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La chanson des Beatles que vous n'aimez pas

Rappel du dernier message de la page précédente :
Doc Loco
Slyonline2 a écrit :

- Instaurer ses propres conditions de travail aux studios.


Je pourrais disserter des plombes sur chacun des points judicieusement relevés (et je vous épargnerai celà ).

Celui-ci est intéressant dans la mesure où la plupart des gens n'ont aucun idée de comment fonctionnait les studios avant les Beatles, et Abbey Road en particulier. C'était un monde régi par les lois et moeurs extrêmement sévères et étriquées du monde britannique d'alors. On commençait le matin à 8 (ou 9?) heure, et on terminait obligatoirement à 17H, il y'avait la sacro-sainte pause pour le thé, tous les techniciens étaient en cache-poussières et ne toléraient aucun incartade à leurs rituels dignes de l'administration de "Brazil". Toute fantaisie était bannie. Autant dire que les 4 loubards de service ont vite mis un beau bordel dans tout ça . Mais comme ils ont rapidement eu beaucoup de succès, ils ont peu à peu gagné leur liberté quasi absolue en studio, mais ça a été une vraie révolution!

Par ailleurs, un autre point majeur: ce sont eux qui ont "ouvert les portes" aux autres groupes. Jusque là, les firmes de disques étaient extrémement frileuses quant à signer des groupes de rock, encore plus s'ils se piquaient d'écrire eux-même leur répertoire. Mais suite au succès fulgurant et imprévu des Beatles, les firmes se sont mises en chasse de "leurs Beatles", et ont signé tout ce qui ressemblait plus ou moins à un groupe de rock: Stones, Who, Kinks, Yardbirds .... tous ont profité de l'aubaine. Et le reconnaissent d'ailleurs sans difficulté dans leurs interviews.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
micktaylor0
Des fois, je me demande si le plus génial des 4 Beatles c'était pas le 5ème........Brian Epstein. Il a eu le nez fin quand même quand il a décidé de les prendre en main. La beatlemania c'est un peu lui non ?
Lao
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  • Publié par
    Lao
    le 09 Dec 21, 00:40
Doc Loco a écrit :
.....
Celui-ci est intéressant dans la mesure où la plupart des gens n'ont aucun idée de comment fonctionnait les studios avant les Beatles, et Abbey Road en particulier. C'était un monde régi par les lois et moeurs extrêmement sévères et étriquées du monde britannique d'alors. On commençait le matin à 8 (ou 9?) heure, et on terminait obligatoirement à 17H, il y'avait la sacro-sainte pause pour le thé, tous les techniciens étaient en cache-poussières et ne toléraient aucun incartade à leurs rituels dignes de l'administration de "Brazil". Toute fantaisie était bannie. Autant dire que les 4 loubards de service ont vite mis un beau bordel dans tout ça . Mais comme ils ont rapidement eu beaucoup de succès, ils ont peu à peu gagné leur liberté quasi absolue en studio, mais ça a été une vraie révolution!

Par ailleurs, un autre point majeur: ce sont eux qui ont "ouvert les portes" aux autres groupes. Jusque là, les firmes de disques étaient extrémement frileuses quant à signer des groupes de rock, encore plus s'ils se piquaient d'écrire eux-même leur répertoire. Mais suite au succès fulgurant et imprévu des Beatles, les firmes se sont mises en chasse de "leurs Beatles", et ont signé tout ce qui ressemblait plus ou moins à un groupe de rock: Stones, Who, Kinks, Yardbirds .... tous ont profité de l'aubaine. Et le reconnaissent d'ailleurs sans difficulté dans leurs interviews.
ce n'était pas mieux avant.
Doc Loco
micktaylor0 a écrit :
Des fois, je me demande si le plus génial des 4 Beatles c'était pas le 5ème........Brian Epstein. Il a eu le nez fin quand même quand il a décidé de les prendre en main. La beatlemania c'est un peu lui non ?


