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tomg
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Vintage Cool utilisateur
Voila ma petite review sur le 7è Festival Autour du Blues de Binic, qui se tenait du 3 au 6 août 2005
Mercredi 3 août 2005 :
Première soirée du festival, et déjà une super affiche avec, dans l'ordre, Spoonful, Little Bob, et Tony Joe White.
Je fais donc la queue très tot, et première surprise, ayant un pass 4 jours j'ai un bracelet pour tout le festival, me permettant d'entrer et sortir à ma guise. Une file est aussi (théoriquement) reservé au pass...
J'arrive donc à me prendre le premier rang sans grande difficultées vu le peu de monde qui est présent pour cette première soirée.
19h30 : Les ptis gars de Spoonful (petit bonjour à Igor et Gilles en passant ;-) ) arrivent pour ouvrir le festival sur la « grande » scène. Je les connais depuis un bon moment (leurs début quasiment, en 2003 dans une toute petite salle) et donc je ne suis pas surpris par leur subtil mélange de blues/funk distillé par un super guitariste/chanteur à la Gibson ES335 rouge (tiens, ca rappelle de sacrés pointures ca...). Un set bien solide avec de superbes impros d'Igor (guitare) et ses questions/réponses avec Nico (Clavier). La section rythmique semble à l'aise malgrés quelques hésitations de son bassiste pour un fois bien habillé et tiré à 4 épingles (ca change du baggy....lol). Prevus pour jouer 45 minutes, comme toutes les premières parties de ce festival, ils poussent même le bouchon un peu plus longtemps et jouent environ 50/55 minutes, ce qui n'est pas pour déplaire au public, d'abord dérouté par un style peu habituel (pour la majorité des gens présent, qui ne sont pas forcément de grands amateurs des différents types de blues durant le reste de l'année) mais qui finit par conquérir une bonne partie du public. Bref, pour une de leur première grosse scènes (environ 3000 personnes tout de même), ces jeunes musiciens normands (22 ans ) s'en sortent très bien. En attendant de voir ce qu'il feront au Festiblues de Montréal dans quelques semaines....
Quelques photos de Spoonful sur les quais le samedi :
20h45 : C'est le tour de Little Bob de prendre le public au coeur, et de « mettre l'enfer » comme il le dit si bien lui même... « The Gift of the Devil » pour ouvrir le bal, puis « Libero »; et plusieurs morceaux du dernier album (Pauline, More N'More, Red Clouds....). Petit Bob et ses musiciens partent ensuite dans une reprise : « On est dans un festival de blues, et nous on aime le blues, ca s'appelle Backdoorman », superbe version, magique ! Les musiciens sont survoltés, animés d'un je ne sais quoi qui fait la différence. Le côté visuel eest aussi prenant : pas de light show inutil ; sobre et efficace, mais c'est surtout la dégaine et les costumes de scène qui sont poilants. On a l'impression qu'ils sont restés en 1975, avec des trucs moulant, pailletés, bref, que du bonheur !! Bob est très en forme et nous le fait savoir avec son classique « Riot in Toulouse », avant d'en remettre une couche avec « No Future is Now » une très bonne chanson de son dernier skeud.
Le public est conquis, heureux, mais n'a pas vu le temps passé et Petit Bob s'en va sous les acclamations de la foule en délire (ouais, j'en fait des tonnes, mais moi j'était trop heureux pendant ce concert !!) Contraintes de temps oblige (et ouais, festival quand tu nous tiens) On a le droit qu'à un rappel, mais quel rappel : « Lost Territories », avec un public breton qui réagit bien et chante très fort (il m'a semblé) !!
Un show puissant, à l'énergie, en, communion avec le public, un Bob en pleine forme, un des grands moments de cette édition (ce n'est que le deuxième concert, et pourtant deja si bon....)
J'ai réussi à recupérer une set-list et une baguette à la fin du show de Bob :
22h30 : Tony Joe White arrive sur la scène, tout seul, avec son chapeau de cow-boy et ses bottes en crotal (hein Cyril ;-) ). Il est accompagné uniquement de sa Strat d'époque, bien amochée. Premier morceau seul à la guitare et à l'harmonica. Il est ensuite rejoint d'un batteur (qui constitue le groupe d'accompagnement de la soirée), et balance son blues laid-back pendant une petite heure. Du très bon dans l'ensemble, le coté très roots étant ce qui m'a plu, et ce qui a déplu à la majorité des gens, s'attendant plus à un show avec plein de musiciens et plus « enjoué ». Un très bon concert donc, ponctué d'un unique petit rappel, pour 1h15 de concert, ce qui est un peu court pour une dernière partie mais bon, il faut faire avec...
