Bobba a écrit :
Bref ce qu'il faut retenir, c'est que c'est la vitesse qui tue.
Les assoss de motard et de defenseurs de la vitesse jouent sur le fait que la vitesse n'est pas un éléments déclancheur d'accident, mais un facteur aggravant. Il n'empeche que ce qui tue, c'est le choc. Erreur de conduite ou pas.
Rhôô le vilain préjugé
.
Donc les assos de motards sont à mettre sur le même plan que les "assos de défenseurs de la vitesse"... Déjà, je savais même pas que des assos de "défenseurs de la vitesse" existaient. Ensuite, je n'ai jamais vu une asso de motards défendre la vitesse... Enfin, considérer la vitesse comme élément déclencheur ou facteur aggravant, il me semble que c'est dans les deux cas la reconnaître comme un facteur accidentogène élevé.
Quelques éléments de réflexion intéressants:
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une étude sur les accidents de motos menée sur 5 pays européens (2005). Pour ceux qui auront (malheureusement) la flemme d'y jeter un oeil:
- Dans 50% des accidents voiture/moto, l'automobiliste est en tort ( et dans ce cas, 70% n'ont tout simplement pas vu le motard)
- Dans 75% des cas, la vitesse de déplacement du 2-roues au moment de l'impact est inférieure ou égale à 50km/h
- 5,4 % des cas ont été causés par une vitesse du 2-roues supérieure ou égale à 100 km/h
- 72% des accidents ont lieu en zone urbaine...
En gros, l'accident moto/voiture type c'est en ville, en respectant les limitations avec les torts à 50/50.
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Le point de vue (assez ambigü) de la Sécurité Routière Française et qui revient sur l'étude ci-dessus.
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un étude très intéressante, commandée par la sécurité routière (qui présente l'inconvénient de porter sur un échantillon de...80 accidents).
Quand on met tout cela en parallèle avec les politiques de sécurité routière en France, on mesure le fossé entre les déclarations purement politiques et la réalité. Fin de la longue parenthèse, pouvez reprendre la sieste...
"My baby wants to rock'n'roll..."