avait que l'intérêt de caresser les intégristes dans le sens du poil.
Légaliser la GPA en France, je ne suis pas spécialement pour, malgré mon premier et habituel réflexe libertaire. Le problème est clairement celui du droit à l'enfant... incontestable dans le cas d'un couple hétéro, très contesté dans celui d'un couple homo (voir comment on a pu biaiser le débat sur la PMA).
Je suppose qu'il faudrait décider une fois pour toute si on poursuit l'incessante propagande nataliste (
et alors pourquoi interdire aux gens d'aller dans le sens de leur conditionnement ?)...
...ou si on arrête les frais. Dans ce cas, on ne légalise pas la GPA, et personne ne devrait trop y trouver à redire : non seulement tout le monde sera logé à la même enseigne, mais surtout l'enfant aura (à terme) cessé d'être le liant et l'alibi des unions entre X personnes, leur béquille et leur paravent face au néant. Dans un tel cas de figure, la PMA elle-même tomberait en désuétude.
Et pour faire bonne mesure, passkeuh cette foutue empêcheuse de prier en rond a comme d'hab à peu près tout compris et se permet de surcroît d'être limpide et mesurée (tout le contraire de ce que ses détracteurs voudraient nous faire accroire) :
Caroline Fourest a écrit :
L'interdit ne protège pas, au contraire. Comme pour l'avortement, le fait d'interdire au lieu d'encadrer ne fait que pousser vers la clandestinité, propice au plus sauvage des rapports d'exploitation. Comme elle est interdite en France, les futurs parents se tournent vers des pays moins développés et moins régulés.
En Inde par exemple, où la GPA n'est ni interdite ni encadrée par la loi. De jeunes mères porteuses volontaires, de celles qui préfèrent porter un enfant neuf mois plutôt que de se prostituer, se retrouvent quasi prisonnières de pensionnats jusqu'à l'accouchement. Elles sont payées une misère et ne peuvent pas se rétracter. Interdire la GPA en France ne va rien changer. Les pousser à la clandestinité risque de les priver de tout suivi médical. Ce qu'il faut, c'est encadrer.
Autre cas qui a, à juste titre, ému. Un couple australien a, semble-t-il, refusé de récupérer l'enfant d'une mère porteuse en apprenant qu'il était trisomique à la naissance. Là non plus, interdire la GPA n'y changera rien. Son encadrement légal, en revanche, peut permettre d'obliger ces parents à tenir leurs engagements vis-à-vis de la mère porteuse.
Car il existe une réalité que les amateurs d'interdits semblent ignorer. Il existe des parents prêts à payer des fortunes pour avoir le bonheur d'avoir un enfant et des femmes qui préfèrent enfanter que se prostituer ou crever de faim. Dans certains pays, porter l'enfant d'un couple pendant neuf mois permet de sortir de la prostitution ou de la misère, tout en rendant un couple heureux. Est-ce terrible en soi ou faut-il lutter contre les dérives de la gestation pour autrui ? Si ce sont les dérives qui nous choquent, alors il faut l'encadrer et non l'interdire. Notamment pour obliger les futurs parents à respecter le consentement de ces mères porteuses, qui doivent pouvoir changer d'avis pendant la grossesse.
L'hypocrisie n'a jamais permis d'apaiser le monde. C'est la loi qui rend les rapports marchands moins sauvages.
Reste à savoir ce que veulent vraiment les gens. Faire la morale aux autres ou lutter pour un monde meilleur, plus apaisé parce que plus régulé ? On connaît déjà la réponse de la Manif pour tous. Aux progressistes de s'éclaircir les idées. Autrement dit d'en débattre.