La dépression, le suicide, sujets tabous ?

Oui 15 minutes c'est vraiment insatisfaisant pour un vrai travail psy.

On peut avoir de l'empathie ici, te dire James H ne fait pas le con, mais ça reste virtuel et très vague.

On peut parler du suicide de façon globale et sociétale (ça c'est facile, on est fort sur backstage pour ça, il y a pleins de toutologes dans tous les domaines). Mais chaque personne en souffrance est particulière, différente, avec son histoire etc... (là ça devient plus difficile) Donc, c'est pas possible, désolé de te renvoyer vers des toubibs, si tu veux sortir de cette merde.

Pas de souci Blow Up.

Plus de 200 vues en quelques heures, je dois pas être le seul que ça touche...

A défaut de répondre réellement à tes interrogations je trouve que les podcasts de cette personne ouvrent de belles perspectives.

Si ça peut aider...

https://podcast.ausha.co/inspire-expire

Excellent conseil.

Comme James, je ne crois pas que des médecins et même des spécialistes puissent vraiment aider une personne dépressive. Ce sont les proches qui nous connaissent parfaitement qui peuvent nos aider à nous sortir d'un état où le monde médical ne peut rien si ce n'est que de nous donner du Témesta.

Mais, au bout de quelque temps on s'aperçoit que ce médicament n'a pas les effets désirés. Il est devenu comme une drogue dont on ne peut se passer qu'après bien des difficultés et beaucoup de temps. On commence par ne prendre que la moitié d'un cachet, puis le quart, et l'arrêt total est sans cesse reporté, car il provoque une appréhension, une peur.

Ma dépression a commencé par une grande fatigue due à des études que je pensais supérieures à mes aptitudes intellectuelles, avec l'angoisse constante des examens. Plus je travaillais mes cours pour pallier à ma lenteur, plus je me trouvais mal. Je bossais jusqu'à minuit pour reprendre à cinq heures du matin! Et, au fil des mois et des années, je m'affaiblissais avec des maux terribles, dont un mal de ventre dû à l'allongement du gros intestin décelé par des radios.

Par hasard, j'ai cherché à me changer les idées et à m'oxygéner en pratiquant le cyclotourisme. Il se trouve qu'immédiatement je me suis retrouvé au niveau des meilleurs, et ce, sans forcer, découvrant des facilités dues à mon physique 1,80 m pour 65 kilos, à un coeur qui bat lentement (45 pulsations) et une grande capacité pulmonaire.

Et bien, cette activité sportive m'a sauvé et procuré bien du plaisir et de nombreuses satisfactions, à tel point, que j'ai pu me passer rapidement du Témesta, et j'ai retrouvé la forme et le moral!

Il te faut trouver, James, l'activité sportive qui t'apportera tous les plaisirs à la pratiquer, car si tu es bien physiquement, tu deviendras fort dans ta tête, et tu retrouveras bien vite les plaisirs de la vie.

Salut James,

Comme la plupart, j'ai eu des hauts et des bas dans ma vie, et il m'est arrivé plusieurs fois d'envisager la solution extrême de me supprimer.

Mais je suis toujours là...d'une part parce que je pense que je n'avais pas vraiment envie d'en arriver là, et d'autre part parce que j'avais le temps de réfléchir à cela, et j'ai été soutenu par les proches auxquels j'ai exposé mon désarroi... même si ça n'était pas évident sur le moment (quand on t'aide, tu ne le vois pas tout de suite, mais avec le recul, tu comprends la bienveillance dont on peut faire preuve à ton égard)

Je rejoins ce que d'autres ont pu dire ici : ce forum ne pourra pas t'aider plus que ça, et il ne pourra assurer aucun suivi de ton cas, c'est pourquoi en effet tu devrais envisager de consulter.

Quand on a des pensées suicidaires, et que comme toi on y réfléchit, c'est qu'on veut s'en sortir...et ça prend du temps..personne ne pourra en quelques phrases t'amener vers de meilleurs projets, ceux que tu sembles vouloir rechercher d'après ton post.

Bon courage, la vie vaut le coup d'être vécue

Edit : pas de problème pour en parler en MP.

Je pense que tu abordes là un sujet grave et qui n'est pas tabou mais relève de l'intime, de sorte qu'il n'est pas simple d'en parler en profondeur sur un média collectif et grand public.

Rappelons avant tout que la dépression est une maladie, pas une paresse, un trait de caractère ou une faiblesse. Dès lors, les conseils, exhortations à se secouer, suggestions d'activités et autres leçons de morale sont absolument ineptes, même si un réseau de proches de bonne qualité est une aide (mais attention à ne pas leur demander de porter un poids trop lourd pour eux).

