L'avortement : pour ou contre?

Salut toi ! Ça fait plaisir de te lire.

Ah ! Ca faisait longtemps qu'on avait plus d'écho du mythe de la salope inconséquente génocidaire.

Ah ! Ca faisait longtemps qu'on avait plus d'écho du mythe de la salope inconséquente génocidaire.


Le lien m'échappe...


Bien sûr, tu as raison, tant il évident que l'humain ne crée plus de lien affectif dès qu'il vient au monde...
Tous ces enfants adoptés qui vivent des vies misérables sans s'attacher à quiconque. Allons-y gaiement ! Après avoir stoppé l'holocauste de l'avortement, sus à présent à l'adoption, dans la foulée de la fécondation in vitro !

Ecoute, c'est bien sympa de vouloir discuter de sujets profonds avec de belles idées et de belles références, mais ce que je te suggère, c'est de construire un raisonnement qui se tienne.
Déjà qu'il n'y avait pas de rapport entre l'avortement et les bébés éprouvettes, il y en a encore moins avec l'eugénisme. Ton raisonnement, en plus d'être un tissu d'idées réactionnaires, est un amalgame sans suite logique... C'est éprouvant à lire et ça n'apporte rien au débat.

Donc j'irai plus loin: si il se trouve quelques femmes qui vivent ça sans traumatismes et qui y ont donc recours régulièrement, tant mieux pour elles! C'est malheureusement pas le cas de toutes.

L
Après, si une se fait sauter par tout les mecs, là c'est à voir...c'est se décharger des conséquences.

On sait que les enfants connaissent leur mère et leur père avant même la naissance, par les voix, les bruits etc...si on les fait grandir dans de faux utérus, ils seront sans "parents".

On risque de créer un monde dystopique, comme celui présenté dans le meilleur de mondes, de huxley. En gros, on choisira des gamins qui seront +/- intelligents, comme on les veux.

Je n'ai rien lu de ce daubic mais ayant récemment été confronté à ce choix je peux vous dire que cette question n'a rien à voir avec des positions idéologiques rigides pro ou anti.
Donc les discours de principe lu vite fait sur cette page et les précédentes me font bien marrer.

Eh oui... Il suffirait d'affirmer une fois pour toute que l'avortement est strictement une question de liberté individuelle - un droit inaliénable de toute femme ne désirant pas porter à son terme une grossesse, pour quelque raison que ce soit - et on pourrait fermer.

Mais il ne manque malheureusement pas de bonnes âmes disposées à "aménager" (= supprimer) ce droit à la première occasion - ce topic en est la preuve.

Nope ce n'est pas ce que je dis.

Je dis que cet un daubic car aussi bien ceux qui comme toi pensent " l'avortement est strictement une question de liberté individuelle - un droit inaliénable de toute femme ne désirant pas porter à son terme une grossesse, pour quelque raison que ce soit " et ceux qui pensent le contraire sont dans le faux.
Sur ce sujet, ou d'autres du même acabit style peine de mort, euthanasie, il n'y a que des poistions de principes et/ou idéologiques alors que la confrontation à l'épreuve est seule arbitre.

Par principe je pense comme toi sur l'avortement et pourtant ayant été confronté au truc je m'y suis opposé fermement!
Idem je suis opposé par principe à la peine de mort mais si un type fait du mal à ma famille je serai le 1er à demander son rétablissement...

Je suppose que tu t'es opposé à ce qu'une mineure avorte ?

Bordel de couille, encore ce genre de débat en 2011... désespérant...

Il n'y a pas de réponse toute faite à ce genre de question. Il doit y avoir discussion car l'avortement peut être à la fois une épreuve terrible et un soulagement pour la femme qui le subit.
Donc tout dépend du contexte. S'il s'agit, dans le cas de la mineure, d'une grossesse accidentelle, et non désirée, et qu'en plus la future maternité ne peut pas être assumée pleinement je dirai que l'avortement est la meilleure solution.
Mais après il y a des millions de cas individuels différents donc des millions de réponses en vérité.

Il n'y a pas de réponse toute faite, mais il y a le droit dont je parlais, acquis de haute lutte par des femmes qui ont eu toutes les peines du monde à se faire reconnaître le statut d'égale des zhommes - pendant que les leurs, d'hommes, s'ingéniaient souvent à leur mettre des bâtons dans les roues.

À chaque cas particulier sa réponse adaptée, mais il n'en reste pas moins que la décision appartient à la femme et à elle seule - sauf à la considérer comme mineure, en somme.

(Et tant qu'à faire, réfléchis à ton positionnement sur la peine de mort, passke y a comme une méchante contradiction kekpart )

Pour mieux illustrer ma position imaginons 2 mecs: Mr A pro avortement et Mr B farouchement anti avortement.

Mr A est très amoureux de sa compagne avec laquelle il désire ardemment fonder une famille. Mme A tombe enceinte et lui annonce que finalement elle ne veut pas garder l'enfant.

Mr B couche avec une fille de passage dont il se fiche éperduement. Accident de capote, elle tombe enceinte et lui annonce qu'elle le garde...