kiff71 a écrit :
@Redstein: Si mais j'avais préféré ne pas répondre parce que je t'aime bien en fait...
Et c'est réciproque.
kiff71 a écrit :
Mais puisque tu en parles, un tiers de mon temps de travail je le passe à traduire comptablement des processus industriels, pour ça il faut que j'y aille et que je parle avec les ouvriers pour comprendre leurs problématiques. Je connais la réalité de la vie d'une usine, ouvrier c'est pas un boulot très épanouissant et ça peut être dangereux si on ne respecte les règles de sécurité, mais heureusement, les bétises que tu décrivais, avec tout le talent rhétorique que je te reconnais volontiers , n'est plus d'actualité...C'était peut être encore vrai à l'époque où mon grand père a rencontré ma grand mère en 37 dans un piquet de grève...
Mes nombreux jobs d'été en usine sont loin, mais pas SI loin (années 80, plus ou moins)...
Pardon si j'ai eu l'air de brosser un tableau à la Zola, mais histoire de s'entendre a minima, peut-on aller jusqu'à "pas du tout épanouissant" ? Parce que dans les années 70/80, le travail à la chaîne restait parfaitement abrutissant (et dangereux, bien sûr, et d'autant plus dangereux qu'il était abrutissant), au point par exemple de faire rêver de leur prochain départ pour le service militaire certains jeunes déjà pris au piège... et qu'il n'a sûrement pas tant changé que ça dans certaines branches type métallurgie ou plastiques.
kiff71 a écrit :
Des boulots pires que celui d'ouvrier, j'en connais pas mal, vas t'occuper d'une personne agée dépendante par exemple, la changer lui faire sa toilette...Il faut une sacrée dose de respect de la personne humaine pour accepter de faire ça, ce qui manque cruellement à ce triste sire de Pierre Bergé et sa conception reifiante de la personne humaine....
Je ne sais pas si c'est pire, mais je sais que c'est très dur (ma mère a été aide-soignante dans un mouroir), y compris pour les pensionnaires, souvent traités comme du bétail.
Conclusion : les boulots de merde, c'est pas ce qui manque.
Pour la GPA : ce que sous-entend Bergé, c'est que les femmes qui décideront de jouer les incubateurs pour autrui seront à peu près dans la même situation de départ que celles qui finissent à la chaîne chez Renau... - jveux dire chez Great Wall Motors, ou encore sur le trottoir : elles ne sont pas nées avec une cuiller d'argent dans le c*l, et font ce qu'elles peuvent pour faire bouillir la marmite.
Et donc : pourquoi, sauf à sacraliser la procréation (mais PAS la personne humaine, comme d'hab !), devrait-on considérer qu'il y a davantage (auto-)réification à louer son utérus qu'à vendre son espérance de vie et ses potentialités tous azimuts à une multinationale... ou à une maison de retraite ?
kiff71 a écrit :
@ Fozzie :ce n'est pas toi qui, alors quon échangeait avec Cold, disait qu'il fallait se méfier des études, je te cite de mémoire "les études en psy tu sais..." ?
Ben alors on se méfie des études allant dans les deux sens...