L'alcool et l'émancipation musicale

Tout est une question de dosage...
C'est vrai qu'avec un bon coup dans le nez, mes impros sont plus inspirées et il m'arrive même de chanter ce qui est totalement inconcevable dans mon état normal
C'est sûr que l'alcool déshinibe, après toute la difficulté est de déterminer à quel moment se situe cet état intermédiaire magique où tout passe comme jamais sur ton manche entre la sobriété et la grosse biture.
Il faut avouer que dans la majorité des cas, on passe à côté de cette étape et ça devient effectivement très vite pittoyable mais assez drôle aussi avec un peu de recul (une fois la gueule de bois finie) et d'autodérision

Allons "Nenettes pour queud", il y a un contexte évidemment. Je ne sais pas ce que tu fais comme style exactement, mais il me parait évident que si tu souhaites faire du Dire Straits, tu auras tout intérêt à sortir la Valvert.

Moi je m'en fous, je fais du crasse.

T'as ceux qui savent tenir l'alcool :



Et ceux qui savent pas :



(dans les 2 minutes, quiche lorraine ! )

Ce que j'ai pu constater, c'est qu'une bonne partie de la chose dépend d'à quel point les morceaux ont été travaillés. Si la mise en place est déjà un peu bancale, picoler avant va être comme mettre un coup de pied dans un château de cartes. Si le truc est parfaitement huilé, l'énergie apportée par la gnôle va pouvoir être mise au service des morceaux...

Donc quand il s'agit du processus de création en groupe, j'évite de vider deux twenty-pack dans la répétition, sinon rien n'avance.

Par contre, hors de question de jouer sobre en live : si le groupe n'est même pas assez en place pour pouvoir assurer saoul, ce n'est même pas la peine de vouloir montrer ça à un public.

Je te trouve un peu cavalier sur ce coup la, "Femelles à pas chère". Tu devrais boire.

Sachant que votre public est pété avant même d'avoir bu, ça peut se concevoir

Tu peux cesser d'être cryptique, Redstein?
Je suis "un abruti de keupon", j'ai du mal avec les subtilités du langage.

D'une part, je ne suis pas un punk au sens où on l'entend de nos jours, et de l'autre, je ne joue pas de punk. Je vois mal comment tu peux jauger "notre public" sans avoir la moindre idée de ce que je joue.

Tu t'es défini comme tel - il ne m'en faut pas davantage

C'est pas impossible, mais j'ai complètement oublié où...

On pourrait en finir avec les petites joutes d'ego et revenir au topic?

Whisky coca pour moi.
Juste ce qu'il faut pour être chaud.
Not too much non plus parce qu'il faut quand même assurer quoi...

Nan, mais c'est le sujet, en fait (hips).

Jouer bourré, jamais - poster bourré... Ça aide

j'ai un peu tout testé en répet/concert ... j'avoue que ça n'est pas du tout la même sensation selon la substance liquide ou non et selon notre état psy... on le vie différemment...

Anecdote marrante, en répète l'autre soir, on était 3 à avoir fumé sur 4... le bassiste sobre, était carré et les trois autres (moi compris) étions à la ramasse... on s'est tapé un fou rire en lui disant qu'il n'était pas dans le tempo parce qu'il n'avait pas fumé avec nous (ahahahaah) avant de le rassurer sur sa prestation comparé à la notre.

bref, on s'éclate bien quelque soit notre état. j'vais testé la binouze complète avec le pack sur l'ampli, le maquillage typé joker du GX (voir trombi) et la fumette pour le concert du 29 mai ou du 19 Juin. j'pense que je pourrais poster facilement dans "vos galère en concerts".

GX.

Une bière avant un concert pour s'échauffer, pas plus.

Jamais en répète, je ne crois pas avoir essayé mais ça me paraît contre-productif. Les répètes, plus vite c'est fini, mieux je me porte, alors j'essaie d'être efficace.

Enfin, pour composer (ce que je fais seul) ça ne marche pas du tout. Ce qui marche chez moi c'est la privation de sommeil, là j'atteins un état second qui me permet de rentrer vraiment dans un morceau tout en gardant les facultés mentales dont j'ai besoin. Ou le matin au réveil, encore ensommeillé mais reposé, ça donne des morceaux plus énergiques.

Façon de pondre qui ne manque pas d'originalité ZePotounet.

Le matin c'est parfaitement impensable pour ma part. Je suis bougon comme pas permis et il m'est totalement impossible d'être productif ou même de prononcer un seul mot avant d'avoir avalé une dizaine de saloperies cafeinées.

je suis de ce monde là aussi... "Possessions" est en quelque sorte une de mes compositions issue de cet univers là, écrite et enregistrée en une nuit lorsque j'étais bien défoncé par mes insomnies du moment.



je suis comme ça aussi, je me souviens encore mes parents me traiter de sauvage incapable de dire "bonjour" en se levant mais c'est parce que CHAQUE MATIN j'ai la gorge desséchée et il m'est impossible de prononcer un mot tant que je n'ai pas but mon lait/café/thé ou autre.

D'ailleurs ce silence matinal dans mon appartement de célibataire me plait énormément, je me lève, je me fais mon petit dej, je mets un peu de musique (classique le matin, en ce moment c'est la BO de Farinelli) et je me prépare, sans "bruit" parasite.

quel plaisir.

Curieux aussi : si j'entends la BO de Farinelli le matin, je vais me recoucher.