Les faits d'actualité.

Rappel du dernier message de la page précédente :
TheStandard a écrit :
voila, celui qui le digere, je veux bien ecouter le resumé
, j'ai autre chose a foutre que de lire une definition de 1000 pages pour un fourre tout, utilisé a toutes les sauces.



Biosmog
TimeBomb a écrit :
C'est bien le problème. Des tas de gens se sont réclamés du libéralisme tout en devoyant cette doctrine. En général pour donner un semblant de respectabilité à des pratiques qui ne le sont pas. La définition wiki reprend justement un élément trop ignoré et qui n'est que le corollaire du primat de la liberté individuelle, à savoir la notion de responsabilité individuelle.


Comment tu décides qu'il s'agit d'un dévoiement ou d'une théorie conforme? Je pense que là, tu contredits l'essence même du libéralisme qui est d'être a-doctrinaire. D'ailleurs, il n'y a pas un père fondateur, mais toute une pléiade d'auteurs très divers: Smith, Hayek, Schumpeter ne sont pas souvent d'accord (pour ceux que je connais un tout petit peu)

Ensuite, pour l'écologie, je pense que le libéralisme ne peut être véritablement écologique (il peut intégrer, "digérer" des logiques écologiques, c'est très différent) , pour une raison assez simple: il ne peut tenir compte de la temporalité. L'essence du libéralisme, c'est la fixation du prix à un instant t (la fiction du commissaire priseur). Cette fixation des prix, qui est un équilibre des intérêts des acteurs en présence, peut évidemment se faire avec des anticipations (la matière première va manquer) mais elle est essentiellement statique (le prix est déterminé dans un équilibres des forces en présence à un moment précis). Or, l'écologie, le vivant donc, est essentiellement dynamique. Les choses écologiques ne peuvent avoir un seul prix à un moment donné, résultant du rapport de force des acteurs en présence, car certains de leur éléments vont varier en taille (ils sont vivant et c'est de ça dont il faut rendre compte): en d'autres termes (traduits dans l'économiques), dans la logique écologique, les choses ont plusieurs prix simultanément. Tenir compte de la vie, ce n'est pas tenir compte du dynamisme (ce que la réduction économique peut), c'est avoir une pensée dynamique (ce dont elle est incapable).

Une autre manière d'expliquer les choses, un peu réductrice mais correcte, est de dire que pour être écologique, il faut que tout être vivant puisse participer à cette formation du prix des choses: comment les générations futures (pas encore existantes) pourraient-elles le faire?
Vous battez pas, je vous aime tous
rapideyemove
2pattesnon a écrit :
rapideyemove a écrit :


843 pages, dans mon exemplaire...
Non, ce n'est pas un « Que sais–je ?»


Exactement 735 pages de texte, auxquelles s'ajoutent 108 pages de bibliographie et notes diverses... pour aller de Locke à Rawls, c'est à dire d'un John à l'autre, et éviter ainsi toute caricature.
Sans oublier les "délicieux" Milton Friedman et Friedrich Hayek.

Un "p'tit" entretien avec Catherine Audard, sur Raison–Publique.fr, pour aller un poil plus loin que Wediakiki Wediapipi...

http://www.raison-publique.fr/(...).html

Au passage, il ne sera sans doute pas inutile de rappeler que "Liberal" reste une manière extrêmement courante de nommer un citoyen de gauche, voire un gauchiste, dans ce nid si doux des États–Unis d'Amérique.
Tournure particulièrement en faveur chez Sarah Palin et dans le premier Tea–Party venu...

Bof, je file...
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.
Biosmog a écrit :


Comment tu décides qu'il s'agit d'un dévoiement ou d'une théorie conforme?
blablahh blah je t'embrouille blah blahh

Ensuite, pour l'écologie, je pense que le libéralisme ne peut être véritablement écologique (il peut intégrer, "digérer" des logiques écologiques, c'est très différent) , pour une raison assez simple: et vas y que j'etale des mots...

Une autre manière d'expliquer les choses, un peu réductrice mais correcte, est de dire que pour être écologique, il faut que tout que je vous prennent tous pour des imbeciles


ahhhh heureusement que c'est simple... parfois je me demande si je suis idiot ou si quelqu'un d'autre que toi comprends ce que tu ecris. j'ai peut etre pas les clés.
TimeBomb
Biosmog a écrit :
TimeBomb a écrit :
C'est bien le problème. Des tas de gens se sont réclamés du libéralisme tout en devoyant cette doctrine. En général pour donner un semblant de respectabilité à des pratiques qui ne le sont pas. La définition wiki reprend justement un élément trop ignoré et qui n'est que le corollaire du primat de la liberté individuelle, à savoir la notion de responsabilité individuelle.


Comment tu décides qu'il s'agit d'un dévoiement ou d'une théorie conforme? Je pense que là, tu contredits l'essence même du libéralisme qui est d'être a-doctrinaire. D'ailleurs, il n'y a pas un père fondateur, mais toute une pléiade d'auteurs très divers: Smith, Hayek, Schumpeter ne sont pas souvent d'accord (pour ceux que je connais un tout petit peu)


Il y a différentes écoles mais un socle commun suffisant pour qu'on puisse à tout le moins trancher entre ce qui répond plus ou moins à l'idée et ce qui n'y répond pas du tout.

