Le Mariage Homosexuel...

Rappel du dernier message de la page précédente :
CaptainOliv a écrit :
Double post pour la bonne cause :


Citation:
Signé par le député d'extrême droite Jacques Bompard, champion toutes catégories des amendements grotesques, l'amendement N°4662 propose tout simplement d'abroger les articles 144 et 145 qui fixent l'âge légal du mariage à 18 ans. Ce qui revient concrètement à légaliser le mariage des mineurs mais également la pédophilie sous couvert de provocation contre le mariage gay.


Citation:
L'ancienne plume de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, joue la carte migratoire contre le mariage gay. Avec l'amendement N°4458, le député UMP des Yvelines propose d'amputer le projet de loi de son alinéa autorisant les couples homosexuels bi-nationaux à se marier même lorsque l'un d'entre eux est originaire d'un pays interdisant le mariage gay.

Motif invoqué par l'auteur du discours de Dakar: l’étude d’impact n'a pas anticipé "les flux d’étrangers qui pourraient vouloir venir se marier en France". Un argument repris mot pour mot par l'amendement N°653 proposé par la députée UMP Josette Pons et l'amendement N°1549 soumis par Luc Chatel.


Bonne lecture sur "l'art de faire chier son monde pour enterrer un projet de loi"


Ils en ont parlé ce matin sur Europe 1, mais ils ont relativisé en disant que c'était une technique classique de l'opposition de déposer beaucoup d'amendement saugrenues pour ralentir les projets de loi (ou comment perdre du temps avec nos impôts). Le PS et les communistes étaient d'ailleurs les champions toute catégorie avec des milliers d'amendements aussi ridicules que celui ci-dessus pour ralentir les projets de loi UMP
numero27
[quote="CaptainOliv"
Bonne lecture sur "l'art de faire chier son monde pour enterrer un projet de loi"[/quote]

La vache ! 5360 amendements ? l'opposition n'a pas chomée !
ça fait beaucoup d'arguments mais de toutes façons ....



... il risque pas de reculer !
"L'équitation n'est pas végane. Il ne s'agit pas seulement de ne pas faire souffrir les animaux, mais de ne pas les utiliser, ce qui est le cas. Une vraie interaction serait qu'un cheval sauvage vienne te voir de lui même, avec éventuellement un petit travail d'approche préalable, sans le brusquer, comme le renard et le petit prince."
Pete O'Dirty a écrit :
Redstein a écrit :
Tiens, kiff, on parlait l'autre jour d'activités humaines ni dégradantes, ni réifiantes




Les boites d'interim de province spécialisées dans l'industrie agro-alimentaires, en ont plein pourvoir de ce type de missions.
Des postes abrutissants à des cadences de shredeur, dans le froid et le bruit.


Bah n'allez pas tirer sur l'interim, l'interim est loin d'être un truc inutile.

L'interim permet aux gens de gagner leur vie, d'acquérir une expérience professionnelle, travailler en intérim ouvre des droits à la formation et a la retraite.
Après que les gens soient généralement mal payés quand ils font un boulot non qualifié soit, mais c'est parce qu'ils sont non qualifiés.
Mais il ne faut pas non plus se voiler la face et croire que les boites d'interim se gavent...
Pour un salaire brut de 10, le salarié touche 8, l'entreprise qui y recourt paie
24, 9 vont à l'agence d'interim pour couvrir ses charges et notamment les salaires des gens qui y travaillent.
Les 7 qui restent c'est des cotisations sociales.

Pour ce qui est des usines d'agroalimentaire en province, je peux te dire que
contrairement à ce que certains pensent peut être, les gens sont plutôt contents d'avoir du boulot.
Pete O'Dirty
Ouais c'est surtout des boites qui fonctionnent grâce au précaires, c'est pas joli joli...
Employés jetables du jour au lendemain et très utiles pour faire fonctionner les usines lors des grèves.
"Mets des paillettes sur ta chatte t'auras un sexe fashion"
Pete O'Dirty a écrit :
Ouais c'est surtout des boites qui fonctionnent grâce au précaires, c'est pas joli joli...
Employés jetables du jour au lendemain et très utiles pour faire fonctionner les usines lors des grèves.