Pour résumé : une super première soirée, avec des groupes très variées, mais une coupure entre le concert énergique de Little Bob et le set très roots de Tony Joe White, qui a cassé un peu la dynamique...
Et le lendemain c'était Marvellous Pig Noise + Ilene Barnes + Joe Cocker......
Jeudi 4 Août 2005 :
Deuxième soirée du festival Autour du Blues avec le vainqueur du tremplin : les Marvellous Pig Noise, la chanteuse Ilene Barnes, et le grand Joe Cocker. La file d'attente se forme vers 17h (début de la soirée 19h30), et se retrouve sur la rue en un rien de temps. Il faut dire que cette seconde soirée se tient à guichet fermés (environ 6 000 spectateurs). J'arrive malgré tout à accroché le premier rang (mais un peu sur le côté par rapport à la veille....)
19h30 : Les Marvellous Pig Noise arrivent, et c'est Mike Lattrel (ancien clavier, pour moi irremplacable, de Popa Chubby) qui entamme le show seul au clavier rejoint aussitôt par Pierre Citerne, le chanteur/guitariste/harmoniciste du groupe. Ils enflamment vite le public avec leur titre « Ma culture », militant pour la diversité et le mélange des cultures. Ce titre (un des seuls en francais) est à l'image de la musique des Marvellous, mélange intéressant de blues rural, de funk, de gospel, de soul... Premier coup de théâtre : au bout de quelques mesures une partie de la batterie de ce cher Nico tombe de sa petite estrade (cymbales principalement ). Les autre continuent pendant que les techniciens et le batteur s'affairent.....tout en continuant de marqué la rythme et de faire son boulot avec ce qu'il lui reste !! Petit temps mort, petite perte de temps pour un groupe qui n'a que 45 minutes pour convaincre... S'ensuivent les morceaux avec guitare slide, harmonica, mandoline etc.... Sur le bord de la scène les ingé son et scène commencent à faire des signes pas très sympa au groupe pour qu'il abrège sa prestation, timing oblige. Les MPN finissent donc sous les acclamations d'un public conquis, allant même jusqu'à ovationner chaque membre du groupe lorsqu'il vient rechercher ses affaires lors du changement de plateau ! Belle réussite donc, pour un groupe qui tourne depuis un bon moment maintenant et qui mérite vraiment ce succé binicoi !
21h : C'est au tour d'Ilene Barnes de chauffer le public venu en masse pour applaudir Joe Cocker. Elle entame avec une reprise de Nina Simone « Que j'ai eu l'honneur d'entendre chanter chez moi », a capella et avec une voix !! Elle est rejoint par ses musiciens (clavier, guitare, basse, batterie). Elle joue majoritairement des titres issues de son album, mais aussi deux inédits et une chanson d'un « auteur méconnu : Bono de U2 » (la chanson s'appelait « Please » je crois) Tout au long d'un set sans fausse note, Ilene Barnes nous montre l'étendue de ses capacitées vocales : dans les graves, les aigus, imitaion sans effet sur la voix d'un Didgeridoo etc....
Un bonne surprise donc, à voir sur scène si vous en avez l'occasion, c'est une véritable bête de scène cette femme !
22h30 : Les ricains sont dans la place !! Ils sont très pressés apparement, et n'hésitent pas à se faire respecter, nom de diou !!
La scène pour les claviers, saxo, choristes et en pyramide vers le fond ; le devant étant reservé à Joe Coker, son guitariste, et sa bassiste (oui, SA bassiste, qui est d'ailleurs très très bonne, une tehnique impressionnante....) C'est partie pour un Joe finalement en forme, qui a perdu beaucoup de ses fameux tics. Un set complet, avec quelques reprises du dernier album et tous les classiques « Unchain my Heart », « You can leave your hat on » etc....Il atteint même l'excellence sur « N'oubliez Jamais », avec un accordéon pour l'accompagnement, une chanson qui est vraiment sympa, et qui prend aux tripes (encore une fois c'est ce que j'en pense, après.....) Un moment magique donc, avec quand même deux bon rappels de très bonne qualité. Une légende était sur scène ce soir là, et ca se voyait dans les yeux des spectateurs à la fin du concert, emerveillés. Woodstock est loin, mais Joe Cocker est encore là est bien là !!!