C'est un gars qui s'emmerdait un peu dans son job de gérant de magasins de disque, qui avait de l'ambition et qui a pris le risque que personne dans le business ne voulait prendre parce que lui a vu, sur place (à la Cavern), l'impact que les Beatles avaient sur le jeune public. Oui, il a eu le nez fin, mais surtout parce que dès le départ il a cru en eux.

Par contre, je ne dirais pas que "la beatlemania c'est lui". Bien sûr il s'est avéré être un manager avec beaucoup de talent pour la promotion, mais même dans ses rêves les plus fous il n'aurait pu imaginer l'ampleur que ça a pris. La Beatlemania, c'est un phénomène spontané qui a fait boule de neige, et qui était surtout le reflet de l'éveil d'une jeunesse jusque là cantonnée dans les rêves étriqués d'une après-guerre longue et très difficile économiquement et socialement, et qui soudain pouvait s'enthousiasmer jusqu'au délire pour des jeunes qui enfin leur ressemblaient et proposaient quelque chose d'excitant.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Slyonline2
Doc Loco a écrit :
Slyonline2 a écrit :

- Instaurer ses propres conditions de travail aux studios.


Celui-ci est intéressant... .... tous ont profité de l'aubaine. Et le reconnaissent d'ailleurs sans difficulté dans leurs interviews.


Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Lao
  • Lao
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  • Publié par
    Lao
    le 09 Dec 21, 09:28
Doc Loco a écrit :
.... La Beatlemania, c'est un phénomène spontané qui a fait boule de neige, et qui était surtout le reflet de l'éveil d'une jeunesse jusque là cantonnée dans les rêves étriqués d'une après-guerre longue et très difficile économiquement et socialement, et qui soudain pouvait s'enthousiasmer jusqu'au délire pour des jeunes qui enfin leur ressemblaient et proposaient quelque chose d'excitant.

Les concerts dans les stades ....
Neredev
Raphc a écrit :

Mais pourquoi il y a "Within Me Whithout you" au milieu du Sgt Pepper ? Ca me dépasse cette mouche dans le lait. Je m'excuse, mais merde.


J'ai jamais compris ce qu'une reprise de U2 venait faire sur Sgt. Peppers

Plus sérieusement, la musique ne me dérange pas, c'est assez typique de l'époque, par contre les paroles...c'est un bon exemple de l'occidental qui a appris deux ou trois trucs sur l'hindouisme et qui, en conséquence, se sent supérieur au reste de la population. C'est à peu près aussi con qu'Ob-La-Di, Ob-La-Da. 'Are you one of them?', bel ego trip George. Ca m'étonne presque qu'il n'ait pas renié le titre.
Slyonline2
La chanson explique que l'individualisme occidental, l'égo, est fondé sur une illusion qui encourage à la division. Si l'on veut se débarrasser de cet espace, et se rapprocher les uns des autres, il faut donc abandonner l'illusion de l'égo, et de ce fait, considérer que nous sommes en essence tous un.

L'éclat de rire, que l'on peut entendre à la toute fin de la chanson, était une idée de George Harrison pour dédramatiser le message des paroles, détendre l'atmosphère et pouvoir reprendre le cours de l'album.
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Lao
  • Lao
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  • Publié par
    Lao
    le 12 Dec 21, 13:57
A l'époque la grande majorité des enfants allaient à la messe le dimanche pour manger le corps d'un mec crucifié il y a 2000 ans.
Alors le ridicule ....
Neredev
Slyonline2 a écrit :
La chanson explique que l'individualisme occidental, l'égo, est fondé sur une illusion qui encourage à la division. Si l'on veut se débarrasser de cet espace, et se rapprocher les uns des autres, il faut donc abandonner l'illusion de l'égo, et de ce fait, considérer que nous sommes en essence tous un.

L'éclat de rire, que l'on peut entendre à la toute fin de la chanson, était une idée de George Harrison pour dédramatiser le message des paroles, détendre l'atmosphère et pouvoir reprendre le cours de l'album.


