casseoreille a écrit :
A l'époque où mes enfants sont entrés au collège, on travaillait tous les deux mon épouse et moi, les établissements laïques libéraient leurs élèves à 16h30! Dans le privé, ils avaient une étude expliquée qui les gardait jusqu'à 18h30. Nous n'avons donc pas eu le choix et aucun regret aujourd'hui.
L'enseignement était de qualité, les professeurs très motivés, jamais de grève, leçons de morale, d'instruction civique, discipline.
Lorsque mes enfants ont voulu découvrir l'enseignement laïque après le BEPC, ils ont trouvé formidable leur nouveau lycée, plus cool, avec un restaurant genre self-service moderne servant des repas de qualité. Et j'oubliais de dire , que pour leur plus grand plaisir, ils découvraient les cours mixtes.
Alors certes, il leur arrive de juger sévèrement l'enseignement privé, mais je leur rappelle qu'ils sont arrivés dans le laïque avec un excellent niveau que l'on était loin d'imaginer! Ils avaient acquis des bases très solides leur permettant de poursuivre de très longues études avec une certaine facilité.
Aujourd'hui, les parents ayant un enfant en difficulté le retirent du laïque pour le mettre dans le privé. C'est bien pour l'enfant et moins bien pour les villages qui ont du mal à conserver leur école.
J'ai connu aussi les deux enseignements que je trouve complémentaires mais je n'oublierai jamais que l'élève en difficulté était déplacé au fond de la classe en enseignement laïque, alors que dans le privé le prof allait le chercher au fond de la classe pour le mettre au premier rang afin qu'il participe mieux au travail scolaire.
Alors, actuellement un élève en difficulté bénéficie d'un PAP, je te laisse rechercher, donc en aucun cas il ne sera envoyé au fond de la classe.
Pour le fait d'apprécier que dans le privé les enseignants ne fassent jamais grève, sous entendu que dans le laïc ça t'embête qu'ils utilisent ce droit, je te laisse méditer sur les moyens qui leurs sont donnés.
Et oui c'est bien de s'émouvoir après l'attaque terroriste, mais c'est bien aussi de prendre leurs difficultés en compte.