Escalobar a écrit :
C'est un problème particulièrement ardu... et c'est un euphémisme...
1. il faut vraiment bien maîtriser la langue (qui évolue bien plus vite que le français
1bis. les accents franchouillards sur des textes anglais... ça le fait moyen, amateur, en un mot, et hors de nos frontières, ça ne le fait plus du tout...
2. on entre dans un système concurrentiel (tous les européens parlent anglais, et bien mieux que nous : néerlandais, allemands, nordiques, même italiens...) et ils ont bien plus que nous une culture rock.
3. pour la recherche de concerts et autres opportunités, l'organisateur lambda ne fera pas forcément la différence entre un groupe de reprises et un groupe de compos
4. c'est un sacré challenge d'écrire du rock "in french in ze texte", donc quelque chose qui sonne sur du binaire, sans aller vers le côté obscur (pseudo chanson-poésie posée sur du rock)...
Pour ma part, après avoir joué des reprises pendant des années, même en les adaptant sérieusement à ma sauce, j'ai pris l'option de me risquer sur le point 4... C'est dur, ça me prend parfois des mois pour un morceau complet (j'en suis à 21 compos, soit un répertoire de deux sets sans reprises), mais quel pied quand à l'occasion d'un concert le public qui ne te connaissait pas 1h avant reprend un refrain de ton texte...