Je sais que c'était l'idée, mais ça sonne plus comme "bande de gros nazes, débarrassez-vous de votre ego - comme yours truly". Le ton général est assez méprisant. Je ne doute pas de l'honnêteté de la démarche de Harrison, mais le titre le fait sonner comme un donneur de leçon un peu con-con.
Redstein
Citation:
We were talking about the space between us all
And the people who hide themselves behind a wall of illusion
Never glimpse the truth
Then it's far too late
When they pass away
We were talking about the love we all could share
When we find it, to try our best to hold it there with our love
With our love, we could save the world, if they only knew
Try to realise it's all within yourself
No one else can make you change
And to see you're really only very small
And life flows on within you and without you
We were talking about the love that's gone so cold
And the people who gain the world and lose their soul
They don't know
They can't see
Are you one of them?
When you've seen beyond yourself then you may find
Peace of mind is waiting there
And the time will come when you see we're all one
And life flows on within you and without you


Bof - c'est pas bien méchant, nan ?

Mais toujours d'actualité...
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Slyonline2
Prise de tête :

A la fin de "A Day In The Life" , le sillon caché (5:07 à 5:33)

Sur les premiers pressages mono de l’album "Sgt. Pepper's..." , juste après l’accord de piano, un sillon enregistré et revenant sur lui-même pouvait être écouté. Il l’est à nouveau depuis la réédition en CD. Il s’agit en fait d’une « chanson » cachée, et non créditée, enregistrée le 21 avril 1967. Elle est composée d’une bande-son inversée et d’un sifflement de 20 kHz, inaudible par l’homme et impossible à reproduire sur la plupart des électrophones de l’époque, mais dont John Lennon espère qu’il fera aboyer les chiens de ceux qui possèdent une bonne chaîne hi-fi.

Une fausse légende affirme que les Beatles prononcent « I never know the end » (« je ne connais jamais de fin »). Le groupe prononce deux ou trois phrases. Une première phrase en premier plan pouvant être entendue aussi bien à l’endroit qu’à l’envers, disant quelque chose comme « never could be happy other way / is he any other way » ou encore « it will be like this again » dans un sens, dans l’autre « very soon ». La deuxième phrase, en arrière-plan, est enregistrée à l’envers et seule sa deuxième partie est compréhensible : Supermen. Ce sillon a alimenté de nombreuses spéculations participant à la légende des Beatles.

J'entends a l'endroit : Never could see any other way, a l'envers : We'll all be magick supermen.

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Biosmog
On entend ce qu'on a envie d'entendre.

Pour moi, le "be" n'existe pas, il n'y a aucune plosive à cet endroit : j'entends plutôt un truc comme "ailoli" quelque chose
Vous battez pas, je vous aime tous
Stop
  • #88
  • Publié par
    Stop
    le 17 Dec 21, 16:44
Slyonline2 a écrit :
Prise de tête :

A la fin de "A Day In The Life" , le sillon caché (5:07 à 5:33)

Sur les premiers pressages mono de l’album "Sgt. Pepper's..." , juste après l’accord de piano, un sillon enregistré et revenant sur lui-même pouvait être écouté. Il l’est à nouveau depuis la réédition en CD. Il s’agit en fait d’une « chanson » cachée, et non créditée, enregistrée le 21 avril 1967. Elle est composée d’une bande-son inversée et d’un sifflement de 20 kHz, inaudible par l’homme et impossible à reproduire sur la plupart des électrophones de l’époque, mais dont John Lennon espère qu’il fera aboyer les chiens de ceux qui possèdent une bonne chaîne hi-fi.

Une fausse légende affirme que les Beatles prononcent « I never know the end » (« je ne connais jamais de fin »). Le groupe prononce deux ou trois phrases. Une première phrase en premier plan pouvant être entendue aussi bien à l’endroit qu’à l’envers, disant quelque chose comme « never could be happy other way / is he any other way » ou encore « it will be like this again » dans un sens, dans l’autre « very soon ». La deuxième phrase, en arrière-plan, est enregistrée à l’envers et seule sa deuxième partie est compréhensible : Supermen. Ce sillon a alimenté de nombreuses spéculations participant à la légende des Beatles.

J'entends a l'endroit : Never could see any other way, a l'envers : We'll all be magick supermen.



il a pourtant connu une fin rapide john lennon

En ce moment sur bla bla et guitare...