Je ne me prononcerai pas sur la viabilité économique d'une production "nomade", mais ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui, un lieu de spectacle digne de ce nom, qui n'est pas subventionné de manière conséquente, ne peut pas survivre en exerçant une activité spécifiquement culturelle.
En résumé,les coûts de production deviennent exhorbitant (contrats de cession, TVA, taxes parafiscales, et la liste sans fin des frais annexes : com, personnel, location de matériel, VHR etc.) et les recettes propres (billetterie, buvette), permettent rarement d'arriver à l'équilibre. Je ne parle même pas des coûts de fonctionnement qu'un lieu doit supporter.
Moralité : de plus en plus de lieux louent leur salle pour de l'événementiel, des manifestations d'entreprises etc. (heureusement qu'il y a un peu d'argent à tirer de ce côté là). Les folles années "Lang" sont définitivement enterrées, le modèle cuturel français a vécu. Qui plus est, les modes de financements alternatifs dont on nous rabâche les oreilles (parrainages, mécénat etc.) sont très loins d'être concretement efficaces.
Du Blues, de la Soul, une touche de Jazz, un zeste de Rock, une pincée de Folk, un doigt de Country...