L'égalité hommes-femmes

Imposer les termes du débat, c'est déjà poser un débat biaisé.

Redstein le sait très bien, quand il rejette (avec raison) le terme d'islamophobie. De mon point de vue le terme de "culture du viol" est inacceptable, autant pour "culture" que pour "viol" d'ailleurs.

perso c'est le terme "culture" qui me fout en rogne, la culture qu'on m'a inculqué pour un pédophile ou un violeur c'est "une balle", pardon zepot, mais un viol c'est un viol

encore une fois je suis encore complètement d'accord avec TimeBomb, j'ai simplement plus de mal à argumenter et à détailler, désolé red, je sors pas de la fac de lettre ou philo, mais j'essaie d'y remédier quand même un peu

Ben si ça c'est pas une belle illustration de la culture du viol !

Tu parles de mecs de 13 ans qui pensent que mettre la main dans la culotte des filles du même âge en les forçant (parce que si ils couraient, j'imagine que c'est parce que les-dites filles ne les attendaient pas les jambes écartées...) c'est un passe-temps équivalent au foot ou aux pogs.
C'est bien qu'ils ont été élevés (par les parents, la télé, les pubs, les magasines de la redoute) dans un monde dans lequel c'est drôle et approprié d'utiliser les femmes comme des objets.
CQFD.

Tu n'en faisait pas partie tant mieux, mais moi aussi étant gamin j'ai connu plus de mecs qui n'étaient pas contre abusé un peu d'une fille qui a un peu bu en soirée que ceux qui les rhabillent et accompagnent se coucher sans rien tenter...

Voilà Ne le prends pas mal damonp, mais je crois que tu comprends mal le mot culture, ou du moins ce qu'il veut dire ici.

Perso je le comprends comme le résultat de siècles (millénaires?) de patriarcat, terme fourre-tout et lui-même polémique...

Time: je comprends ce que tu dis. Je vais être honnête: ce terme, je l'ai appris de cercles féministes, d'amies qui ont elles-mêmes été violées ou abusées. Je ne me suis pas senti le droit de les reprendre sur ce terme et son choix, je ne suis pas habilité, d'autant plus en tant qu'homme (on pourrait croire que c'est par culpabilisation, mais non!). L'essentiel étant qu'elles parlent.

Après, pour être franc, je pensais plutôt faire réagir sur l'article que j'ai posté, et les chiffres qui en ressortent, qui me paraissent pour le moins digne d'intérêt. D'autant que ça vient d'Amnesty, qui fait plutôt autorité en terme d'enquêtes.

Je pense que tu as eu tout-à-fait raison de ne pas les reprendre. Et je ne peux que valider ta conclusion : l’essentiel est que la victime puisse s’exprimer.

En revanche, s’abstenir de discuter de ce terme utilisé dans le contexte précis que tu évoques ne doit pas t’empêcher de t’interroger sur sa validité et sa pertinence lorsqu’il s’agit d’envisager la problématique dans son ensemble et la recherche de solutions. Je pense comme Zepot que ce terme de « culture du viol » biaise d’emblée le débat. C’est à ce titre que je le récuse, pour les mêmes raisons que je récuse le terme d’islamophobe et son pendant d’islamogauchiste. Ces termes, on le constate assez, n’ont qu’un seul effet, diviser et rendre la discussion impossible en créant des factions opposées tout à fait artificielles (on aime bien s’écharper sur tous les sujets mais faudrait peut-être pas perdre de vue qu’a priori aucun de nous ne se réjouit de voir la violence subie par les femmes au quotidien). J’ai moi-même été parfois tenté de recourir à ces éléments de langage mais j’essaye aujourd’hui de m’imposer comme discipline de les éviter.

La différence, c'est que l'« islamophobie » est un concept nul et non avenu inventé récemment par de dangereux ennemis de la laïcité/leurs idiots utiles, alors que l'expression « culture du viol » ne fait que décrire une réalité.

https://www.marshall.edu/wcent(...)ture/

Utiliser ce terme, ce n'est pas biaiser le débat : c'est précisément le poser sur des bases saines.

