L'antispécisme est un humanisme

Rappel du dernier message de la page précédente :
manulonch
Saddakoh a écrit :
manulonch a écrit :
hoboy a écrit :
T'aime ça, les étiquettes, hein?


Y'a que deux étiquettes avec Red,

- soit t'es d'accord avec lui
- soit t'es un con qui ne comprend rien à rien.



Je suis perdu, c'est pas Biosmog ça ?



J'me suis dit la même chose après avoir publié le message.
Et en réalité y'en a pas mal des comme ça ici bas...
Redstein
Sauf que... voir plus haut.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Lao
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Masha a écrit :
Redstein a écrit :
Les choses bougent en Allemagne : The wurst is over ( )


C'est facile de devenir végétarien/lien quand on mange de la viande sans goût
Résultat : la bouffe végétarienne industrielle vient surtout d'Allemagne, de Belgique et de Hollande.
Heureusement c'est en train d'évoluer.
Redstein
Oui, il y a plein d'artisan(e)s qui font des trucs sympas en France. Mais bon, on en est à la préhistoire de la bouffe éthique, hein.
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Mr Park
Kandide a écrit :
Citation:
Dans un laps de temps très court, ils se sont mis à s'insulter les uns les autres", raconte Steve Nichols. "'Va te faire foutre' (Fuck off) est ce qui revenait le plus souvent.

Citation:
Plusieurs perroquets ont dû être mis à l'écart des visiteurs dans un zoo anglais, alors qu'ils s'étaient mis à insulter ces derniers et les membres du personnel du parc animalier.





https://www.bfmtv.com/animaux/(...).html


Si ils en mettent à l'adoption je suis preneur
Redstein
Tu peux en offrir un à manu de ma part ?


manulonch a écrit :
Redstein a écrit :
Sauf que... voir plus haut.


Sauf que oui, tu ne supportes pas qu'on ne pense pas comme toi.



Keep telling yourself that.
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Lao
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“La peur est le chemin vers le côté obscur. La peur mène à la colère. La colère mène à la haine. La haine mène à la souffrance.” Yoda.
Saddakoh
Comme d'habitude, prendre le temps de lire les étiquettes.

Exemple simple d'un substitut, le steak VG "cru", t'as le Herta à 4€ les 2, avec des ingrédients magnifiques, et le Soy à 3,80€ les 2, industriel bio bien plus qualitatif.

Bon perso j'aime ni l'un ni l'autre, mais c'est l'une des dernières expériences que j'ai fait, et j'ai halluciné du tarif Herta...
Lao
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De toute manière, les non-végé mangent des trucs bizarres aussi
Citation:
En France, la réglementation permet aux producteurs de jambon cuit de rajouter à la préparation du sel, de l’eau, du bouillon, de la saumure, des vins, des alcools, des liqueurs, des condiments, des sucres, des épices, mais aussi de la glace, des ferments, de la gélatine G, des aromates, substances aromatisantes naturelles ou préparations aromatisantes, des arômes de fumée, des exhausteurs de goût, du nitrite de sodium, de l’acide ascorbique, du sodium ascorbate, de l’érythorbate de sodium et du chlorure de potassium.
Franchement, j'aime beaucoup les chicons, mais, sans ce truc.
“La peur est le chemin vers le côté obscur. La peur mène à la colère. La colère mène à la haine. La haine mène à la souffrance.” Yoda.
Redstein
Tiens, un journaliste grand public qui ne devient pas con comme un manche dès qu'on cause véganisme


Citation:
Les choix des végans mettent en lumière la dissonance cognitive du reste de la population

Les militants végans sont souvent la cible de quolibets et d’injures, mais il est pourtant bien difficile de défendre le sort fait à des milliards d’animaux qui éprouvent eux aussi de la douleur et de la crainte, explique dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».

Chronique. Rarement communauté aussi numériquement minuscule aura autant fait parler d’elle. Les végans ne forment qu’une fraction de pour cent de la population française, mais leur activisme parvient à peser sur l’opinion et, d’une certaine manière, à la faire évoluer sur la question animale. Depuis moins d’une décennie, celle-ci s’est inscrite dans la conversation publique, même si une large part du monde politique y demeure aimablement sourd. Jeudi 8 octobre, la proposition de loi « relative à des premières mesures d’interdiction de certaines pratiques génératrices de souffrance chez les animaux et d’amélioration des conditions de vie de ces derniers », présentée par Cédric Villani, Delphine Batho et une vingtaine de députés, n’a eu droit qu’à deux heures d’examen à l’Assemblée nationale. Le texte n’a finalement pu être voté.

