Le Mariage Homosexuel...

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skynet
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Doc Loco a écrit :

D'abord, qui a parlé de "parents qui s'aiment"? J'ai parlé de parents responsables, pas d'amour (même si évidemment ça peut aider


Donc nous évoluons vers des associations de personnes désireuses de s'occuper de l'éducation de gamins. ça fait très sérieux.
Redstein
milkyway77 a écrit :
Louer son vagin, c'est être une pute.
Louer son utérus, c'est être mère porteuse.
La différence? le prix au M².


La femme étant la propriété de l'homme, il y en a toujours un que ça dérange quand elle fait ce qu'elle veut de son corps.

Si l'homme donnait la vie, il y aurait un indice Embryons chez Dow Jones et consorts...

skynet a écrit :
Doc Loco a écrit :

D'abord, qui a parlé de "parents qui s'aiment"? J'ai parlé de parents responsables, pas d'amour (même si évidemment ça peut aider


Donc nous évoluons vers des associations de personnes désireuses de s'occuper de l'éducation de gamins. ça fait très sérieux.


Je le pense, oui : c'est la seule vraie raison de contractualiser des relations humaines.

M'enfin on sait tous qu'un mariage peut très bien/finit généralement par fonctionner en l'absence de ce fameux amour que chacun définit à sa façon...
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Invité
skynet a écrit :
Doc Loco a écrit :

D'abord, qui a parlé de "parents qui s'aiment"? J'ai parlé de parents responsables, pas d'amour (même si évidemment ça peut aider


Donc nous évoluons vers des associations de personnes désireuses de s'occuper de l'éducation de gamins. ça fait très sérieux.


C'est juste différent du modèle "canonique" dans notre société.
Since1979 a écrit :

C'est ce qui va suivre qui pose problème :
- L'adoption, faut voir, d'ailleurs des psy comme Ruffo qui sont loin de pouvoir être taxés d'homophobes sont contre aussi

Perdu ! http://www.nicematin.com/socie(...).html
Ton article remonte à 2004, celui-ci remonte à 2012.
Dodo13
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milkyway77 a écrit :
Louer son vagin, c'est être une pute.
Louer son utérus, c'est être mère porteuse.
La différence? le prix au M².


Et vendre des enfants c'est du trafic d'être humain alors que vendre un nourisson c'est légal et "noble" dans certaines régions.
Rejoins-moi sur guitarmate.eu : ton complice pour apprendre la guitare dans une ambiance fun et motivante !
Doc Loco
skynet a écrit :
Doc Loco a écrit :

D'abord, qui a parlé de "parents qui s'aiment"? J'ai parlé de parents responsables, pas d'amour (même si évidemment ça peut aider


Donc nous évoluons vers des associations de personnes désireuses de s'occuper de l'éducation de gamins. ça fait très sérieux.


Bon sang, où avais-je la tête, c'est pourtant vrai que tous les couples qui élèvent des enfants s'aiment tendrement jusqu'à la fin de leur jours. Bon, c'est pas tout ça, je vais finir mon journal de Mickey et puis après une partie de jokari avant Thierry La Fronde à la télé .

plus sérieusement (quoique ...): je ne faisais que corriger des propos que mon interlocuteur m'avait mis dans la bouche sans mon consentement, éclairé ou pas.

Since1979 a écrit :
Je reprends d'ailleurs TES arguments :

- Si ce sont de bons parents qui s'aiment


Mais bon, qui parlait de mauvaise foi déjà?
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
milkyway77 a écrit :
Louer son vagin, c'est être une pute.
Louer son utérus, c'est être mère porteuse.
La différence? le prix au M².

Charb.
Don Guillermo
-Je suis pour le mariage pour tous


Ca ne me retire aucun droit , et ça donne a d' autres . Pour moi la question ne se pose meme pas a vrai dire , ça me semble une évidence .

-Je suis pour l ' adoption d ' enfants par les couples du meme sexe .

Idem , ça ne me pose aucun cas de conscience .

-Plutot contre la PMA , par principe et par experience , mais ça dépends des cas

C' est délicat d' exprimer un avis nuançé sans se faire rependre de volée quand on est plutot contre , je vais essayer de bien choisir mes mots .

La PMA pour des couples stériles ok , meme si dans certains cas l ' acharnement therapeutique me pose question , ayant eu un couple de ma famille dans ce cas là , on n' osait pas lui annonçer les naissance sachant le mal que ça leur faisait a ce couple et a cette femme en particulier a chaque fois .
En plus famille nombreuse , donc vers la 30aine pas mal de soeurs - cousines enceintes autour d'elle . Ce couple fait plusieures tentative de PMA sans succés , et ils viennent finalement d ' adopter une petite fille , mais entre temps cette femme a sans doute ruiné sa santé ( elle a arreté un traitement lourd pour essayer de faire prendre les différentes tentatives de PMA )

Comment refuser la possibilité a quelqu ' un qui de tout évidence a un désir d' enfant bienveillant , un cadre serieux a offrir , de devenir parent ? D ' un autre coté , avoir un enfant est-il un droit ?

Mon point de vue , pas de PMA si les couples , lesbiens ou non , ne sont pas stériles . Attention je veux dire pas stériles médicalement , pas par choix de vie . Mais là on se heurte a un autre probleme , etre homosexuel est-il un choix ou un état de fait ? Si c' est un état de fait alors peut on considerer un couple ayant une capacité physique de reproduction en parfait état de fonctionnement comme stérile malgrés tout ? le couple oui , mais chaque membre de ce couple non ? N ' est ce pas le cas dans le cadre des couples stériles hétérosexuels , souvent c' est l ' un d' eux qui est stérile seulement ...
Si on considère que c' est un choix de vie , alors pour moi c' est clair , choisir c' est renonçer , et renonçer a avoir des enfants hors adoption serait correlé a ce choix de vie , ça ferait partie du package , en quelque sorte

Autre chose , la stérilité étant un disfonctionnement , une maladie , donner de fait le droit a la PMA pour les couples lesbiens non stériles n' est -il pas faire un grand pas en arrière dans le regard posé sur l ' homosexualité en général ? Est - ce que ça ne va pas donner du grain a moudre aux homophobes ?

- Completement contre la GPA

C' est la limite morale que je ne franchirai pas , indépendemment du fait que les dérives sont possibles ( mais des dérives il y en a dans tout système , il faut savoir l' accepter et ne pas remettre la règle en cause pour des execptions ) . Non tout simplement , je ne peux pas souscrire au principe , ça me dérange , voila .

Mais , a partir du moment ou on accorde la PMA pour les couples lesbiens , on peut difficilement refuser la GPA pour les couples homosexuels masculins , sous peine de créer une nouvelle discrimination , non ?

Je ne suis pas croyant , je préçise
"Mais ouvres les yeux Don Guillermo " - mjolk
milkyway77
Doc Loco a écrit :
skynet a écrit :
Doc Loco a écrit :

D'abord, qui a parlé de "parents qui s'aiment"? J'ai parlé de parents responsables, pas d'amour (même si évidemment ça peut aider


Donc nous évoluons vers des associations de personnes désireuses de s'occuper de l'éducation de gamins. ça fait très sérieux.


Bon sang, où avais-je la tête, c'est pourtant vrai que tous les couples qui élèvent des enfants s'aiment tendrement jusqu'à la fin de leur jours. Bon, c'est pas tout ça, je vais finir mon journal de Mickey et puis après une partie de jokari avant Thierry La Fronde à la télé .

(...)

Donc, en fait, la nouvelle loi va permettre aux couples qui se détestent d'adopter et de battre leurs enfants en toute légalité...?
"Bon, j’ai loupé le phacochère, mais l’ornithorynque, je le sens bien." Dieu
"j'ai toujours un peu de mal quand c'est l’agressivité qui est utilisée pour faire passer un message,
aussi noble soit -il..." Skip17
"c'est cool d'avoir une modération rapide et efficace contre ces nuisibles, merci" Fannysissy
Lao
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Redstein
C'est un droit imprescriptible des couples hétéro, après tout...

...et ce Dutroux qui va bientôt sortir...
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http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Doc Loco
milkyway77 a écrit :
Doc Loco a écrit :
skynet a écrit :
Doc Loco a écrit :

D'abord, qui a parlé de "parents qui s'aiment"? J'ai parlé de parents responsables, pas d'amour (même si évidemment ça peut aider


Donc nous évoluons vers des associations de personnes désireuses de s'occuper de l'éducation de gamins. ça fait très sérieux.


Bon sang, où avais-je la tête, c'est pourtant vrai que tous les couples qui élèvent des enfants s'aiment tendrement jusqu'à la fin de leur jours. Bon, c'est pas tout ça, je vais finir mon journal de Mickey et puis après une partie de jokari avant Thierry La Fronde à la télé .

(...)

Donc, en fait, la nouvelle loi va permettre aux couples qui se détestent d'adopter et de battre leurs enfants en toute légalité...?


Tu as oublié les congeler au freezer, les violer, se les prêter ... ah ben non, les couples "normaux" n'ont pas attendu une loi pour ça.

à mal comprenant, mal comprenant et demi - franchement, vous êtes désespérants, pas moyen d'avoir un débat raisonné et raisonnable avec vous - Since1979 a au moins essayé lui


@ Don Guillermo: on a finalement des positions pas très éloignées (ce qui ne m'étonne pas tellement ).
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Fozzie a écrit :
Since1979 a écrit :

C'est ce qui va suivre qui pose problème :
- L'adoption, faut voir, d'ailleurs des psy comme Ruffo qui sont loin de pouvoir être taxés d'homophobes sont contre aussi

Perdu ! http://www.nicematin.com/socie(...).html
Ton article remonte à 2004, celui-ci remonte à 2012.


Je ne savais pas qu'il avait changé d'avis. Merci de me l'avoir signalé, je ne posterai plus le lien de l'article de 2004.
" Le mariage pour tous ! une supercherie linguistique doublée d’un mensonge !

Publié le 29 janvier 2013 par halleyjc

Merci à Michel CORBIN de nous avoir présenté cette chronique linguistique.

« Le mariage pour tous »

Une supercherie linguistique doublée d’un mensonge

Dans le concert des arguments développés par les « pour » et les « anti » mariage gay, il est une voix qu’on n’a jamais entendue : celle de la langue française.

Au cours de mes 40 années d’enseignement (collège et lycée) en qualité de professeur de Lettres Classiques, j’ai toujours attaché une grande importance à la valeur des mots. Choisir le mot exact, le « polir sans cesse » comme disait Boileau, c’est à la fois s’assurer qu’il exprime parfaitement ce que l’on veut dire mais c’est aussi s’assurer que l’on sera bien compris de son auditoire.

La polémique que suscite le projet de loi sur le mariage gay offre un bel exemple de cette dilution de la pensée dans le brouillard d’une terminologie approximative. A force de triturer les mots dans tous les sens, les mots n’ont plus de sens et l’opinion déboussolée y perd son latin. Les slogans réducteurs répercutés par les médias ne font qu’entretenir la confusion au point qu’on a parfois l’impression d’avoir perdu le sens commun.

Prenons quelques exemples :

Premier exemple : La notion de « couple » homosexuel est-elle adaptée ?

La réponse est non.


Si l’on se réfère à la terminologie du « Bon Usage », l’assemblage de deux éléments de même nature ne constitue pas un « couple » mais une « paire ». Ainsi, on dira une paire de ciseaux, une paire de lunettes et non un couple de ciseaux ou un couple de lunettes. Il en est de même pour les êtres vivants. Deux bœufs assemblés sous le même joug forment une paire de bœufs et non un couple de bœufs. Deux jumeaux de même sexe constituent une paire de jumeaux et non un couple de jumeaux. On pourrait multiplier les exemples.

La langue française nous indique clairement que la notion de « couple » repose sur un principe de différenciation et d’altérité. Le couple, c’est « un homme et une femme unis par des relations affectives, physiques » (Robert 2012). La prise en compte de la fin de la définition ne doit pas faire oublier le début. La distorsion sémantique à laquelle on s’adonne chaque fois qu’on évoque un « couple » homosexuel crée une confusion dommageable que rien ne peut justifier, pas même une évolution des mœurs. Il s’agit bien ici d’appeler un chat « un chat »

2ème exemple : qu’est-ce qu’un parent ?

La reconnaissance officielle du « couple » homosexuel entraîne nécessairement – tout le monde le sait - une modification du Code Civil. La disparition des mots « père » et « mère » au profit de la notion de « parent 1 » et « parent 2 » n’est en fait qu’une supercherie linguistique doublée d’un mensonge puisque le mot désigne étymologiquement les deux personnes (père et mère) qui conjointement sont à l’origine de toute naissance. En latin, le verbe parere veut dire « engendrer » pour le père, et « enfanter » pour la mère. Comment peut-on expliquer à un enfant que ce mot de « parent » (quel que soit son numéro) s’applique à une personne qui est totalement étrangère à sa naissance, un clandestin en quelque sorte ? La loi peut-elle cautionner ce mensonge ?

Ces deux exemples suffisent à démontrer que la terminologie avancée par les partisans de la loi n’est qu’un écran de fumée destiné à masquer une stratégie plus sournoise que les récentes manifestations viennent d’ailleurs de confirmer. Il semble en effet que les partisans du « mariage pour tous » se soient déjà engouffrés dans une brèche : l’incohérence du projet de loi :

Une incohérence interne à la loi : un « couple » homosexuel est par définition stérile. Il est donc logique que les homosexuels aient recours à des artifices s’ils veulent avoir des enfants. C’est le sens de leur revendication première : le droit à l’adoption, baptisé outrageusement « droit à l’enfant ». Le projet de loi prévoit cette disposition mais interdit la PMA (procréation médicalement assistée pour les femmes) et la GPA (gestation pour autrui pour les hommes c’est-à-dire le recours possible à une mère porteuse). Comment justifier cette contradiction alors que la loi du « mariage pour tous » est présentée comme une extension des droits ? Les récentes manifestations des partisans du mariage ont clairement démontré que les homosexuels entendaient s’appuyer sur cette contradiction pour pousser plus loin leurs exigences. Sur cette question, on note les premiers signes d’un fléchissement de la part des promoteurs de la loi. Le recours à la PMA, exclue dans un premier temps, pourrait faire l’objet d’un amendement présenté par les députés de la majorité. Cette concession, logique en elle-même, met à nu la vraie nature du débat. Le « mariage pour tous », présenté au départ comme l’objectif essentiel, apparaît de plus en plus clairement comme un simple point de passage, une étape transitoire pour obtenir « in fine » une égalité de droit pleine et entière avec les couples hétérosexuels stériles.

Comme le droit à l’adoption ne changera pas grand-chose à la situation des homosexuels, vu les réticences de la plupart des états à confier des enfants à des homosexuels, c’est bien sur la PMA et la GPA que se concentre toute la pression. Une fois acquis le droit à la PMA pour les femmes homosexuelles, comment interdire aux hommes, au nom de ce même principe d’égalité, d’avoir recours à la GPA ? Si c’était le cas, il y aurait là une discrimination incompréhensible, voire une injustice, tout à fait contraire à l’esprit même du projet de loi.

Le piège des slogans

Il est une autre supercherie linguistique qu’il convient de dénoncer et qui tient au discours même des homosexuels. Pendant longtemps, leur combat a été placé sous le signe du « droit à la différence », droit qui leur a été reconnu par l’ensemble de la communauté nationale avec la création du PACS. Aujourd’hui, le thème du « droit à la différence » a totalement disparu du glossaire homosexuel. Bizarre ! Ce virage à 180 degrés a quelque chose de surprenant et pourtant personne ne s’en étonne. Il est vrai que le slogan « le mariage pour tous » est plus rassurant et plus rassembleur que « le droit à la différence » jugé sans doute trop « clivant » pour employer un terme à la mode, un concept dépassé en tout cas que l’on range sans complexe au rayon des accessoires. Au contraire, « le mariage pour tous » sonne comme un appel à la fête, à la fusion universelle de toute l’humanité, un remake d’ « Embrassons-nous, Folleville », en somme une préfiguration du « paradis pour tous ». Qui peut résister à un tel programme ?

Malheureusement, cette vision édénique du mariage est en décalage complet avec la réalité des faits. Il est d’abord étrange que le PACS ait eu si peu de succès auprès de la communauté homosexuelle alors que cet aménagement de la législation était notamment prévu pour elle. Et si le mariage présente tant d’attraits, comment expliquer que tant d’hommes et de femmes, de la base jusqu’au sommet de l’Etat, choisissent l’union libre c’est-à-dire le non-mariage ?

Il est notable également que nombre d’homosexuels vivent leur vie le plus naturellement du monde sans réclamer nécessairement le passage devant Monsieur le Maire. Certains même s’étonnent de ce déchaînement médiatique sur une question qui leur est totalement étrangère.

Alors, au bout du compte, que penser de tout ce tapage, de tout ce galimatias ?

Pas grand-chose, sinon que derrière ces acrobaties sémantiques ou stylistiques, il y a la volonté de nier une évidence.

La négation d’une évidence :

Quel que soit le mode de procréation choisi, la naissance d’un enfant est nécessairement le résultat de la rencontre de deux cellules, masculine et féminine. La différenciation sexuelle est constitutive de l’être humain, même si les choix de vie peuvent ensuite amener certains individus à la vivre différemment. De ce fait, on ne peut admettre qu’une simple évolution des mœurs soit un argument suffisant pour modifier le statut du couple et celui de la famille, tels qu’ils nous ont été transmis depuis les origines de notre civilisation. Les Romains eux-mêmes, qui pratiquaient librement et indifféremment les deux formes de sexualité, n’ont jamais songé à remettre en question ce mode d’organisation de la famille pour une raison très simple mais essentielle : cette structure de la cellule familiale est la seule à garantir la filiation. Grands législateurs (ne pas oublier au passage que notre Code Civil découle directement du Droit Romain), ils ont toujours tenu à préserver ce socle de l’organisation sociale. Quant à l’adoption, très courante à Rome, elle a toujours été soigneusement encadrée par tout un arsenal juridique de manière à préserver l’intégrité des liens du sang. De ce fait, l’adoption n’était juridiquement admise que dans le cadre d’une famille déjà constituée et sur le modèle du couple hétérosexuel.

Jamais deux sans trois :

Mais il y a plus grave : la stérilité naturelle du « couple homosexuel » induit nécessairement l’intervention d’un tiers de l’autre sexe pour le rendre fécond. Dès lors, l’accès à la PMA ou à la GPA (quelle que soit la procédure adoptée, c’est-à-dire avec ou sans rapport sexuel) conduit à s’interroger sur la nature de ce prétendu « couple » qui ne peut assurer à lui seul son désir d’enfant. Ce qui revient à dire que le contrat de mariage que signeraient deux personnes de même sexe inclut nécessairement l’intervention prévisible d’une troisième personne. Il ne s’agit donc plus d’un « couple » mais d’une « triade », une forme d’adultère biologique accepté et reconnu par la loi. Sans parler des inévitables dérives financières qu’entraînera nécessairement la recherche effrénée de donneurs et de mères porteuses. Dans certains pays, on assiste déjà à des combinaisons multiples où les homosexuels s’adjoignent - pour un temps ou pour longtemps et moyennant finances – le concours d’une ou plusieurs personnes pour mener à bien leur projet. Nous sommes là devant le risque majeur d’une marchandisation de l’enfant et par extension de la vie humaine. L’embryon devient un objet de convoitise assimilable à n’importe quel produit de consommation. Dans un proche avenir, on peut même imaginer l’achat en pharmacie de paillettes de sperme ou d’ovules congelées qu’on pourrait se procurer aussi facilement que la pilule contraceptive ou le Viagra, le tout remboursé par la Sécurité Sociale, au nom de ce « droit à l’enfant » brandi comme un dogme par les partisans de la loi.

Au terme de cet argumentaire, une conclusion s’impose :

Le « mariage » pour quelques-uns est en fait une menace « pour tous » :

A l’évidence, l’adoption de ce projet de loi fait courir à notre société un danger d’autant plus grand qu’il est paré de toutes les vertus aux yeux du plus grand nombre. Pour employer le langage des internautes, c’est un dangereux « cheval de Troie » qu’on introduit dans la législation française. « Malheureux citoyens, quelle folie est la vôtre ! » s’écriait Laocon en voyant les Troyens disposés à introduire ce cheval maudit dans les murs de leur ville (Enéide, II, 42).

Abandonné sur la plage, ce cheval imaginé par Homère avait tous les attraits d’un cadeau des dieux. Les Troyens sont restés sourds à l’avertissement de Laocoon. Ils ont fait mieux. Pour faciliter l’entrée du cheval dans la ville, ils n’ont pas hésité à abattre une partie de leurs murailles.

On connaît la suite ! …

Il est vain d’imaginer qu’on puisse contenir toutes les dérives inhérentes au projet de loi tel qu’il est présenté aujourd’hui. C’est bien sur la notion même de « mariage pour tous » qu’il faut se battre et résister. Si cette digue saute, le risque de submersion est hors de tout contrôle.

Daniel Godard
Professeur de Lettres Classiques

Dans le cortège des partisans de la loi « le mariage pour tous », il y avait un slogan intéressant :

« UNE PAIRE DE MERES VAUT MIEUX QU’UN PERE DE MERDE »

Si l’on accepte de faire l’impasse sur le caractère outrancier et injurieux du propos, ce slogan est une aubaine !

Pour la première fois, l’union de deux femmes est reconnue comme une « paire » et non comme « un couple »

J’y vois la confirmation (involontaire) de mon analyse du mot « couple »

Les arguments en faveur du mariage homo s’effondrent d’un coup devant cette évidence.

Merci à celui ou à celle qui est à l’origine de ce slogan lumineux et providentiel ! "
"la chrétienté a aboli le christianisme" (Sören Kierkegaard).
Doc Loco
jeromeP a écrit :
Le jesusbot il m'impressionne toujours


L'habitude de débattre du sexe des anges - ça ne fait que 2000 ans que ça dure, il a de l'entraînement.
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