Skelter a écrit :
Redstein a écrit :
Non : c'est un point de vue tout court tant qu'on le garde pour soi.
"Être contre l'avortement"
en public, c'est automatiquement le combattre.
En admettant que ton assertion soit vraie, combattre l'avortement n'est pas pire que le défendre. Dans la mesure où la vérité vraie n'existe pas en la matière la loi est seule juge et il n'y a pas de délit "anti-avortement".
Pour moi tu es aussi extrémiste que bisrice ou jarvik. Et je te l'ai dit dès ta première réaction aux propos de bisrice.
La différence c'est les pro-life du forum sont plus ouverts à la discussion que toi.
La "vérité vraie", elle est ici :
mon corps, ma vie.
Tout le reste, c'est des siècles d'oppression et quelques accommodements récents : ton renvoi à la loi passe commodément sous silence le fait que loi a looooooongtemps été du côté des cintres et des aiguilles à tricoter.
Alors, "combattre l'avortement n'est pas pire que le défendre ?" - mais si : d’un côté on a la liberté individuelle, et de l’autre des crétins qui voudraient la fouler aux pieds.
Par ailleurs, vous êtes nombreux à confondre le
droit effectif de défendre l'indéfendable avec l'indéfendable lui-même. Parce qu’en somme, qu’est-ce qui vous dérange ? Que je considère les opposants à l'avortement comme des nuisibles ? Que j’aie le front de ne pas leur contester le droit de se faire entendre ? Ou que je me permette de leur faire pièce ?
Je trouve proprement hallucinant que des gens se voulant progressistes me trouvent
extrémiste parce que je m’oppose à la propagande de ces malades.
Encore une fois, n’est-ce pas mon droit le plus strict ? N’est-il pas honorable de prendre la défense d’un droit essentiel au bien être de la moitié de l’Humanité ?
T'es pas très net là-dessus, je trouve (d'ailleurs tu utilises le vocable puant "pro-life"). Relents de machisme mal assumés ? Ça me fait irrésistiblement penser à un mec qui ne supporte pas de ne pas avoir son mot à dire quand sa nana se met à bourgeonner…
Skelter a écrit :
EDIT:
Putain arretes de tout mélanger. où t'as vu que bisrice appelait au meurtre de medecins avorteurs ou de femmes avortées?
Où ai-je dit ça ? J’ai dit très exactement « donner des arguments aux tueurs de médecins »
Skelter a écrit :
Le mec a le droit de penser que l'avortement n'est pas hallal même si ça te donne des coups.
Il n'y a pas d'automaticité entre le rejet de l'avortement et la violence extrémiste.
Mais le mec a le droit de penser ce qu’il veut.
Il a même le droit de le dire…
…et ce faisant, de s’exposer à être reconnu pour ce qu’il est : un facho – possiblement
qui s’ignore…
Car n'ai-je point le droit de le lui dire ?
Maintenant, il aurait pu se contenter d’exposer ses scrupules moraux par rapport à une intervention qui est tout sauf anodine.
Mais non : il a choisi le terme le plus polémique, le plus agressif qui soit, et pas par hasard.
Alors oui, il a le droit de penser, et même de dire, en y mettant les formes, que l’avortement est contraire à son code moral.
Il se fera ainsi recevoir avec moins de virulence - à condition de reconnaître que ce code moral, il n’a pas à chercher à l’imposer à autrui,
ce qu'il fait incontestablement dès lors qu’il parle de meurtre.
Donc, quand tu dis « il n’y a pas d’automaticité entre rejet de l’avortement et violence extrémiste » : il n’y a pas automaticité, mais le premier porte la seconde en germe, un germe trèèèèèèès vivace…
En d’autres termes, le rejet de l’avortement
pour quiconque sinon soi-même est le symptôme d’un esprit malfaisant ou malade (bon, OK, même chose), et il tend vers une chose et une seule : la prohibition de l’avortement. Ça te va comme « violence extrémiste » ?
Skelter a écrit :
Et puis toi comme bisrice vous faites chier, vous parlez dans le vent. As tu déjà eu as prendre cette décision? Une de tes nanas a-t'elle déjà avorté de toi? Oui? Non? So shut up!
Qu’est-ce que tu en sais ? Et devrais-je la fermer dans les deux cas ?
J’ai été confronté plusieurs fois à cette situation (décisions d’avorter ET décision de garder), mais n’ai jamais eu à « prendre cette décision » pour la raison précise qui fait que tu t’excites ainsi, je pense : cette décision ne m’a JAMAIS appartenu.
Parce qu’encore une fois :
HER body, HER life.