san pedro a écrit :
Sans doute. Sauf que ton raisonnement me dérange fodnamentalement.
"la solution qui me va, c'est celle qui me coute le moins cher", ça veut dire qu'on peut tout aussi bien laisser les gens crever de leur cancer, de leur sida, de leur vieillesse, de faim s'ils n'ont pas d'emploi... Et à ce rythme, pourquoi une école publique, un hopital public, etc ? Si tu savais ce que ça nous coute.
Et encore, je te parle pas des handicapés, et du coup d'un fauteuil pour la collectivité.
Bon, j'arrète la liste de ce qui nous coute cher. Elle est interminable. Elle est indispensable au fonctionnement d'une collectivité humaine à notre échelle.
A mon sens, prendre en toute chose la solution qui coute le moins cher, c'est soit de l'inconscience, soit de l'individualisme forcené. Et te sachant réfléchi, je ne peux croire que tu aies tenu en toute conscience un tel raisonnement.
La question n'est pas de savoir ce qui coute le moins cher à la collectivité, mais de ce qui est mieux pour elle, sinon, on nie le sens même de cette collectivité. (et on remarquera que je ne prends pas position pour ou contre la dépenalisation)
Bien evidemment comme precisé plus haut et hier egalement dans un post , je me fait l' echo d 'un raisonnement qui n' est pas le miens , celui " DU " pragmatique , que je ne suis pas
Les problemes de santée publique , du statut des Handicapés dans notre societée , je pense que mon passé dont j' ai parlé de nombreuse fois a ce sujet ne laisse pas de doutes sur mes valeurs et sur mon avis concerant tout ça .
Mais pour faire avancer le truc , c' est pas mal de voir les choses sous des angles extremes pour voir les limites a ne pas franchir dans un sens ou dans l autre , se faire l avocat du diable quoi