Bientôt il n'y aura plus d'usines en France comme cela ou évitera ce genre de dérive
Pete O'Dirty a écrit :
Ouais c'est surtout des boites qui fonctionnent grâce au précaires, c'est pas joli joli...
Employés jetables du jour au lendemain et très utiles pour faire fonctionner les usines lors des grèves.


Mais enfin tu plaisantes !!
Vas essayer de rentrer dans une usine quand elle est en grève !
Personne ne peut aller travailler, et d'ailleurs si je suis là aujourd'hui c'est un peu grace a ça, c'est comme ça que mes grands parents maternels se sont rencontrés en 1937.
Ma grand mère était venue travailler, c'était la grève, mon grand père qui dirigeait le piquet de grève n'avait pas voulu la laisser rentrer.
Redstein
Il lui a fait du rentre-dedans.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Pete O'Dirty
kiff71 a écrit :
Pete O'Dirty a écrit :
Ouais c'est surtout des boites qui fonctionnent grâce au précaires, c'est pas joli joli...
Employés jetables du jour au lendemain et très utiles pour faire fonctionner les usines lors des grèves.


Mais enfin tu plaisantes !!
Vas essayer de rentrer dans une usine quand elle est en grève !
Personne ne peut aller travailler, et d'ailleurs si je suis là aujourd'hui c'est un peu grace a ça, c'est comme ça que mes grands parents maternels se sont rencontrés en 1937.
Ma grand mère était venue travailler, c'était la grève, mon grand père qui dirigeait le piquet de grève n'avait pas voulu la laisser rentrer.

Tu sais très bien que ne se passe pas toujours ainsi et que la grève n'est pas toujours générale.
"Mets des paillettes sur ta chatte t'auras un sexe fashion"
Redstein
Et puis à qui essaie-t-on de faire croire que ce genre de boulots de merde, c'est uniquement en intérim ?
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
@Redstein: il a commencé par la recruter au PCT dont il était membre fondateur comme son meilleur ami Georges Adda.
Il a quitté le parti en 43, le pacte germano soviétique lui avait ouvert les yeux sur la réalité stalinienne dès 40 mais c'était la guerre et il ne voulait pas que l'on le prenne pour un dégonflé..
Il a fait son autocritique et il est parti.
50 ans plus tard, ils avaient 6 enfants et 12 petits enfants.
Tout le monde n'a pas la chance d'avoir eu des grands parents communistes...
Pete O'Dirty a écrit :

Tu sais très bien que ne se passe pas toujours ainsi et que la grève n'est pas toujours générale.


Quand une usine est en grève, elle ne tourne pas...

Je ne sais pas quelle expérience tu as de ces événements, mais j'ai la mienne et elle se base sur des trucs que j'ai vécu professionnellement.
Redstein
kiff71 a écrit :
@Redstein: il a commencé par la recruter au PCT dont il était membre fondateur comme son meilleur ami Georges Adda.
Il a quitté le parti en 43, le pacte germano soviétique lui avait ouvert les yeux sur la réalité stalinienne dès 40 mais c'était la guerre et il ne voulait pas que l'on le prenne pour un dégonflé..
Il a fait son autocritique et il est parti.
50 ans plus tard, ils avaient 6 enfants et 12 petits enfants.


Intéressant, merci pour ces précisions.

kiff71 a écrit :
Tout le monde n'a pas la chance d'avoir eu des grands parents communistes...


Non... mais bon, la filiation, moi, tu sais
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
kiff71 a écrit :
Pete O'Dirty a écrit :

Tu sais très bien que ne se passe pas toujours ainsi et que la grève n'est pas toujours générale.


