AGONIE DES LIEUX DE CONCERT: Think Tank & business plan

Invité
Je repense souvent à une discussion rapide lors de ma rencontre avec Mollotof, qui m'expliquait que dans sa région les "salles de concert moyennes" (type SMAC) lui semblaient vouées à disparaitre pour des difficultés récurrentes à rentabiliser les concerts.

Plutôt que de lui envoyer des MPs pour continuer cette discussion, je la met sur le tapis public avec deux objectifs:
1) apporter un chiffrage du montage financier des concerts, basé sur vos expérience directes ou rapportées (mais certifiées)
- prix de locations éventuelle du lieu?
- cachet des artistes?
- salaire des techniciens?
- prix des entrées?
- bénéfice du promoteur?
- d'où vient l'argent: Un organisme indépendant (asso)? Public? Privé? Les entrées du public ?

2) apporter des pistes potentielles, concrètes ou utopiques, pour garantir la rentabilité des concerts à taille humaine


Sont conviés à s'exprimer tous ceux qui possèdent une expérience directe ou indirecte du montage de concert, et des sommes en jeu.

Nos amis Francophones résidant à l'étranger sont les bienvenus pour décrire la situation dans leur pays

Si les drones téléguidés d'Emergenza & co veulent aussi déballer leur business plan, libre à eux.
Invité
Pas spécialement... mais je sais que bon nombre de groupe pratiquent le DIY dans ce domaine aussi: je pense qu'il serait bon pour tout le monde qu'on y réfléchisse ensemble! Une solution pourrait émerger.

Et aussi, dans mon expérience toutes les rentrées d'argent qui circulent autour des spectacles proviennent exclusivement des entrées du public... ce qui tue le spectacle étant donné le pouvoir d'achat qu'on nous impose.

J'aimerais savoir si certains ont trouvé des méthodes alternatives à celle qui consiste à faire raquer ses potes..
Invité
arf, c'est là que je répètais là aussi... et que je vais toujours quand on veut improviser en studio. Tu répètes quand?
Et j'ai joué à la basse cour aussi...
Invité
Un grand merci à Kunde qui m'a donné ses chiffrages en MP.

Sinon devant le manque d'intérêt général, ce topic va bientôt s'auto-détruire: le partage est décidément une denrée rare en France...
Kunde
  • #5
  • Publié par
    Kunde
    le 24 Jan 13, 01:32
Ca fait presque 2 ans que jy bosse en fait.
Et j'ai comme plus grand défaut d'être assez curieux.
J'irai cracher sur vos tongs !
Invité
Debalmond, Kunde et moi savons bien que tout ceci est le fruit de négociations: c'est pourquoi j'invite chacun à donner des ordres de grandeur issus de leur expérience.

Mais visiblement personne ne souhaite le faire... pas même toi qui doit pourtant avoir une sacré bouteille en la matière. Pas grave, on en reparlera éventuellement de vive voix... ou pas.

Ce topic est une erreur: en fait oui, cela m'intéresse personnellement car j'ai une idée en tête, mais l'idée de partager ces cogitations est visiblement un fiasco.

On arrête les frais: si des gens tombent sur le cadavre de ce topic, ils n'ont qu'à me contacter par MP.
Invité
Je n'ai rien à dire sur la question n'ayant aucune expérience en la matière. Mais le sujet éveille ma curiosité... dommage que le topic ne décolle pas !
Invité
merci mon Pacsou
Brigido
Je ne me prononcerai pas sur la viabilité économique d'une production "nomade", mais ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, un lieu de spectacle digne de ce nom, qui n'est pas subventionné de manière conséquente, ne peut pas survivre en exerçant une activité spécifiquement culturelle.
En résumé,les coûts de production deviennent exhorbitant (contrats de cession, TVA, taxes parafiscales, et la liste sans fin des frais annexes : com, personnel, location de matériel, VHR etc.) et les recettes propres (billetterie, buvette), permettent rarement d'arriver à l'équilibre. Je ne parle même pas des coûts de fonctionnement qu'un lieu doit supporter.
Moralité : de plus en plus de lieux louent leur salle pour de l'événementiel, des manifestations d'entreprises etc. (heureusement qu'il y a un peu d'argent à tirer de ce côté là). Les folles années "Lang" sont définitivement enterrées, le modèle cuturel français a vécu. Qui plus est, les modes de financements alternatifs dont on nous rabâche les oreilles (parrainages, mécénat etc.) sont très loins d'être concretement efficaces.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
Invité
merci !
Des chiffres ?
Brigido a écrit :
les modes de financements alternatifs dont on nous rabâche les oreilles (parrainages, mécénat etc.) sont très loins d'être concretement efficaces.

