zoemix a écrit :
et si tout simplement, "devenir adulte social" signifiait en partie "renoncer à la musique" ?
(je ne dis pas que je suis d'accord avec ça, hein...)
A exemple, contre-exemple. J'ai passé mes études et ma jeunesse à regarder et écouter les groupes de mes potes.
Je dois être né à Genève parce que, durant tout ce temps, l'étincelle d'un embryon d'envie d'essayer ne m'a jamais traversé l'esprit.
Le déclic est venu à 30 ans. Et la musique comme d'autres passions, est souvent accompagnée de changements majeurs, comme le dit Busty, souvent incompatible avec la bourgeoisie et autres valeurs stables de droite catholique.
L'année où je me suis mis à la musique, j'ai déménagé, viré ma nana et démissionné de mon taff.
Depuis, j'ai pu constater également, que mes pics d'inspiration et de production correspondaient plus avec mes périodes d'inter-contrats ou de précarité professionnelles. Dans la sphère privée, même topo. Les périodes de stabilisations coïtales sur fond de relation suivie et normalisée correspondent à une activité musicale moins dense et hardcore que les périodes d'études socio-démographiques hasardeuses à débouchés horizontaux ou avec hotesses commerciales à relation tarifée.
In Stingray We Trust