Quand une usine est en grève, elle ne tourne pas...

Je ne sais pas quelle expérience tu as de ces événements, mais j'ai la mienne et elle se base sur des trucs que j'ai vécu professionnellement.




Citation:
Le service minimum dans le secteur privé : il existe des entreprises où la cessation totale du travail n’est pas possible. C’est le cas des établissements privés de soins ou d’éducation. L’employeur est, alors, en droit d’imposer un service minimum et obliger certains salariés à ne pas participer à la grève.


http://www.juritravail.com/Act(...)d/597

Merci.
Au suivant.
CaptainOliv a écrit :
kiff71 a écrit :
Pete O'Dirty a écrit :

Tu sais très bien que ne se passe pas toujours ainsi et que la grève n'est pas toujours générale.


Quand une usine est en grève, elle ne tourne pas...

Je ne sais pas quelle expérience tu as de ces événements, mais j'ai la mienne et elle se base sur des trucs que j'ai vécu professionnellement.




Citation:
Le service minimum dans le secteur privé : il existe des entreprises où la cessation totale du travail n’est pas possible. C’est le cas des établissements privés de soins ou d’éducation. L’employeur est, alors, en droit d’imposer un service minimum et obliger certains salariés à ne pas participer
à la grève.


http://www.juritravail.com/Act(...)d/597

Merci.
Au suivant.



Je vais te dire un truc mais surtout ne le répète pas.
Rien de ce que tu as posté plus haut n'est en contradiction avec ce que je dis...Il y a une grande différence entre la pratique et la théorie qui veut qu'on
ait le droit de ne pas vouloir être gréviste.
Je vais t'expliquer comment ça se passe.
Quand on declenche une grève, c'est une décision collective que l'on prend par un vote a main levée. Je te conseille de jouer les fortes têtes en la
matière et de voter contre.
Tu verras ce qu'on viendra te dire sans témoin sur le parking...
Tu crois que seuls les patrons savent pratiquer l'intimidation ?
Naïf que tu es...
En revanche dans la 3e partie de ton tableau, on remarquera que l'employeur a interdiction d'utiliser des précaires en lieu et place des grévistes pour la continuation de l'activité, contrairement a ce que tu dis.
Pour ce qui est de l'autre point que tu mets en avant.
Cela est lié aux types d'activité de ces entreprises privées, l'enseignement et la santé sont des missions de service public,et le fait que ce soit des entreprises privées qui les assurent ne les exclut pas du champ d'application du service minimum (principe de continuité du service public)
C'est sans doute pour ça que la requisition est possible.

Édit: je ne peux plus poster, mon compte est bloqué comme celui de quelques autres backstagiens dont le "crime" a été d'être un peu potache.
SharkFood
CaptainOliv a écrit :

Citation:
Le service minimum dans le secteur privé


ça existe dans le public aussi.
La modération vous a bloqué sur ce sujet pour non respect de la charte du forum.
Nous vous remercions de votre compréhension.
L'équipe de modération de Guitariste.com.






(attitudes lamentables à l'UMP de Monsieur Fillon, et dans une moindre mesure de Monsieur Coppé, durant cette intervention, et à son issue ; ce qui confirme ce qu'on savait déjà sur ce dossier : il ne faut pas du tout compter sur les dirigeants de l'UMP, mais plutôt sur la société civile de gauche, pour mener le combat contre ce texte ; heureusement que Messieurs Gosselin et Mariton sont là pour relever avec brio le niveau à l'UMP).

Première séance du mercredi 30 janvier 2013:

"M. le président. La parole est à M. Bruno Nestor Azerot.

M. Bruno Nestor Azerot. Madame la garde des sceaux, madame la ministre, monsieur le président, chers collègues, j’ai soutenu jusqu’à maintenant tous les projets et tous les engagements de la gauche, mais il existe aujourd’hui une profonde confusion qui m’interpelle.

