Le coup d'gueule de Mano Solo sur le téléchargement (abusif)

Rappel du dernier message de la page précédente :
stratus
Pour en revenir au téléchargement, il y a un petit futé qui a su exploiter ce phénomène. C’est Johnny William, qui ne trouvant pas de maison de disque pour sa "pouliche" Lorie décide de ptroposer un de ces enregistrement en téléchargement.
Prétendant ensuite qu’ils ont eu 15000 téléchargements, Sony music accepte un contrat.
Comme quoi, le téléchargement est bien signe, pour les majors, de réussite et donc de profits.
Ne serions-nous face à un serpent qui se mord la queue ?

Juste pour la culture "musicale" : Johnny William est le fils de Harry William accordéoniste peu connu lui même fils de André Verchuren accordéoniste...
Faire sérieusement ce que l'on doit faire mais ne pas se prendre au sérieux !!
Nael
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Je rajouterais que quelqu'un qui télécharge à tout va sans jamais rien acheter n'est pas quelqu'un qui aime la musique.
Même étudiant, sans un copec, je m'achetais de temps à autres mon album, en plus de me faire des copies k7 auprès des potes.


C'est la que je pense que tu as tout faux....
La nouvelle generation (de 0 à 15 ans) est née avec le P2P elle y a pris gout, elle peut tres bien aimer la musique et telecharger a fond....


Je persiste à le penser. Je parle d'aimer, d'être passionné, de vouloir voir en concert


et moi je pense que tu continues a sous estimer les nouveaux modes de consommation ... mais bon esperons que tu as raison


Non, je comprends ce que tu dis, mais tu parles de personnes qui n'aiment pas la musique, ou qu'il l'aime comme ils aiment leur dernière paire de pompe. Moi je parle de ceux qui sont passionnés, c'est à eux que je pense quand j'espère une nouvelle donne dans la musique.
Redbox
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Je rajouterais que quelqu'un qui télécharge à tout va sans jamais rien acheter n'est pas quelqu'un qui aime la musique.
Même étudiant, sans un copec, je m'achetais de temps à autres mon album, en plus de me faire des copies k7 auprès des potes.


C'est la que je pense que tu as tout faux....
La nouvelle generation (de 0 à 15 ans) est née avec le P2P elle y a pris gout, elle peut tres bien aimer la musique et telecharger a fond....


Je persiste à le penser. Je parle d'aimer, d'être passionné, de vouloir voir en concert


et moi je pense que tu continues a sous estimer les nouveaux modes de consommation ... mais bon esperons que tu as raison


Non, je comprends ce que tu dis, mais tu parles de personnes qui n'aiment pas la musique, ou qu'il l'aime comme ils aiment leur dernière paire de pompe. Moi je parle de ceux qui sont passionnés, c'est à eux que je pense quand j'espère une nouvelle donne dans la musique.


voila y'a qu'a viser ceux la et arrêter les compromis débiles pour faire de la zic destinée aux 7/12 ans ou aux ménagère de - de 50 ans.
je suis sur que peter gabriel n'a pas besoin de dire a ses fans d'acheter son disque et de ne pas le télécharger si ils veulent le voir continuer sa carrière (d'ailleurs j'y pense je suis fan de lui au fait ).
que lorie, estatof ou what four ne vendent plus un disque à cause du p2p perso je m'en tape
Infos, sons, images
http://www.yvan-guillevic.com
ori
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[quote="galacticrunner"]
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Je rajouterais que quelqu'un qui télécharge à tout va sans jamais rien acheter n'est pas quelqu'un qui aime la musique.
Même étudiant, sans un copec, je m'achetais de temps à autres mon album, en plus de me faire des copies k7 auprès des potes.


C'est la que je pense que tu as tout faux....
La nouvelle generation (de 0 à 15 ans) est née avec le P2P elle y a pris gout, elle peut tres bien aimer la musique et telecharger a fond....


Je persiste à le penser. Je parle d'aimer, d'être passionné, de vouloir voir en concert



Non, je comprends ce que tu dis, mais tu parles de personnes qui n'aiment pas la musique, ou qu'il l'aime comme ils aiment leur dernière paire de pompe. Moi je parle de ceux qui sont passionnés, c'est à eux que je pense quand j'espère une nouvelle donne dans la musique.


voila y'a qu'a viser ceux la et arrêter les compromis débiles pour faire de la zic destinée aux 7/12 ans ou aux ménagère de - de 50 ans.
je suis sur que peter gabriel n'a pas besoin de dire a ses fans d'acheter son disque et de ne pas le télécharger si ils veulent le voir continuer sa carrière (d'ailleurs j'y pense je suis fan de lui au fait ).
que lorie, estatof ou what four ne vendent plus un disque à cause du p2p perso je m'en tape


