Ed Ved a écrit :
Bien sur que les magazine peuvent critiquer une guitare, si il le font rarement c'est parceque sur le peu de pages qu'ils ont, ils preferent parler de bon matos plutot que de matos pourrave. Si il n'ont la place pour critiquer qu'une guitare, et qu'ils ont la choix entre la nouvelle fender et la nouvelle jim harley, laquelle pense tu qu'il va critiquer le gars ? Et meme si il descent le produit il ne risque pas d'etre attaqué en diffamation, ou ta vu ca ? Si c'etais le cas, des magazines comme guitar part n'existerais meme plus...
Désolé Ed Ved, mais quand tu dis autant de conneries, je ne peux pas laisser passer. Vois-tu, je suis journaliste et je passe ma vie à essayer des produits, en l'occurence des motos, pour en rendre compte à mes lecteurs. S'il est très souvent vrai que seuls les produits avec une bonne critique passent dans un magazine, ce n'est pas par crainte d'être attaquer en diffamation (une telle attaque ne tiendrait pas devant aucun tribunal), mais tout simplement pour deux raisons, qui peuvent se combiner ou pas.
La première, c'est qu'un magazine pour vivre a besoin de recettes publicitaires. C'est la dure loi du marché : pas pub, pas de mag dans la plupart des cas.
La seconde, c'est qu'il faut bien réfléchir avant de descendre un produit car les conséquences sont particulièrement graves pour la marque sur le plan économique et social. Je connais des entreprises qui ont fermé, et donc ont licencié des centaines de salariés, suite à de "mauvais" articles dans la presse. Il faut bien y penser avant d'écrire n'importe quoi. Moi, quand je m'apperçois qu'une moto sur laquelle je dois écrire souffre d'un grave défaut, je contacte d'abord le fabriquant, demande plusieurs autres modèles, les essaye et vois si le défaut persiste ou s'il était propre à un exemplaire. Si le défaut a disparu, je signale simplement qu'un modèle dans la série avait un problème mais pas les autres. Si le défaut persiste, je contacte les services techniques du constructeur et analyse le problème avec leurs ingénieurs. Bien souvent, cette simple concertation suffit à régler le problème en apportant des solutions simples. Je considère que cette démarche est beaucoup plus constructive pour le lecteur et le consommateur que de simplement dire que cette bécane c'est la bombe ou c'est de la merde. Si d'autres journalistes sont en ligne, leur avis m'intéresse au plus haut point.
J'ai connu l'époque des motos dangereuses et du sexe sans risque…