Biosmog a écrit :
Ensuite, pour l'écologie, je pense que le libéralisme ne peut être véritablement écologique (il peut intégrer, "digérer" des logiques écologiques, c'est très différent) , pour une raison assez simple: il ne peut tenir compte de la temporalité. L'essence du libéralisme, c'est la fixation du prix à un instant t (la fiction du commissaire priseur). Cette fixation des prix, qui est un équilibre des intérêts des acteurs en présence, peut évidemment se faire avec des anticipations (la matière première va manquer) mais elle est essentiellement statique (le prix est déterminé dans un équilibres des forces en présence à un moment précis). Or, l'écologie, le vivant donc, est essentiellement dynamique. Les choses écologiques ne peuvent avoir un seul prix à un moment donné, résultant du rapport de force des acteurs en présence, car certains de leur éléments vont varier en taille (ils sont vivant et c'est de ça dont il faut rendre compte): en d'autres termes (traduits dans l'économiques), dans la logique écologique, les choses ont plusieurs prix simultanément. Tenir compte de la vie, ce n'est pas tenir compte du dynamisme (ce que la réduction économique peut), c'est avoir une pensée dynamique (ce dont elle est incapable).

Une autre manière d'expliquer les choses, un peu réductrice mais correcte, est de dire que pour être écologique, il faut que tout être vivant puisse participer à cette formation du prix des choses: comment les générations futures (pas encore existantes) pourraient-elles le faire?


Tu confonds, ou pire tu assimiles "libéralisme" et des notions de macro-économie. Ce qui ne fait qu'accréditer mon idée selon laquelle on a complètement dévoyé le sens de ce qui est à la base une doctrine philosophique et politique.
Biosmog
TheStandard a écrit :
Biosmog a écrit :


Comment tu décides qu'il s'agit d'un dévoiement ou d'une théorie conforme?
blablahh blah je t'embrouille blah blahh

Ensuite, pour l'écologie, je pense que le libéralisme ne peut être véritablement écologique (il peut intégrer, "digérer" des logiques écologiques, c'est très différent) , pour une raison assez simple: et vas y que j'etale des mots...

Une autre manière d'expliquer les choses, un peu réductrice mais correcte, est de dire que pour être écologique, il faut que tout que je vous prennent tous pour des imbeciles


ahhhh heureusement que c'est simple... parfois je me demande si je suis idiot ou si quelqu'un d'autre que toi comprends ce que tu ecris. j'ai peut etre pas les clés.


Je n'ai eu qu'une Gibson il y a longtemps, je connais très mal ces guitares. Je ne viens pas sur le topic Gibson pour dire aux gens "vas y que j'etale des mots...". Donc oui, c'est très clair pour moi que tu n'as pas les clés. C'est pas grave, on ne peut pas avoir les clés pour tout. Heureusement, on n'est pas obligé d'intervenir.
Vous battez pas, je vous aime tous
oui tu as raison je n'ai aucune raison d'intervenir, mais je me permet de donner mon avis.. ce que tu dis n'as aucun sens, c'est tellement chiant a lire qu'on a l'impression que tu maitrise. mais le plus important c'est que tu y croies.
bon c'est pas ce soir que je vais apprendre un truc, bonne soirée les mecs.
Biosmog
TimeBomb a écrit :
Biosmog a écrit :
TimeBomb a écrit :
C'est bien le problème. Des tas de gens se sont réclamés du libéralisme tout en devoyant cette doctrine. En général pour donner un semblant de respectabilité à des pratiques qui ne le sont pas. La définition wiki reprend justement un élément trop ignoré et qui n'est que le corollaire du primat de la liberté individuelle, à savoir la notion de responsabilité individuelle.


Comment tu décides qu'il s'agit d'un dévoiement ou d'une théorie conforme? Je pense que là, tu contredits l'essence même du libéralisme qui est d'être a-doctrinaire. D'ailleurs, il n'y a pas un père fondateur, mais toute une pléiade d'auteurs très divers: Smith, Hayek, Schumpeter ne sont pas souvent d'accord (pour ceux que je connais un tout petit peu)


Il y a différentes écoles mais un socle commun suffisant pour qu'on puisse à tout le moins trancher entre ce qui répond plus ou moins à l'idée et ce qui n'y répond pas du tout.

Biosmog a écrit :
Ensuite, pour l'écologie, je pense que le libéralisme ne peut être véritablement écologique (il peut intégrer, "digérer" des logiques écologiques, c'est très différent) , pour une raison assez simple: il ne peut tenir compte de la temporalité. L'essence du libéralisme, c'est la fixation du prix à un instant t (la fiction du commissaire priseur). Cette fixation des prix, qui est un équilibre des intérêts des acteurs en présence, peut évidemment se faire avec des anticipations (la matière première va manquer) mais elle est essentiellement statique (le prix est déterminé dans un équilibres des forces en présence à un moment précis). Or, l'écologie, le vivant donc, est essentiellement dynamique. Les choses écologiques ne peuvent avoir un seul prix à un moment donné, résultant du rapport de force des acteurs en présence, car certains de leur éléments vont varier en taille (ils sont vivant et c'est de ça dont il faut rendre compte): en d'autres termes (traduits dans l'économiques), dans la logique écologique, les choses ont plusieurs prix simultanément. Tenir compte de la vie, ce n'est pas tenir compte du dynamisme (ce que la réduction économique peut), c'est avoir une pensée dynamique (ce dont elle est incapable).