Galactic, une fois de plus on est obligé de penser un probleme dans son ensemble, je ne comprends pas avec ce raisonnement le probleme du P2P deviendra donc ton probleme au moment (je ne le souhaite pas pour lui ) ou Gabriel se fera virer de sa maison de disques...
On ne peut pas ne pas se soucier en disant "ca n'arrive qu'aux autres"...
Que celui qui n'a jamais dormi avec sa guitare ou sa basse me jette la premiere pierre...
Redbox
  • Vintage Cool utilisateur
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justement gabriel ça fait longtemps qu'il a monté sa propre maison de disque avec son (magnifique)studio et qu'il travaille en adéquation avec internet. il a devancé le problème du P2P en accentuant sa démarche artistique vers une qualité maximale et en fidélisant au maximum ses fans.
et ça marche

[edit]

par contre la j'ai tord sur le P2P et pete gabriel parce que lui il est farouchement contre et a monté une plateforme de téléchargement (OD2) pour contrer le phénomène.

voila peut être un début de solution
http://www.01net.com/article/200084.html
Infos, sons, images
http://www.yvan-guillevic.com
duss80
  • Custom Cool utilisateur
Lisez ça et après n'ayez plus de remords à télécharger les chansons de la BO des Choristes!!!!


La chronique de Laurent Greilsamer
Les bénévoles sont-ils des poires ?
LE MONDE | 14.03.05 | 15h11

C'est un beau mot, "bénévole". Un mot qui sent l'innocence, le frais, le pur. Les deux premières syllabes lui offrent un socle. "Béné", c'est du solide qui vient du latin bene ("bien"). Après, c'est du velours, de la gaze. Ce "vole", de volo ("je veux"), c'est du sublime, de l'impalpable, de l'inappréciable. Deux syllabes d'azur, des bulles d'air.

Etre bénévole, c'est admirable. On songe aussitôt aux secouristes de la Croix-Rouge, aux Petits Frères des pauvres acheminant emplettes et colis aux oubliés, à tous les bénévoles anonymes, ou encore à ces choristes dévoués dont les chants en canons viennent réchauffer les longues soirées d'hiver. Bénévolat tout cela, bénévolat pur et dur, bénévolat ordinaire et pourtant extraordinaire.

Prenons les Petits Chanteurs de Saint-Marc, à Lyon. Oui, les "voix" des Choristes, le film de Christophe Barratier. Des bénévoles, bien sûr. Des bénévoles bienheureux. Des bénévoles sublimes. Des bénévoles qui planent. Des bénévoles enchantés.

Voilà plus d'un an que nous vibrons au son de leurs voix cristallines. La France entière est devenue un chœur, chaque Français fait partie de la chorale. Qui n'a pas vu Les Choristes ou n'a pas l'impression de l'avoir vu ? Le succès est immense : plus de neuf millions d'entrées en France. Un bingo gargantuesque, sans compter la vente annoncée d'un million de DVD et d'un million et demi de CD. Et cela continue.

On imagine les recettes d'une telle réussite. La société de production a versé à la chorale la somme forfaitaire de 20 000 euros destinés à dédommager l'association pour trois jours d'enregistrement. L'attachée de presse du film précise que 1 % des royalties du CD sera octroyé, ce qui représentera une somme d'environ 150 000 à 200 000 euros. Fermez le ban !

Les Petits Chanteurs de Saint-Marc sont contents. Leurs familles sont contentes. Le chef de coeur est content. Les responsables sont contents. Tout le monde est content jusqu'à la semaine dernière, lorsque le père d'une choriste rompt le bel unanimisme. Contrairement aux autres familles, il proteste contre les cadences infernales que l'on a imposées aux enfants depuis la sortie du film (concerts, enregistrements, émissions de radio et de télévision, déplacements) et menace de déposer plainte si sa fille ne reçoit pas une "part légitime" des bénéfices.

Aussitôt, les attaché(e)s de presse entrent en action, les producteurs s'offusquent, les avocats virevoltent. Tous se révèlent de redoutables juristes capables de vous expliquer, textes à l'appui, que chaque convention signée a été et sera scrupuleusement respectée. Les voilà déployant habilement leurs arguments et leurs arguties, experts en explications de textes et de lois, en démonstrations juridiques et contractuelles. Ils rejettent la requête du père de famille comme une incongruité, une grossièreté proférée dans un salon.

Cela rappelle bien sûr la mésaventure de Georges Lopez, l'instituteur du documentaire Etre et avoir, qui s'était vu refuser toute gratification exceptionnelle après sa tournée de promotion et le succès du film en salles. L'affaire s'envenima. Il y eut procès et débâcle judiciaire pour l'instituteur, mal armé pour combattre sur le terrain du droit.

