Croire
Je n'ai jamais cru en rien mais aujourd'hui, j'aimerais croire en toi petite étoile, j'aimerais te croire. Voyez-vous ce vent, ce vent mélancolique, ce vent musical qui dévale, qui avale nos rêves. Je n'ai plus la force de combattre, mais je peux encore faire semblant. N'est ce pas ça l'important. Encore au jour d'aujourd'hui, j'en ai des sévices.
Voila, ce qui reste ici, des effets secondaires. Je m'ennuie de ce profond silence. Je caresse ta main virtuellement. J'ouvre une autre dimension et j'y passe mon corps, membres après membres. J'avance, malgrés moi et face à moi cette ombre, toujours la même. Innacessible. Je reviens, je me réveille, j'essuie les sanglots écoulés.
J'ai contemplés toutes les nuits ces pensées obscures, ces idées noires menant au désespoir. Je veux m'enfuir, quitter. Je veux envoler mon esprit. Donne moi ta main, partons à la rencontre du désir. Suis moi, même si je ne sais pas où je vais.
Je n'ai jamais cru en rien mais aujourd'hui, j'aimerais croire en toi, broyer un peu moins de noir. J'aimerais te croire. J'aimerais croire au lendemain, au destin, au bonheur, au réel. Mais, dis moi, où il méne ce chemin ? Allez ! Fais moi croire, percevoir et croire encore et encore. Je veux te croire, je veux y croire. Fais moi croire !
J'ai oublié
J'ai oublié de respirer
J'ai oublié que j'étais en vie
J'ai oublié que ce monde tournait
J'ai oublié de me préparer
J'ai oublié les bons mots
J'ai oublié de payer
J'ai oublié de sourire
J'ai oublié de penser
J'ai oublié de réfléchir
J'ai oublié d'oublié
J'ai oublié la joie
J'ai oublié la vie
Par ci, par là
J'ai oublié
Prés de la limite
J'ai oublié
Je me suis oublié moi-même
J'ai perdu les notions
Par ci, par là
J'ai oublié
Au bord de la crise
J'ai oublié
Bienvenue
Salut toi, jeune garçon. Bienvenue sur ce monde ingras. Je ne suis pas sur que tu y trouvera ton bonheur. Je ne suis pas cet endroit soit parfait. Bonne chance à toi. Bon combat, ça ne fait que commencé pour toi et ça continuera pour d'autre. Tant que les heures passent.
Ici, tu rencontras de bonne personne et de mauvaise âmes et encore d'autres que tu croiras bon mais qui sont de vrai crétin. Avec l'expérience, tu apprendras surtout à te connaitre toi-même, ça prend tu temps. Te voila, ici, sur cette route où reigne une odeur insuportable. Pourtant, toi, tu n'as rien demandé mais moi non plus. Que veux tu y faire ? Tant que les heures passent.
Sur ce monde, on s'alligne, on ne dit pas un mot, on suit les ordres et on créve. Tu crois être entouré, mais ici, jeune garçon, tu vis tout seul, chacun pour sois, en voila de la solidarité, n'est ce pas ? Ici, les cris et les pleurs résonnent mais personne ne volent sur les toits comme sur ton écran couleur. Tant que les heures passent.
Autour de toi, les gens tu les voient pleurer, saigner et rirent pour masquer tout ça. Mais toi, un jour tu y arriveras aussi, tu feras comme eux. Jeune garçon, bonne chance à toi, garde tes espoirs, continue de rêver, c'est le seul moyen pour s'évader d'ici. Tant que les heures passent.
Tic-tac
Mon corps tout entier tremble. J'ai plus la force. Si seulement mon coeur pouvait s'arrêter de battre. Si seulement tout pouvait s'arrêter. Je crois que j'ai observé les limites d'un peu trop prés. J'ai envie de bousiller cette pendule qui tourne, encore et encore. J'ai envie de voir le bout du chemin. Aujourd'hui, je n'ai plus la confiance, la confiance en vous, la confiance en moi-même.
Je suis confus, perdu seul vec moi-même dans un tourbillon dépressif. Rouge vif. J'en ai des sévices. J'ai vu des millions de poussiéres me passer entre les doigts. J'ai croisé la mort et même elle, elle ne m'a rien appris. Que ma respiration s'arrête, je le souhaite. Que mon dernier soupir résonne.