Le militantisme végan – qui repose principalement sur la médiatisation d’images insoutenables, dérobées dans les abattoirs ou les élevages intensifs – fait bouger et sensibilise l’opinion mais, de manière paradoxale, les végans eux-mêmes demeurent une catégorie méprisée, voire vilipendée, par la majorité. Le fait de refuser, outre la consommation de toute chair animale, toute forme d’exploitation des bêtes et des produits issus de cette exploitation (laine et cuir, laitages, œufs, etc.), n’est pas interprété comme la pointe avancée et nécessairement radicale d’un combat juste, mais comme une mode grotesque, une extravagance contre laquelle il faudrait lutter. Les végans sont considérés, au mieux comme des doux dingues, au pire comme des fous furieux. Et dans l’espace public comme en société, ils sont au mieux l’objet d’une curiosité légèrement malveillante, au pire la cible de quolibets et d’injures.

Ces gens sont-ils à ce point fous ? Un ouvrage collectif paru ces jours-ci sous la direction de Renan Larue (Université de Californie à Santa Barbara), La Pensée végane, 50 regards sur la condition animale (PUF, 656 p., 29,50 euros) entreprend d’explorer la question végane sous une grande diversité de perspectives et de disciplines avec, en filigrane, une tentative de répondre aux questions critiques qui se posent et ont historiquement été posées – depuis le VIe siècle avant notre ère au moins ! – à ceux qui prônent le végétarisme ou la fin de l’exploitation des animaux.

Des taux de mortalité inférieurs

« On a toujours mangé de la viande », dira-t-on. Certes. L’exploitation et la consommation des animaux sont en effet des institutions très anciennes – de même que la guerre, l’esclavage ou le patriarcat –, mais est-ce une raison justifiant à elle seule leur perpétuation ? Bien sûr, « il est naturel de manger de la viande » : les lions mangent bien les antilopes. Certes, mais quelle étrange idée de légitimer notre comportement en se comparant à des animaux ! « On risque des carences en se privant de produits animaux », ajoutent certains. En effet, mais pourquoi l’écrasante majorité des études épidémiologiques indiquent des taux de mortalité inférieurs pour les végétariens et les végans, par rapport aux mangeurs de viande ?

Ce que montrent collectivement les cinquante entrées de ce volumineux abécédaire c’est que, à la vérité, il est bien difficile d’argumenter contre un végan. Le sort fait à des milliards d’animaux qui, comme Homo sapiens, éprouvent de la douleur, de la crainte, et cherchent avec autant d’âpreté que nous à échapper à la souffrance et à la mort, est difficilement défendable. Pourquoi donner à un chat des droits que l’on refuse à un cochon ? Et surtout, quelle raison pourrait-il bien y avoir à attribuer des droits en fonction de la capacité à raisonner plutôt qu’à celle de ressentir, demande Renan Larue. Qui pour répondre ?

Erosion de la biodiversité

La colère que déclenchent les végans est sans doute le fait de la dissonance cognitive que leurs choix mettent impitoyablement en lumière chez le reste de la population. Nous autres, « carnistes », n’avons sans doute pas le courage moral de croire ce que nous savons. L’écrasante majorité des lecteurs de cette chronique – ainsi que son auteur – consomment ou ont consommé de la viande à peu près chaque jour sans trop y penser, parce que c’est savoureux et qu’on a toujours fait ainsi. Mais les mêmes ne peuvent soutenir plus de quelques secondes des images qui sortent de nos abattoirs et qui mettent crûment en évidence ce que l’industrialisation de la mort peut produire. Sur les animaux mais aussi sur les hommes affectés à la tâche de les tuer à la chaîne.

Nous pleurons la destruction de l’Amazonie, tout en remplissant nos assiettes de la chair d’animaux nourris avec le soja qui remplace là-bas la forêt pluviale. Nous nous alarmons de l’érosion de la biodiversité et du réchauffement, mais nous perpétuons une pratique qui remplace les espaces naturels et les puits de carbone par des millions d’hectares de grandes cultures dévolues à nourrir des animaux qui seront abattus sans avoir jamais vu le jour. Et sans qu’il n’y ait d’autres motifs à cela que le plaisir et l’habitude.

Se mettre à la place d’un végan, c’est probablement se sentir très seul dans un monde de fous. Olga Tokarczuk, Prix Nobel de littérature en 2018, le donne à comprendre dans l’un de ses derniers romans (Sur les ossements des morts, trad. Margot Carlier, Libretto, 2014). « Confectionner des chaussures, des canapés, des sacs avec un ventre, s’envelopper d’un pelage pour se réchauffer, manger un corps, le découper en morceaux puis le faire frire dans l’huile…, explose la narratrice au cœur du récit. Est-ce possible que ces monstruosités aient vraiment lieu ? Cette tuerie gigantesque organisée, cruelle et impassible, mécanique, sans aucun remords, sans la moindre réflexion (…) Quel est ce monde où la tuerie et la souffrance sont érigées en norme ? Avons-nous perdu la tête ? »

Stéphane Foucart
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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Jerome.A
https://www.lefigaro.fr/conso/(...)01102

Mais quelle hypocrisie de la part des clients....au contraire je trouve ca tres bien de rappeler un peu au gens que toutes les barquettes,a la base, c'est ca. (meme si ce n'etait absolument pas le but du Leclerc en question)
Erix29
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Plus de chances d'avoir du non traité après récolte.

En ce moment sur backstage...