Alors je cite la première ligne...



Donc on reprend pour les moins anglophiles d'entre nous : la "culture du viol" c'est :

- un environnement où le viol prévaut (je ne peux que présumer : par rapport aux autres rapports hommes/femmes) ;

- où la violence sexuelle est banalisée et excusée dans les médias et la culture populaire.

redstein : je te repose la question sans malice mais parce que je suis vraiment inquiet pour toi, tu vis où exactement et tu puises dans quelles sources pour t'informer ? Ca a l'air vachement hardcore

allez je recommence,

oui c'était des petits cons, non ce n'était pas des footeux ou des joueurs de pogs, non ce n'était pas du viol, c'était un attouchement non consentis, non je ne pense pas que ça vienne des parents, mais plus probablement de leur connerie intérieure ou de l'effet de meute parce que pou eux, en effet, c'était un jeu

je suis le genre de mecs qui raccompagnent les nanas raides bourrées/défoncées mais parfois, si je sens pas la nana, je le fais pas parce que qui sait ce qu'elle va bien pouvoir imaginer après

j'ai été aussi le genre de petit con qui a plaqué une fille contre un grillage pour l'embrasser, elle a tourné la tête que non, j'ai arrêté direct, est-ce que ça fait de moi un violeur qui rpône le viol comme un culte?

et tu veux que je te dise, j'ai eu droit à une nana qui a essayé de profiter de moi, et deux autres qui m'ont sérieusement chauffé, les trois étaient sous alcool ou drogue ou les deux, pour moi c'était niet, parce que quand une nana est bourrée ou défoncée elle n'est plus elle même, alors justement qui peut dire si ce n'est pas profiter de la faiblesse ultra consentis d'une nana? j'aurai pu mais j'ai pas voulu, et est-ce que ça fait de moi une victime? non



je comprend l'expression "culture du viol"de cette manière là: le viol cultivé comme étant naturel et à appliquer

et je pense que ce n'est pas le cas, et quand tu dis d'autant plus étant un homme, saches que des garçons et des hommes se font agresser aussi

les chiffres ne posent pas la question à l'ensemble de la nation française, qui peut mentir de surcroît ou pour qui de toute manière la question peut être pausé de différentes manières ce qui entraînerait une réaction biaisée, là dessus je rejoins ZePot

Et du coup, tu fais comment pour débattre avec qqun qui ne partage pas ces bases ?

Discuter de questions fondamentales en étant parfaitement en accord sur la façon de poser le débat, ce n'est pas courant, hein... D'un autre côté, en refusant les bases en question, vous n'avez pas l'impression de le biaiser vous-même en fonction de votre perception des choses et de votre amour-propre de mâles ?

Timebomb, tu ne « reprends » pas, tu saupoudres, tu échantillonnes... tu biaises.

Et encore une fois, on a des exemples juste à côté - je ne sais pas si les gens s'entendent parler de ces femmes qui ont l'heur ou non de leur plaire, mais dans le genre objectification, c'est gratiné

Où je vis ? « Je ne sais pas sur quelle planète tu vis, mais sur la Terre... »

Voilà, c'est ce que je disais plus haut. Redstein a parachevé son oeuvre et est allé au bout de sa "logique" : la libido des hommes est elle-même un marqueur de cette culture du viol. Y a plus qu'à nous castrer.

Dis Redstein, Tu n'as pas des plans dîners d’universitaires en socio et ou études de genres ? Ça me rappellerait mes lointains diners ufologiques à la cantine Casino des 4 temps de la Défense. Qu'est ce que j'ai pu me poiler durant ces mardis soirs d'hiver < 3

Tu vaux mieux que ça

Saint Branna président
Par contre, sur le plan gastronomique, ce serait une catastrophe :monsieurvert: