Citation:
Citation:
Le projet de loi "Mariage pour tous" (c'est beau comme appellation) et la plate-forme de revendication LGBT incluent-ils l'ouverture du mariage aux personnes bisexuelles et transgenres, ou bien cela est-il au contraire sans objet, la législation actuelle le permettant déjà ?
Non, ce n'est pas ce que je demandais ; et pourquoi parles-tu "restrictivement" d'un homme ? Cela peut-être aussi une femme qui "a également une préférence sexuelle pour les" femmes.
Si tu donnes ce droit multi-préférentiel, comment cela sera-t-il conciliable avec l'article 212 du Code civil qui énonce que "Les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance." ?
Dodo13 a écrit :
Donc il est impossible d'être bisexuel et fidèle ? Première nouvelle, merci de nous prévenir, on se méfiera à l'avenir !
2ème nouvelle, puisque les hétéros ont le droit de se marier et selon le même raisonnement, tous les hétéros sont fidèles ! Ca me rassure
Ps : je parle d'homme pour ne pas avoir a retaper la même chose dans le sens inverse. Mais il était évident je pense pour tout le monde sauf toi (et encore, c'est surement juste une "troll technic" que tu m'as fait là) que ma remarque était en toute généralité.
Première évidence : un bisexuel peut par définition difficilement être fidèle, sauf à être totalement abstinent au titre de l'une de ses deux orientations sexuelles.
Seconde évidence : un hétérosexuel qui s'est marié en mairie est tenu de respecter l'obligation de fidélité résultant de l'article 212 du code civil dont lecture lui a été faite lors de la cérémonie de mariage en vertu de l'article 75 dudit code.
A moins d'avoir une conception bourgeoise et Feydeau-esque de la fidélité ; conception qui pourrait, peut-être, inspirer une prochaine modification bobo de cet article 212, duquel pourrait alors être extirpé (par le biais d'un amendement écolo, socialiste, RRDP ou RDSE ?) le gênant substantif fidélité ?
La fin de ton message en revanche me rassure sur ta conception de la parité : merci de ta rectification.
"la chrétienté a aboli le christianisme" (Sören Kierkegaard).