numero27 a écrit :
kiff71 a écrit :
... cet imbécile de Pierre Bergé...
D'ailleurs je serais curieux de savoir ce que "pro" et "anti" pensent de sa déclaration à propos des mères porteuses:
«Nous ne pouvons pas faire de distinction dans les droits, que ce soit la PMA, la GPA ou l'adoption" souligne Pierre Bergé, président du Sidaction et fondateur de Têtu. "Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence?
C'est faire un distingo qui est choquant».
- la différence c'est qu'une femme qui loue ses bras ne perd pas ses bras, par contre si elle loue son ventre elle ne gardera pas son enfant et un enfant n'est pas une marchandise.
Déjà bossé en usine ? Ça ne revient pas à louer tes bras - plutôt à te vendre corps et âme à une machine qui va broyer ton corps et tuer ton esprit.
Non, plus j'y pense, et plus je suis d'accord avec Bergé :
j'avoue ne pas comprendre le besoin d'enfant...
(l'accident de capote rationalisé en expression sacrée d'un si bel amuuur pré-divorce, par contre...)...
...mais je sais que la vie des gens, hétéros comme homos,
est aussi vide que leur tête,
qu'il leur faut la remplir coûte que coûte,
que le moyen de ce remplissage est l'inénarrable
droit à l'enfant...
et que cette marchandisation en vaut bien une autre.
La problématique est la même pour la
(création d'un statut protégeant réellement les praticiennes de la) prostitution :
indignation sélective et gesticulations hystériques
à l'évocation du plus léger changement de monde.
Et l'on peut compter sur nos bonnes âmes patronesses
(celles-là mêmes qui ont si longtemps voué aux gémonies les enfants nés hors mariage,
celles qui aujourd'hui vocifèrent
unpoupaunemôman)
pour expliquer onctueusement aux produits de la GPA
qu'ils ne sauraient être des êtres humains en état de marche,
puisqu'
abandonnés par leur génitrice.
(N'oublions pas que les bonnes âmes en question
voient le statu quo comme un jardin d'Eden
en perdition sous les assauts des "militants homosexuels",
comme le hoquetterait l'AutoquoteBot).
numero27 a écrit :
- la différence c'est que les seules femmes qui acceptent de porter par idéologie et non pas par interet financier sont systematiquement des femmes qui ont déjà des enfants ( puisque c'est la base de leur ideologie), déjà l'abandon de l'enfant au terme de la grossesse est souvent un déchirement pour la mère (mais elle a signé donc legalement elle ne peut prétendre à rien ce qui est d'une violence inouie) ensuite si tant est qu'elle le vit bien ce ne sera surement pas le cas des ses autres enfants qui vont penser que leur mère serait tout aussi capable de les abandonner eux (cette dernière idée est reprise des propos de Claude Almos, pédopsychatre)
Faux problème : une bête clause de rétractation évite
déchirement et
violence inouïe.
Quant au risque de traumatisme de la
progéniture non marchandisée de la mère porteuse, simple question d'é-du-câââ-tion...
...que dis-je, de so-ciâââ-li-sâââ-tion...
...et DIEU SAIT que les couplhétéros sont trèèèèèèèèèèèès forts à ce jeu-là