Une soirée très homogène dans la qualité, et inoubliable pour ces quelques 6 000 privilégiés.
La suite de mon récit de Binic demain avec The Mariachis, Vega et Sinclair
Si vous êtes allé à Binic, venez sur ce topic, il est fait pour parler de cette superbe semaine costarmoricaine !
Que ce soit sur les quais ou sur la grande scène venez discutez des groupes que vous avez entendu !!
Si vous voulez que je vous fasse la même petite review sur les soirs suivant faites moi signe ;-)
@bientôt
tomg
Mercredi 3 août 2005 :
Première soirée du festival, et déjà une super affiche avec, dans l'ordre, Spoonful, Little Bob, et Tony Joe White.
Je fais donc la queue très tot, et première surprise, ayant un pass 4 jours j'ai un bracelet pour tout le festival, me permettant d'entrer et sortir à ma guise. Une file est aussi (théoriquement) reservé au pass...
J'arrive donc à me prendre le premier rang sans grande difficultées vu le peu de monde qui est présent pour cette première soirée.
19h30 : Les ptis gars de Spoonful (petit bonjour à Igor et Gilles en passant ;-) ) arrivent pour ouvrir le festival sur la « grande » scène. Je les connais depuis un bon moment (leurs début quasiment, en 2003 dans une toute petite salle) et donc je ne suis pas surpris par leur subtil mélange de blues/funk distillé par un super guitariste/chanteur à la Gibson ES335 rouge (tiens, ca rappelle de sacrés pointures ca...). Un set bien solide avec de superbes impros d'Igor (guitare) et ses questions/réponses avec Nico (Clavier). La section rythmique semble à l'aise malgrés quelques hésitations de son bassiste pour un fois bien habillé et tiré à 4 épingles (ca change du baggy....lol). Prevus pour jouer 45 minutes, comme toutes les premières parties de ce festival, ils poussent même le bouchon un peu plus longtemps et jouent environ 50/55 minutes, ce qui n'est pas pour déplaire au public, d'abord dérouté par un style peu habituel (pour la majorité des gens présent, qui ne sont pas forcément de grands amateurs des différents types de blues durant le reste de l'année) mais qui finit par conquérir une bonne partie du public. Bref, pour une de leur première grosse scènes (environ 3000 personnes tout de même), ces jeunes musiciens normands (22 ans ) s'en sortent très bien. En attendant de voir ce qu'il feront au Festiblues de Montréal dans quelques semaines....
Quelques photos de Spoonful sur les quais le samedi :
20h45 : C'est le tour de Little Bob de prendre le public au coeur, et de « mettre l'enfer » comme il le dit si bien lui même... « The Gift of the Devil » pour ouvrir le bal, puis « Libero »; et plusieurs morceaux du dernier album (Pauline, More N'More, Red Clouds....). Petit Bob et ses musiciens partent ensuite dans une reprise : « On est dans un festival de blues, et nous on aime le blues, ca s'appelle Backdoorman », superbe version, magique ! Les musiciens sont survoltés, animés d'un je ne sais quoi qui fait la différence. Le côté visuel eest aussi prenant : pas de light show inutil ; sobre et efficace, mais c'est surtout la dégaine et les costumes de scène qui sont poilants. On a l'impression qu'ils sont restés en 1975, avec des trucs moulant, pailletés, bref, que du bonheur !! Bob est très en forme et nous le fait savoir avec son classique « Riot in Toulouse », avant d'en remettre une couche avec « No Future is Now » une très bonne chanson de son dernier skeud.
Le public est conquis, heureux, mais n'a pas vu le temps passé et Petit Bob s'en va sous les acclamations de la foule en délire (ouais, j'en fait des tonnes, mais moi j'était trop heureux pendant ce concert !!) Contraintes de temps oblige (et ouais, festival quand tu nous tiens) On a le droit qu'à un rappel, mais quel rappel : « Lost Territories », avec un public breton qui réagit bien et chante très fort (il m'a semblé) !!
Un show puissant, à l'énergie, en, communion avec le public, un Bob en pleine forme, un des grands moments de cette édition (ce n'est que le deuxième concert, et pourtant deja si bon....)
