Le bravo du jour

J'aime bien le tofu alors que je ne suis même pas vegan. Et puis c'est comme tous les aliments, il suffit de savoir comment le cuisiner.

C'est quelle cuisson pour avoir un bon résultat papilliste avec des métaux lourds et des traces de cadmium, 1000/1500 degrés

Le tofu c'est un peu comme les grattes d'entrée de gamme: un fois que tu as changé le vibrato, les mécaniques, les micros, les potards et que tu as réglé le manche et repris les frettes à la lime , elle sonne ......................parce que sinon c'est de la merde!

Vous faites très pedzouilles, quand même

Non, c'est l'apanage des gens qui savent kouiziner, et qui veulent pas payer deux fois plus cher juste pour l'assaisonnement

Tu en as déjà mangé de celui-là ? (c'est délicieux, cher, mais délicieux)


La meilleure comparaison que j'ai lue c'est de faire l'équivalent avec des pâtes : servez des pâtes cuites sans sel (évidemment) et mangez les sans rien ajouter. C'est dégeu, n'est ce pas ? et encore le tofu nature on ne peut pas dire que c'est mauvais puisqu'il y a quasi absence de goût.

J'aime bien le tofu mangue/curry. On peut faire un paquet de trucs sympas avec.

Pas trop chaud sinon tu détruits les perturabteurs endocriniens.

Je suis dubitatif avec cette vidéo, pour moi les gens qui grimpent l'Everest le font à leurs risques et périls.

Les gens qui y vont, souvent avec un entraînement insuffisant, détruisent complètement l'endroit et jouent à un jeu très dangereux, passant à côté de pas mal de cadavres laissés là depuis des années.

Je ne juge pas l'acte du sherpa bien sûr, il a eu raison, mais pour moi l'Everest est un endroit qui révèle le grand égoïsme des gens qui le gravissent (la plupart du temps de riches étrangers ne faisant pas grand cas de la vie des sherpas locaux), les conditions sont si extrêmes qu'ils doivent régulièrement laisser des gens mourir à quelques mètres d'eux.

L'histoire de David Sharp est éclairante sur le sujet, 40 personnes sont passées devant lui alors qu'il était encore vivant, et peu ont tenté de lui prodiguer des soins, la majorité se contentant de le contourner pour arriver au sommet à l'heure. Sans parler de Green Boots, qui est là depuis 1996 et que les alpinistes considèrent comme un simple repaire:

Dans la "zone de la mort", c'est très risqué de sauver la personne sans se mettre soi-même en danger. C'est la logique même de l'alpinisme qui est une sorte de révélateur des contradictions de notre condition égocentrée. Il y a 150 ans, les pionniers des alpes se trouvaient déjà face à ce genre de dilemmes et les histoires de compagnons de cordée abandonnés pour sauver ses fesses sont légions. L'esprit de notre époque et le caractère extrême de l'Himalaya ne font qu'exacerber ce trait de l'alpinisme. La beauté de l'alpinisme c'est peut-être justement de souligner ces contradictions de la vie collective: on ne peut réussir qu'avec, à la fois, l'aide et le dépens des autres.

Oui mais là tu parles de gens qui cherchaient autre chose: l'aventure, l'exploit,... C'étaient, comme tu dis, des pionniers. Sur l'Everest on est plus sur du tourisme de masse, il me semble (je peux me tromper) qu'on est beaucoup plus loin dans l'égocentrisme. Le danger est bien plus grand en rapport à la difficulté mais aussi à l'amateurisme des gens, qui ne sont pas des athlètes entraînés mais des quidams qui allongent la thune pour faire des photos.

Mon frère a vécu à Katmandou, beaucoup de trekkeurs et d'alpinistes y passaient pour faire la pèche aux sherpas (et autres joyeusetés illégales). Les sherpas devaient faire ça pour bouffer, mais il ne grimpaient pas de gaieté de coeur aux côtés de ces gens que le plus souvent ils méprisaient. Certains se mettaient consciemment en danger pour assouvir les désirs de millionnaires pensant faire des promenades de santé un peu difficiles.

Non je disais qu'on trouvait ces comportements chez les pionniers, des riches anglais ou autres qui achetaient l'ascension, qui laissaient des traces dégueulasses de leur passage, qui mettaient en danger leur guide, qui n'avaient pas de sens de la solidarité. Sinon, c'est clair que l'Everest est une montagne particulière, relativement facile par rapport à son altitude/prestige, ce qui a produit ce tourisme de masse comme tu dis. Donc on atteint tous les travers de l'alpinisme à un niveau jamais rencontré avant. Mais que ce soit l'escalade de la coline d'à côté, de l'Eiger ou de l'Everest, c'est toujours aussi un exploit individuel, une aventure humaine.

Sans oublier les substances cancérigènes...

Eiger, si je ne m'amuse...