L'alcool et l'émancipation musicale

Allez savoir pourquoi, à chaque fois que je dépasse les deux grammes, je m'amuse d'autant plus. Et c'est encore mieux quand les autres zozos sont dans le même état.

Ce n'est même pas parce qu'on se sent plus invincible quand on est un poil sur un nuage, mais on ose, et on sort des choses insoupçonnables, des vocalises tip-top comme il faut, et un sourire indélébile du connard heureux. Connard peut-être, mais heureux quand même.



Et vous ? Uniquement à l'Evian les concerts et répèt' ou bien le petit coup de traviole dans le cassis vous libère du poids de l'homme contemporain, étranglé par les soucis quotidien qui ne s'en vont que lorsque les moches vous paraissent soudainement bonnes au possible ?

heu est-ce que ce sont uniquement tes impressions, ou vous avez des enregistrements/vidéos de moments ou vous étiez "biens" et ou vous avez déchirés? parce que moi ça m'a déjà fait cette impression la une fois, heu maintenant que j'y repense j'ai honte xD

Aaaaaaaaaaaaaah mais non non non, l'album est en préparation, et tout à été pondu dans un état absolument lamentable.

Il faut dire aussi qu'on ne fait pas du John Mc Laughlin non plus, chez nous, le jeu crasseux est de rigueur.


Je pense que ça doit venir du style abordé.

Bah je pense que les repetes, c'est aussi fait pour ça, boire un coup
Sinon, pour mon cas personnel, Je trouve ça normal, ca m'arrive souvent, même niveau inspiration, on joue comme ça, n'importe et puis hop "Tiens ca sonne pas mal ça"
Bon ya aussi des fois où quand tu réécoute tu te dis "Oh ... C'est quoi cette m**de ?! "

C'est effectivement surement lié au style.

Moi je suis pas fan, mais après tout...

Par contre faut se connaitre à mon avis et maitrisé quelque part son "état", parce que si c'est pour s'écrouler dans les fut de batterie...

Faut voir le Rock'n Roll Circus des Rolling Stones (et d'autres) Ils ont pas l'air en super état et le concert est pas mal !

Le Lutin "à l'eau"

Evidemment, la connaissance de sa propre pomme est indispensable. Et l'exemple donné par mon ami Le Lutin (permettez-vous que je vous appele "mon ami" cher ami ?) est pertinent : qui s'écroule sur la batterie ne fera jamais rien de bon, ça va de soi, et de lin.

Je vous emmerde, je suis dans le même état que lors d'une répétition.

Perso quand je bois je suis incapable de jouer, en revanche en étant dans un état second d'une autre façon la ça produit exactement ce que tu décris dans ton premier post. (enfin des fois tu fais un peu des trucs un peu étrange )

D'où l'utilité de se connaitre, abordée précédemment.

Un des premiers morceaux de R&R enregistré à la fin des 40's "Drinkin' Wine Spo-Dee-O-Dee" n'est rien d'autre qu'une chanson a boire, une ode a l'ivrognerie...

Le R&R qui est quand même un truc de gamins décérébrés, n'a jamais fait bon ménage avec la sobriété...

Va donc expliquer ça aux zozos qui nous pondent un prog propret à la Luna Rossa.

quand je bois je peux partir pour écouter une nuit entière de blues sans que cela ne me saoule à un moment ou à un autre

par contre jouer sous l'emprise c'est un pain toutes les mesures.

Beurp's et bonne nuit.

C'est comme quand tes amis te demandent de jouer de la gratte en soirée (en fin de soirée...)!!C'est lamentable,au point que certains pensent que je ne sait pas jouer du tout...Comment ça j'ai des grammes chaques fois qu'ils me voient??

Ah la la...

Les gens qui croient qu'ils jouent comme des dieu quand ils ont bu...

Je sais pas s'il faut en rire ou en pleurer...

Tout est une question de dosage...
C'est vrai qu'avec un bon coup dans le nez, mes impros sont plus inspirées et il m'arrive même de chanter ce qui est totalement inconcevable dans mon état normal
C'est sûr que l'alcool déshinibe, après toute la difficulté est de déterminer à quel moment se situe cet état intermédiaire magique où tout passe comme jamais sur ton manche entre la sobriété et la grosse biture.
Il faut avouer que dans la majorité des cas, on passe à côté de cette étape et ça devient effectivement très vite pittoyable mais assez drôle aussi avec un peu de recul (une fois la gueule de bois finie) et d'autodérision