M. Philippe Gosselin. Ah !

M. Bruno Nestor Azerot. La liberté de conscience et de vote qui existe au sein de mon groupe parlementaire, le GDR, me permet d’exprimer une voix qui est celle d’un homme libre d’Outre-mer (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP) : j’en remercie mes collègues du groupe, dont les avis sont divers et très partagés sur ce texte.

Outre-mer, en revanche, la quasi-totalité de notre population est opposée à ce projet qui bouscule toutes les coutumes et toutes les valeurs sur lesquelles reposent nos sociétés ultramarines.

M. Philippe Gosselin. Chez nous aussi !

M. Bruno Nestor Azerot. Cette voix doit être entendue et comprise. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.) Nous devons exprimer cette opinion de notre électorat qui ne comprend pas ce qui se passe ici et maintenant.

M. Philippe Gosselin. Il a bien raison !

M. Bruno Nestor Azerot. Le risque est grand de plonger la population dans un profond désenchantement vis-à-vis de la politique du Gouvernement, voire de provoquer une cassure morale irrémédiable. Ce texte en effet ne donne pas une liberté supplémentaire, il fragilise au contraire le délicat édifice sur lequel se sont construites nos sociétés antillaises et guyanaise après l’abolition de l’esclavage. Il existe même, à mon sens, un risque de rupture du pacte républicain qui nous lie depuis deux siècles à la France. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)

Cette question du mariage homosexuel appelle en effet de ma part des réflexions de fond. Il est nécessaire de distinguer la question de l’homosexualité de celle du mariage gay : les confondre, comme l’ont fait certains orateurs, n’est pas honnête.

L’homosexualité est une pratique qui relève de la sphère privée (« Oui ! » sur quelques bancs du groupe UMP) : c’est une réalité qu’il faut prendre en compte et qui appelle des droits et une protection de la vie privée pour ceux qui la pratiquent.

En revanche le mariage gay et l’adoption pour les couples homosexuels relèvent de la sphère publique, en ce qu’ils bouleversent la norme en vigueur, en établissant une nouvelle norme en matière de famille, de filiation et de transmission patrimoniale. Ce chemin-là, nous ne pouvons le suivre.

Peut-on véritablement parler d’un progrès et d’une nouvelle liberté ?

À l’origine, en établissant le mariage comme institution, la société a donné un cadre juridique à une donnée naturelle : l’union d’un homme et d’une femme en vue de la procréation d’un enfant. Or, à l’évidence, il ne peut en être ainsi avec le mariage gay. Certes, aujourd’hui, le mariage est plus un « mariage-sentiment » qu’un « mariage-procréation », comme il l’était autrefois : l’enfant n’est plus la finalité du mariage, si bien que des personnes hors mariage, voire des couples stériles, peuvent avoir envie d’enfant.

La question qui se pose est donc plutôt : le sentiment doit-il donc devenir le sens nouveau et unique d’un mariage qui serait ouvert à tous les hommes et à toutes les femmes, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels ?

Doit-on révolutionner ainsi le mariage en France et en Outre-mer au risque de perdre nos valeurs fondamentales ?

Mme Nicole Ameline. Bravo !

M. Bruno Nestor Azerot. Allons-nous vers cette société où l’individualisme hédoniste (Applaudissements sur certains bancs du groupe UMP) remplacera nos vieilles doctrines personnalistes et socialistes fondées sur la solidarité, la liberté et l’égalité ?

La famille, pivot de notre société depuis les Constituants et la Révolution française, depuis l’émancipation de 1848, va-t-elle, au sens littéral du terme, exploser ?

Notre responsabilité est grande devant l’Histoire.