Une autre manière d'expliquer les choses, un peu réductrice mais correcte, est de dire que pour être écologique, il faut que tout être vivant puisse participer à cette formation du prix des choses: comment les générations futures (pas encore existantes) pourraient-elles le faire?


Tu confonds, ou pire tu assimiles "libéralisme" et des notions de macro-économie. Ce qui ne fait qu'accréditer mon idée selon laquelle on a complètement dévoyé le sens de ce qui est à la base une doctrine philosophique et politique.


La fiction du commissaire priseur est très connue dans la théorie libérale classique. Elle est de Walras. Donc tu affirmes que Walras aurait dévoyé la doctrine libérale? il faudra développer là, je crois. Ça pourrait intéresser des revues d'économie

En plus, la principale critique de cette fiction (Hayek) c'est qu'elle est justement une réduction micro-économique.
Vous battez pas, je vous aime tous
Biosmog
TimeBomb a écrit :


Ce qui tu contestes dans mon raisonnement, c'est que j'assimile complètement libéralisme et économie de marché? La politique libérale, dans le contexte actuel (et notamment dans la question de l'écologie) ne peut qu'être une recherche d'équilibre entre les acteurs économiques dont on laisse l'initiative dans un cadre minimal (taxes principalement). Et là je dis que les objets écologiques ne peuvent pas avoir de prix. L'écologie ne peut selon moi se concevoir que comme valeur supérieure. Un peu comme la personne humaine: les dépassements de normes ne devraient pas être négociables en terme de taxes, les avancées devraient être promues différemment. L'écologie devrait être un domaine moralement sacré et socialement pénal.
Vous battez pas, je vous aime tous
TheStandard a écrit :
ahhhh heureusement que c'est simple... parfois je me demande si je suis idiot ou si quelqu'un d'autre que toi comprends ce que tu ecris. j'ai peut etre pas les clés.


Voici une clé pour comprendre :

Invité
Biosmog a écrit :


. L'écologie devrait être un domaine moralement sacré et socialement pénal.


Honnêtement, ça fout la trouille cette formule ... et pourtant je n'ai pas de doute sur toi (ton honnêteté)....
Invité
TimeBomb a écrit :
quantat a écrit :

Je crois pas ... j'ai fait le même chemin qu'Esmeraldd et je n'ai plus la moindre confiance dans quelqu'homme politique que ce soit, et moins encore s'il affiche des idées qui semblent "généreuses"... pour autant je voterai pas pour l'extrême droite (sauf si Hitler revient, il était trop "chou" avec sa petite moustache)

ET puis l'"identité" en général, c'est qu'un "fantasme" ... alors l'"identité politique" ... chuis sceptique...


Pour éviter tout éventuel malentendu je ne visais pas Esmeraldd ou qui que ce soit de précis. Mais le discours "on a tout essayé à part l'extrême-droite, alors pourquoi pas", il existe (y compris ici-même).

Avoir confiance ou non en quelque homme politique que ce soit, c'est une chose. Mais notre quotidien est aussi fait de gestes au contenu "politique" (les choix de consommation par exemple), 1) d'où l'intérêt d'une réflexion et d'un positionnement qui va au-delà du dégoût que la chose publique institutionnalisée peut susciter en nous.

2) Pour l'identité est un fantasme, faudra préciser ta pensée par contre (mais je sens déjà qu'on ne va pas s'entendre là-dessus ).


1) ça d'accord ....je crois même que c'est la seule vraie "politique"

2) Le principe d'identité dit "x = x"
Rien qui ne me soit pus étranger que l'impossibilité d'être en contradiction avec moi même...

Notre identité symbolique se tisse et se manifeste dans les discours qui nous portent... à moins d'être pris dans un discours immuable, pas moyen de m'assurer de ce que serait mon "identité"...
Et l'identité imaginaire n'est .... qu'une image

Ce qu'on appelle "identité" fluctue au gré des interactions... si elle ne fluctue pas c'est que j'ai dressé entre l'autre et moi une barrière infranchissable (the Wall)
Skelter
Bertrand69 a écrit :
Bravo les écolos et les journaleux présents: http://www.sudouest.fr/2015/11(...)4.php


Moi je ne porte que des boxers. Le slip c'est vulgaire. Ce type n'a aucune classe
"Sans une faciale de temps en temps, peut-on réellement parler d'amour?", Ben.oît

#Free the nipple!
#FreeMissDaisy
Invité
Si justement, il est cohérent esthétiquement. Il est classe pour un paysan Landais.

En ce moment sur backstage...