Don Guillermo a écrit :
Mon con du jour est l' invité a l' instant de l' emission de France 5 " C' est a dire "
Il est invité pour parler de la TVA dans la restauration , il est lui meme restaurateur et patron de plusieurs restos et evidemment , comme a chaque fois , le mec a tellement délegué et est tellement occupé a autre chose qu' il n' y connais rien et nous defends mal .
Pas etonnant qu' apres les Francais nous gueulent dessus avec ce genre d' avocats
Donc pour rappel a l' intention de nos senateurs adorés , entre autre :
Dans la restauration , avant la baisse de la TVA : tu payais tes matieres 1eres a 5,5 % , et donc tu la recuperais a 5,5 mais on te demandais de la payer a 19,6 , dans certaines circonstances ( farine , oeufs , lait etc etc , tous les produits de 1ere necessité ) .Seul l' Alcool etait recuperé a 19,6 en ce qui me concerne .
En clair l' état se sucrait 2 fois , une fois sur votre dos a tous ( moi y compris en tant que consommateur dans le "civil" ) et une 2eme fois sur le dos des restaurateurs .
La baisse , bien que presentée aux francais comme un privilege , un cadeau fait aux restaurateurs , etait donc en fait l' abolition d' une double commission , d' une inegalitée . Et encore sous reserves ! ( baisse des prix , augmentation des salaires ou amenagement des sites )
Evidemment , ça , l'Etat va bien se garder de la dire et il est plus facile de faire de la démagogie en stigmatisant une categorie de la population ( des paresseux en plus , c' est bien connu ) comme ont tenté de la faire les sénateurs hier soir .
Voila , ça soulage
J'ai souvenir d'une interview que j'avais réalisée avec un ancien délégué de l'UMIH qui avais pris ses distances avec le syndicat, à l'époque ou Chirac avait ressorti la TVA à 5,5% pour tenter d'enrayer la victoire du "non" à la constitution européenne. Redoutant l'ire de ses collègues, il mavait confié en "off" que les promesses d'embauche et de baisses de prix n'étaient que du flan.
Il m'avait aussi relaté la teneur d'une précédente rencontre entre les représentants de la profession et le ministre des finances de l'époque (un certain DSK), sous le gouvernement Jospin, la revendication étant toujours la même: la tva.
D'aprés ce type, DSK ne se serait même pas assis, et ne serait resté dans la pièce que le temps de dire:
Citation:
"Messieurs: j'ai bien pris note de vos revendications. Mes collaborateurs estiment qu'elles couteraient environ X milliards d'euros à l'Etat. Or les services du ministère des finances et du fisc estiment que vous détournez chaque année une somme 3 fois plus importante de l'impôt . Je n'ai donc pas l'intention de me creuser la tête pour trouver un budget, du moins tant que perdurera cet état de fait.
Merci de votre attention. Au revoir."
... Et le ministre de quitter la pièce devant une assemblée estomaquée... Mais qui n'a jamais crû bon de porter cette affront aux oreilles des médias et de créer le tollé auquel on s'attendrait de la part d'un syndicat victime de telles accusations. Un peu comme si ils savaient pertinemment que les accusations ministérielles étaient parfaitement fondées.
D'ailleurs aucun ministre digne de ce nom ne se serait risqué à les porter si elles n'étaient pas vérifiées...
Zepot, tu as ta réponse?
*: NOBODY EXPECTS THE SPANISH INQUISITION!