pour quelles raisons?
Brigido
bonniwell a écrit :
merci !
Des chiffres ?
Brigido a écrit :
les modes de financements alternatifs dont on nous rabâche les oreilles (parrainages, mécénat etc.) sont très loins d'être concretement efficaces.

pour quelles raisons?


Il me semble que les entreprises ne sont pas encore très sensibilisées à ces pratiques tout simplement. En dehors des gros concerts et festivals, il n'est pas évident de convaincre des entreprises d'investir sur du spectacle vivant de manière plus systématique et "engagée". Le parrainage est avant tout du business, si ce que vous avez à offrir (essentiellement une couverture médiatique et des invitations) n 'atteint pas en valorisation le montant de leur investissement, il y a peu de chance de les convaincre (les entreprises ne sont pas là pour promouvoir la culture).
Le mecenat est quand à lui très résiduel et très peu connu des entreprises lambda. Certains grands groupes emploi des personnes pour gerer des dossiers, mais c'est extrement rare, et orienté vers des produits culturels "haut de gamme" sensés valoriser l'image de l'entreprise (et accessoirement donner droit à des éxonérations fiscales).

Pour ce qui concerne la question des chiffres, cela risque d'être un peu plus compliqué. Tu veux un exemple de budget prévisionnel de production ?
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...
Invité
bonniwell a écrit :
Debalmond, Kunde et moi savons bien que tout ceci est le fruit de négociations: c'est pourquoi j'invite chacun à donner des ordres de grandeur issus de leur expérience.

Mais visiblement personne ne souhaite le faire... pas même toi qui doit pourtant avoir une sacré bouteille en la matière. Pas grave, on en reparlera éventuellement de vive voix... ou pas.

Ce topic est une erreur: en fait oui, cela m'intéresse personnellement car j'ai une idée en tête, mais l'idée de partager ces cogitations est visiblement un fiasco.

On arrête les frais: si des gens tombent sur le cadavre de ce topic, ils n'ont qu'à me contacter par MP.



Là où tu te trompes c'est d'inclure le fameux Debalmond dans le cercle d'initié, ne vous rendez vous pas compte que c'est un grand mytho et qu'au mieux il a déjà joué/organisé dans quelques troquets, , obscures salles de banlieue et quelques MJC peut être , mais tout ce qu'il tente de vous faire gober c'est du flan, demandez lui d'apporter ne serait ce qu'un début de preuves de ce qu'il avance pour voir .
Invité
Brigido a écrit :
Pour ce qui concerne la question des chiffres, cela risque d'être un peu plus compliqué. Tu veux un exemple de budget prévisionnel de production ?


Oui, j'aimerais beaucoup! (En MP si tu préfères, comme Kunde.)
Merci pour ta contribution. C'est certain que si le "mécène "attend une rentabilité, il se trouve dans la même situation que n'importe quel promoteur de spectacle... alors que les budgets de communication des entreprises, en général, n'attendent pas de rentabilité immédiate (on ne paie pas pour voir des affiches dans le métro ou des pubs), mais une contrepartie en terme d'image qui peut accroitre les ventes et/ou mieux les positionner sur le marché.

Est-ce que quelqu'un sait comment les gens de la comm' mesurent l'impact d'une campagne publicitaire? Quels sont les indicateurs?

La mouette tu te trompes: Debalmond n'est pas un mytho.
Bonjour, je n'ai pas spécialement de données chiffrées à donner mais ce sujet m'intéresse bcp vu mon projet personnel.Si quelqu'un peut me donner des chiffres c'est parfait.
Merci

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