Un geste aurait sans doute, certainement, suffi pour éviter ce pugilat judiciaire. Que demandait l'instituteur sinon une forme d'élégance, la juste appréciation d'un apport, la reconnaissance d'une prestation exceptionnelle ? Entre gentlemen. Mais la maison de production et le réalisateur avaient parié sur le droit, tandis que le malheureux se croyait sûr de son bon droit. La lutte était trop inégale.

Idem avec les choristes. Un père peut bien demander une "part légitime", réclamer, exiger, tempêter. On préfère l'ignorer. Comme si la géographie sociale devait rester immuable, avec classes et frontières étanches : d'un côté, les professionnels de la profession, les bénéficiaires béats ; de l'autre, les amateurs, les candides et les modestes. Comme si le monde du divertissement et celui du patronage ne s'étaient pas rencontrés. Comme si l'un n'avait pas nourri l'autre.

On croyait ce fossé-là aboli. On le pensait comblé depuis le large effondrement du mur entre amateurs et professionnels chez les sportifs. C'est une erreur : les pros se satisfont parfaitement de l'existence de bénévoles retranchés de tous les avantages et profits de la vie matérielle. Ils ne voient aucun inconvénient à engranger tous les bénéfices et à laisser aux âmes simples les miettes d'une menue notoriété. Que les humbles qui apprécient l'apostolat soient sanctifiés...

Le plus paradoxal, dans cette histoire, reste le renversement des positions. Alors que les producteurs s'inquiètent légitimement de l'érosion de leurs royalties en raison des multiples piratages dont les œuvres (CD, DVD) font l'objet, certains n'hésitent pas à pomper tout ce qu'ils peuvent du travail de bénévoles réunis par le seul plaisir de partager ensemble leur passion. Confrontés au choc de la revendication tous azimuts du gratuit (sur le livre, la presse, les films, la musique), ils ne perçoivent aucune contradiction à piocher largement dans le travail offert généreusement par d'autres.

C'est un beau mot, bénévole. Encore ne faudrait-il pas le piétiner.

Laurent Greilsamer

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 15.03.05


Et oui c'est toujours les gentils qui se font avoir!!!!
Always look on the bright side of life...
http://www.soundclick.com/band(...)89144
youplab00m
Pfff c'est un peu trop facile d'etre pedago comme ca.

Y'a eu un contrat de signe par les 2 parties:
Citation:
La société de production a versé à la chorale la somme forfaitaire de 20 000 euros destinés à dédommager l'association pour trois jours d'enregistrement. L'attachée de presse du film précise que 1 % des royalties du CD sera octroyé, ce qui représentera une somme d'environ 150 000 à 200 000 euros.

On s'y tient et point barre.

Si les 'benevoles' ne sont pas contents fallait pas signer et c'est tout.
Ou il fallait demander un contrat avec un plus gros pourcentage et un moins gros fixe.
Pourquoi ils ne l'ont pas fait ?
Parceque personne n'imaginait un tel succes et que les 'benevoles' preferaient surement assurer un fixe garanti de 20 000 euros plutot que de prendre l'option risque que represente le pourcentage.
Alors quand on fait un choix il faut assumer jusqu'au bout.
C'est un peu trop facile et hypocrite de la ramener apres coup, quand on realise que finalement le film a eu du succes et qu'on a fait le mauvais choix.

Dans la meme veine demago, pourquoi l'auteur met 'benevole' dans le titre alors qu'il parle de chanteurs qui ont ete remunues pour leur prestation ?!

Sinon je partage son avis sur le manque d'elegance de la societe de prod qui aurait pu resoudre ce petit different en faisant un geste financier envers les chanteurs. Ca les aurait par ruiner mais ca leur aurait surement donner une meilleur image.
Et ce cher Mano Solo ne pense-t-il pas que, si tout le monde suivait son conseil, les grandes surfaces devraient tôt ou tard supprimer les rayons multimédias et donc tous les employés qui y sont affectés ??? Non bien sûr... Alors même si tout ce qu'il dit n'est pas faux, il prend certains raccourcis un peu trop simplistes. Du genre : les grands méchants ce sont les supermarchés, alors volons les. Petit, petit...
Barmy Army
Born to be wild a écrit :
Et ce cher Mano Solo ne pense-t-il pas que, si tout le monde suivait son conseil, les grandes surfaces devraient tôt ou tard supprimer les rayons multimédias et donc tous les employés qui y sont affectés ??? Non bien sûr... Alors même si tout ce qu'il dit n'est pas faux, il prend certains raccourcis un peu trop simplistes. Du genre : les grands méchants ce sont les supermarchés, alors volons les. Petit, petit...



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