Vous et l'alcool

C'est encore la faute des juifs ... pourquoi ça ne m'étonne pas?

On a dû passer par des phases similaires... mais on est sur la bonne voie maintenant . De toutes façons, il n'y pas d'alternatives à l'abstinence pour des gens comme nous, on est allé trop loin avec l'alcool, rien ne saurait jamais plus être comme avant avec ce produit.



D'accord avec toi. L'alcoolisme est difficile à admettre, à soi-même et à son entourage, car il est porteur d'une image très négative: quelqu'un de faible, sans volonté (ce qui est faux)
On se trouve toujours des bonnes excuses pour ne pas admettre la réalité.

@Nico&PaulBoogie: je pense que pour se libérer d'une dépendance, il faut justement en trouver une autre "besoin", plus positif. Sport, littérature, art plastique, musique? Parce que ça n'a pas l'air très rigolo, le weekend devant la télé… qu'avez vous trouver d'autre pour "remplir" ce que comblait l'alcool?

PS: "Un alcoolique est quelqu'un qui boit autant que vous et que vous n'aimez pas."

Reporter le temps que l'on passait à boire sur une autre activité a ses limites, car ça peut aussi devenir un moyen de fuite.
Il y un travail à faire sur soi-même avec un psychologue et qui doit mettre en évidence les raisons profondes qui nous poussent à adopter un comportement addictif.
Un bon complément du travail psy est un travail corporel type yoga, shiatsu, ça fait du bien pour se sentir zen.
Tout cela aide à mieux se connaitre, à détecter les tensions ou les stress à la base et les travailler en amont plutôt qu'en aval.
Voila le travail, je n'en suis qu'au début (3 mois que j'ai arrété l'alcool)

Ah oui, je la connais, la dernière fois qu'on l'a vue elle trainait vers Reims...

Pour le Meth, faudrait demander à Debal', vu qu'il dit qu'il dit tout le temps qu'il prend du "speed", et que c'est la même chose (juste un nom différent)..

Non le "speed" ce sont juste des amphétamines. la meth-amphétamine est une forme particulière d'amphétamine qui est beaucoup plus nocive que les amphet classiques en cachets. D'ailleurs, la plupart du temps ça se fume.

... déjà que le speed c'est une belle saloperie...T'imagines les dégats des meth...

De toute façon c'est idiot d'essayer de "classifier" les drogues: à mon avis on est tellement différents face à la drogue qu'on a tous un "classement" personnel qui n'est pas celui du voisin. Le seul classement digne de ce nom c'est dire que quel que soit le produit c'est bien de la merde et qu'il vaut mieux ne pas y toucher...

Ça parait tomber sous le sens mais je connais des tas de consommateurs "récréatifs" qui sont incapables d'admettre cette simple évidence...

Cette année un de mes meilleurs potes y a laissé sa peau: ben croyez-le ou non, ça n'empêche pas bon nombre de camés de son entourage de continuer à faire une certaine apologie de la came, de tenter de hierarchiser ou de relativiser les consommations, d'enrober le tout dans un """discours""" pseudo-médical, psychologique, voire politique....

C'est particulièrement affligeant.

Ou peut-être sont ils fort conscient de leur addiction, des problèmes de santé que ça va tôt ou tard leur poser et de la situation problématique dans laquelle ils se trouvent... Mais qu'il préfère encore ça a affronter leur vie chiante qui sera chiante quoi qu'il arrive, et du coup se parent d'un masque de déni pour donner le change aux donneurs de leçons (je dis pas ça péjorativement ou pour toi en particulier).
Je suis pas sujet à la dépression (des fois je me dis "heureusement") mais par contre j'ai souvent de gros problèmes d'anxiété difficile à gérer, et même si je n'irais jamais dans cette direction, je me dis que vivre "high" H24 ça doit être pas si mal, et je peu comprendre ce choix.

Oh je ne leur donne aucune leçon: je prend un soin particulier à éviter ces gens. Je crois que si je me laissait aller à leur donner quelque-chose, ce serait plutôt des coups de pompes dans les dents ...

oh we can do drugs.. its not as if we were watched by the spanish inquisition...

Mouais, avec l'héroïne peut-être (et encore j'en doute mais bon, jamais essayé) mais l'alcool... de la même manière que les joints qu'on peut fumer à 40 ans ne font pas le même effet que les premiers qu'on a fumé à 17 un alcoolique n'est pas "high", il alterne juste les descente et les états d'ébriété moroses, et j'en connais peu qui ont le vin gai. La difficulté la plus importane je crois à laquelle font face les toxicos (que ce soit à l'héroïne ou à l'alcool) c'est que le produit occupe une place tellement grande dans leur vie, qui tourne toute entière autour, qu'il élimine tout ce qui ne le concerne pas et si on enlève ce produit leur vie ressemble d'un coup à un gigantesque terrain vague effectivement bien déprimant, ils doivent tout reconstruire, repartir de zéro, pas facile.

C'est exactement ça.

D'ailleurs, qui en parle le mieux, Lou Reed bien sûr :

Heroin, be the death of me
Heroin, it's my wife and it's my life

Bah écoute j'ai quelqu'un de très proche dans mon entourage qui a été accro au "speed" pendant plusieurs années, et elle achetait sa drogue en cristaux, la concassait en poudre et la sniffait. C'est juste la façon de le prendre qui est différente...

Et wikipedia te le confirmera:

Oui, il est très difficile de se déclarer alcoolique. On trouve toujours un prétexte, un argument pour ne pas se l'avouer à soi-même mais également aux autres. "non, on a une consommation normale, un peu excessive mais pas bien plus que les autres. Et qu'on arrête quand on veut bien sûr!". C'est pas du tout le cas.
Mais le premier pas vers la guérison (car l'alcoolisme est une maladie) est de reconnaître notre addiction. Sans ça, inutile de tenter quoi que ce soit.
Reconnaître cette addiction, c'est avouer une honteuse faiblesse. Car l'alcoolisme est souvent synonyme de déchéance sociale, de marginalisation... et évidemment on ne veut pas être considéré comme un "déchet de la société". Et comme le dit Nico, c'est également avouer un manque de volonté, avouer que l'on est l'esclave d'un produit, on donne une image faible et négative de nous même, à notre entourage notamment à nos proches.
Et il est clair que notre addiction transformé en abstinence peu resurgir à n'importe quel moment... donc il faut absolument mettre à l'écart les situations à risque pour quelques temps : Bistrot, soirée entre potes, fêtes... et ne pas hésiter à dire aux gens que, si toutefois la soirée est "inévitable", ce serait bien de pas trop nous mettre des bouteilles sous le nez histoire de passer une bonne soirée, ne pas être tenté. On a le droit de se faciliter la tâche quoi !

A mon avis une des phrases les plus censées de ce topic. Ca fait bien longtemps que cette "culture" me débecte. On n'a pas mieux à faire de sa vie (remarquez le coté négatif de l'expression) ?
Classifier non mais connaître, oui. Il est sain que les scientifiques cherchent à comprendre.........
J'irai même plus loin. A partir du moment où on fait un choix de vie pour soi, il n'y a aucune honte à l'exposer (suivre la beaufitude ne me parait pas très enrichissant). Boire de l'alcool est un choix de vie par défaut correspondant à la culture ambiante, mais ce n'est pas un choix rationel. Choisir de ne pas en boire est une décision personnelle qui est plutôt, à mon avis une marque de force.
L'alcool est la seule drogue agissant sur la conscience autorisée en occident (au passage merci aux lobbies alcooliers ). Je ne trouve pas que ce soit une raison suffisante de l'utiliser.