Un traitement médicamenteux est souvent nécessaire, pour tasser les symptômes et permettre de travailler par la parole ou diverses techniques (selon la source de l'état dépressif). L'un OU l'autre ne se suffiront pas à eux-mêmes. Le mieux est donc de voir un psychiatre, pour le traitement médicamenteux et un psychologue, pour la thérapie (trois quart d'heure tous les 15 jours semblent un minimum).

Je rappelle que chaque secteur, en France, est doté d'un Centre Médico Psychologique où les soins sont entièrement pris en charge. Avec parfois des listes d'attente impressionnantes...
En libéral, un psychiatre est remboursé (à hauteur de ce que le sera un spécialiste), un psychologue beaucoup moins (le dispositif "mon psy" étant ce qu'il est... https://www.service-public.fr/(...)15522).

Ce qui est sûr, c'est qu'on ne se sort pas d'un état dépressif avec idéations suicidaires comme ce que tu décris tout seul : il te faut trouver de l'aide et le plus tôt sera le mieux.

Je suis entièrement d'accord avec ce que Moxama a dit.

+100000

J'ai 45 ans, j'ai été accompagné par des pensées suicidaires pendant à peu près toute ma vie d'adulte. Je me reconnais quand tu dis que les psys ne te sont d'aucune aide. Ma recette tient plutôt dans des règles de vie concrètes.

Il faut parler ...

Les potes c'est bien car ils te connaissent mais ce n'est pas évident de faire parler quelqu'un "utilement" pour le faire avancer. Ca nécéssite une technique d'entretien particulière ainsi qu'un certain sens psychologique. De l'empathie mais pas que ... ca permet d'avoir une oreille mais pas toujours de faire avancer correctement les choses.

C'est là où le psy rentre en scène car c'est son boulot et s'il est bon peut avoir des résultats assez rapidement.

L'Hypnose mérite d'être essayée mais il faut le vouloir, et surtout y être sensible ce qui n'est pas le cas de tout le monde.

Par contre 15 minutes de séance, à moins que ce ne soit une technique particulière çà me parait très court ... pour ne pas dire autre chose.

En général, avec les jours qui rallongent et l'éclairement qui augmente, les états dépressifs devraient s'atténuer.

Je ne peux que totalement approuver ce qu'a écrit Moxama.

Quand j'ai fait la mienne j'avais des potes qui me disaient "allez, bouge-toi le cul", "c'est dans la tête" (non ducon, c'est dans le bras...) ce genre de truc. Dès que j'en ai eu la force, j'ai coupé les ponts, 4 ans plus tard ça m'a fait un bien fou de sortir ce type de personne de ma vie.

Moi, ça durait 45 minutes.

Après, cela peut aider à une période précise.
Moi, il y a eu une période ou le psy m'a sauvé, je pense. Je me rappelle lui avoir dit à une certaine séance: je crois que sans vous, je ne serai plus là.
Après peu à peu, cela m'a permis d'explorer toute ma vie et mieux comprendre mon cheminement.
C'est vraiment important de savoir qui on est, pour par la suite faire les bons choix qui correspondent à notre harmonie intérieure... notre inconscient ou je ne sais quoi...
Important de bien connaitre toutes ses limites. Avant tout cet épisode, je n'avais pas conscience de tout cela, ni de qui j'étais vraiment.
Aujourd'hui, j'espère en savoir un peu plus. Et je sais mieux me protéger car je sais sinon...

En tout cas, depuis quelques années maintenant je n'ai plus d'horribles crises d'angoisse...
De toute ma vie, je crois que de toutes les souffrances, ces crises d'angoisses c'est terrifiant et c'est le truc le pire que j'ai vécu... Je ne rentre pas dans les détails. Je ne souhaite cela à personne.

Je sais que je ne pouvais pas rester seul à un moment critique donc j'ai essayé de voir toujours des personnes positives ou aimantes et des associations bienveillantes...

Après, aussi il faut aussi avec soi-même faire la paix et s'aimer, souvent on n'est notre pire tyran. Il faut vraiment s'aimer. Prendre soin de soi.

Certes on a plein de fêlures mais cela permet comme dans une citation de laisser passer la lumière en nous. Ce qui peut apparaître comme un accident à un moment devient peu par la suite une richesse, une compréhension globale de la vie, etc.
Et du coup, j'essaie de cultiver ma bienveillance car je comprends mieux les personnes qui souffrent. Car je sais ce que cela fait.

Faut laisser faire le temps aussi et accepter peut-être un peu cette douleur en se disant qu'il y a forcément un truc à apprendre de tout cela car plus on utilise de l'énergie à combattre cela plus on s'épuise...
Après, on est tous différent, donc ce qui fonctionne pour l'un ne fonctionne peut-être pas pour l'autre... En tout, cela permet d'apprendre sur soi-même. Le souci, c'est que tout cela est vécu extrêmement violent, enfin pour moi il en a été ainsi.