Je ne comprend plus rien à ma vie. La valse des mirroirs ne m'a renvoyé que des mauvais reflet. Elle m'a fait entrevoir que je perdais peu à peu l'espoir. Mes sourires deviennent rares et quand ils apparaissent, ils cachent quelque chose. Je n'ai plus l'envie de me battre contre un ennemie invincible, contre un ennemie qui n'en vaux plus la peine. Je veux, dés à présent plonger, m'effrondrer dans mon état maladif, dans ma folie qui n'est que parasyte.
Je n'ai plus à dire. Je n'ai qu'à continuer de souffrir. En veux tu en voila de la joie. Liberté, égalité, fraternité : mon cul ! Je vais briser les chaines de cet endroit obscur. J'ai bien l'attention de passer de l'autre côté du mur, quitte à encore m'y faire exclure. Dieu tout puissant, créateur de rien je te méprise, je te crache à la gueule. Je vous souhaite à tous davoir la vérole, de crever au soleil couché. N'est-ce pas ça le bonheur ?
Maintenant, je deviens ennuyant. Et encore peut-on être ennuyant quand on est pas écouté, quand on est pas lu, compris. Non, je ne pense pas.
Downer
Faire. Défaire. Refaire encore une fois, puis défaire. Commencer. Recommencer. Terminer, puis reprendre ainsi se résume les journées, mes journées, les votres.
Changements d'humeurs, étranglement social. Perte de consciance. Moralités à en pleurer de rire, conneries.
Détesté. Détestable. Aimer à mourrir, mourrir d'amour. Passer sa vie à oserver, à se morfondre et puis se dire que demain sera mieux, peut-être. Incertitude. Désaccord.
Demander n'est pas voler mais demander n'est pas résultat d'une réponse. A en croire ce qu'on voit, à croire que se qu'on voit. On finit par trouver la vérité et les mensonges.
Au loin, toujours quelques échos. Il me semble qu'on est pas les seuls ici. Il doit y avoir un autre bout de terre. Mieux qu'ici ? Peut-être. Pas sur.
Faire. Défaire. Refaire encore une fois, puis défaire. Commencer. Recommencer. Terminer, puis reprendre ainsi se résume les journées, mes journées, les votres.
A l'envers, à l'endroit...
Demain, c'est quoi ?
Le monde pourait bien s'écrouler, qu'est ce que tu veux que j'y fasse. Ca arrivera bien un jour, moi, je n'y verrais rien. J'ai trop vu, pour pouvoir remarquer quelque chose d'autre, de pire. Tout pourait tomber en miettes, s'écrouler autour de moi, autour de nous. Moi, je n'y verrais que du feu, je ne verrais que tes beaux yeux. Je n'y ferais même pas attention, ça fait bien trop longtemps qu'il est sur le bord, prés à tomber. Et alors ?
Avec mon petit bout de vie, avec mes quelques années passées, j'ai vu des choses et il y en a d'autre que je n'ai pas vu ou alors que je n'ai pas voulu voir. Jusqu'à maintenant si je devais tirer le bilan, je résumerais que rien n'est parfait, même si on a l'impression du contraire. J'ai compris qu'il ne fallait pas se fier aux apparences, qu'il fallait se méfier de l'homme et de sa déraison.
Rien ne m'effrait réellement, à part le lendemain, à part le futur. Certains disent que celui ci est déjà écrit, à l'avance. Moi, je ne crois pas. On ne peux rien prédir, on peut juste ressentir quelque chose. Le futur, on ne le connait pas et le passé, mieux vaut l'oublier.
Un jour, il y aura belle et bien une fin à tout, une fin à rien. Qu'est qu'on en sait. Moi, je ne préte plus attention à tout ça. Ca devient perte de temps. A chacun ses opinions, à chacun ses envies et à chacun ses doutes. Le plus dur dans tout ça, c'est d'apprendre à se connaitre sois-même, à se trouver et à avoir confiance en sois. C'est pas toujours simple.
Le monde pourait bien s'écrouler, personne ne se rendrait compte de rien. Ce qui nous entoure, on l'oublie vite, on y pense plus. Tout pourait tomber en miettes, s'écrouler autour de moi, autour de nous. Moi, je n'y verrais que du feu, je ne verrais que tes beaux yeux.
Donnez vos avis. Ce sont juste des textes, ceux là ne sont pas à mettre en musique contrairement aux précédents. Merci d'avance.
Sex, bass and rock'n'roll !