Moi, homme issu d’un peuple opprimé, réduit en esclavage, où le système social refusait à un homme et à une femme de pouvoir avoir un enfant et se marier légitimement, où le mariage était interdit et où il a été une conquête de la liberté, j’affirme le droit à l’égalité dans la différence et non dans le même, le semblable, l’unique ! (« Bravo ! » et applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Car enfin, au nom de l’égalité et du refus des discriminations, peut-on établir une équivalence entre tous les couples ?

Au contraire, je crois que l’on ne peut mettre sur le même plan hétérosexualité et homosexualité : un homme et une femme, ce n’est pas pareil que deux hommes ou deux femmes ensemble. Établir une équivalence, une nouvelle égalité, une nouvelle norme, c’est nier la réalité, c’est rétablir une oppression en confondant genre, sexe et pratique. (« Bravo ! » et applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

C’est un diktat de la pensée contre l’humanité vitale, contre les droits de l’homme et de la femme. Refuser cette différence naturelle, c’est refuser la différence sexuée, c’est revenir sur l’oppression de la femme et de ses droits émancipés,…

Mme Claude Greff. Exactement !

M. Bruno Nestor Azerot.… c’est instaurer une nouvelle contrainte, car il sera interdit désormais de faire la différence entre un homme et une femme, au risque d’être discriminatoire.

Et l’enfant ? Puisque deux hommes ou deux femmes ne peuvent procréer, que va t-on faire ? Pour procréer, il faut bien un homme et une femme.

M. Philippe Gosselin. Mais oui !

M. Bruno Nestor Azerot. Inéluctablement se posera la question du recours à la procréation médicale assistée…

M. Philippe Gosselin. Nous y revenons !

M. Bruno Nestor Azerot.…car ce désir d’enfants est légitime. Toutefois, ce n’est pas le droit qui refuse aux homosexuels d’avoir un enfant, c’est la nature. Pour pallier ce problème de stérilité et d’incompatibilité, on aura recours à la PMA. Où est le progrès social ? Où la liberté nouvelle ? Comment voulez-vous qu’un homme dont les ancêtres ont été vendus et chosifiés ne soit pas inquiété par cela ? (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)

M. Philippe Gosselin. C’est justifié !

M. Bruno Nestor Azerot. La gauche a le pouvoir dans cette assemblée, je suis un homme de gauche et c’est bien en tant que tel que je préfère l’humain et l’humanisme à ce que ce texte sous-entend. (Applaudissements sur certains bancs du groupe UMP.)

Alors qu’un tiers des hommes et des femmes d’outremer sont sous le seuil de pauvreté, que notre PIB est d’un quart inférieur à celui de l’Hexagone…

Plusieurs députés du groupe SRC. Cela n’a rien à voir !

M. Bruno Nestor Azerot.…et que 60 % des jeunes de moins de 25 ans sont toujours au chômage, n’y avait-il pas d’autres priorités ? (« Bravo ! » et applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Que dirai-je à ce jeune Martiniquais qui, entré dans la délinquance, est sans travail, dont les parents sont aussi sans emploi, qui est sans logement et n’a pas de quoi se nourrir, qui n’a pour seule alternative que de récidiver pour pouvoir être reconduit en prison afin d’avoir enfin un toit et à manger ?

M. Philippe Gosselin. Très courageux ! Voilà un homme libre !

M. Bruno Nestor Azerot. Que lui dirai-je demain ? Que je lui ai offert, en tant que législateur, une grande liberté : non pas du travail, non pas un logement, non pas un avenir décent et un espoir de vie, mais le mariage pour tous !

À mon grand regret, mais avec ma conviction d’homme de gauche engagé et libre, je ne voterai pas ce projet (« Bravo ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP. – De nombreux députés du groupe UMP se lèvent et applaudissent longuement) qui est attentatoire aux libertés et ne répond pas aux aspirations profondes du peuple, en particulier en Outremer.

M. Philippe Gosselin. Vous venez de rentrer dans l’Histoire, monsieur !"
"la chrétienté a aboli le christianisme" (Sören Kierkegaard).

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