J'ai réussi à recupérer une set-list et une baguette à la fin du show de Bob :
22h30 : Tony Joe White arrive sur la scène, tout seul, avec son chapeau de cow-boy et ses bottes en crotal (hein Cyril ;-) ). Il est accompagné uniquement de sa Strat d'époque, bien amochée. Premier morceau seul à la guitare et à l'harmonica. Il est ensuite rejoint d'un batteur (qui constitue le groupe d'accompagnement de la soirée), et balance son blues laid-back pendant une petite heure. Du très bon dans l'ensemble, le coté très roots étant ce qui m'a plu, et ce qui a déplu à la majorité des gens, s'attendant plus à un show avec plein de musiciens et plus « enjoué ». Un très bon concert donc, ponctué d'un unique petit rappel, pour 1h15 de concert, ce qui est un peu court pour une dernière partie mais bon, il faut faire avec...
Pour résumé : une super première soirée, avec des groupes très variées, mais une coupure entre le concert énergique de Little Bob et le set très roots de Tony Joe White, qui a cassé un peu la dynamique...
Et le lendemain c'était Marvellous Pig Noise + Ilene Barnes + Joe Cocker......
Jeudi 4 Août 2005 :
Deuxième soirée du festival Autour du Blues avec le vainqueur du tremplin : les Marvellous Pig Noise, la chanteuse Ilene Barnes, et le grand Joe Cocker. La file d'attente se forme vers 17h (début de la soirée 19h30), et se retrouve sur la rue en un rien de temps. Il faut dire que cette seconde soirée se tient à guichet fermés (environ 6 000 spectateurs). J'arrive malgré tout à accroché le premier rang (mais un peu sur le côté par rapport à la veille....)
19h30 : Les Marvellous Pig Noise arrivent, et c'est Mike Lattrel (ancien clavier, pour moi irremplacable, de Popa Chubby) qui entamme le show seul au clavier rejoint aussitôt par Pierre Citerne, le chanteur/guitariste/harmoniciste du groupe. Ils enflamment vite le public avec leur titre « Ma culture », militant pour la diversité et le mélange des cultures. Ce titre (un des seuls en francais) est à l'image de la musique des Marvellous, mélange intéressant de blues rural, de funk, de gospel, de soul... Premier coup de théâtre : au bout de quelques mesures une partie de la batterie de ce cher Nico tombe de sa petite estrade (cymbales principalement ). Les autre continuent pendant que les techniciens et le batteur s'affairent.....tout en continuant de marqué la rythme et de faire son boulot avec ce qu'il lui reste !! Petit temps mort, petite perte de temps pour un groupe qui n'a que 45 minutes pour convaincre... S'ensuivent les morceaux avec guitare slide, harmonica, mandoline etc.... Sur le bord de la scène les ingé son et scène commencent à faire des signes pas très sympa au groupe pour qu'il abrège sa prestation, timing oblige. Les MPN finissent donc sous les acclamations d'un public conquis, allant même jusqu'à ovationner chaque membre du groupe lorsqu'il vient rechercher ses affaires lors du changement de plateau ! Belle réussite donc, pour un groupe qui tourne depuis un bon moment maintenant et qui mérite vraiment ce succé binicoi !
21h : C'est au tour d'Ilene Barnes de chauffer le public venu en masse pour applaudir Joe Cocker. Elle entame avec une reprise de Nina Simone « Que j'ai eu l'honneur d'entendre chanter chez moi », a capella et avec une voix !! Elle est rejoint par ses musiciens (clavier, guitare, basse, batterie). Elle joue majoritairement des titres issues de son album, mais aussi deux inédits et une chanson d'un « auteur méconnu : Bono de U2 » (la chanson s'appelait « Please » je crois) Tout au long d'un set sans fausse note, Ilene Barnes nous montre l'étendue de ses capacitées vocales : dans les graves, les aigus, imitaion sans effet sur la voix d'un Didgeridoo etc....
Un bonne surprise donc, à voir sur scène si vous en avez l'occasion, c'est une véritable bête de scène cette femme !
22h30 : Les ricains sont dans la place !! Ils sont très pressés apparement, et n'hésitent pas à se faire respecter, nom de diou !!
La scène pour les claviers, saxo, choristes et en pyramide vers le fond ; le devant étant reservé à Joe Coker, son guitariste, et sa bassiste (oui, SA bassiste, qui est d'ailleurs très très bonne, une tehnique impressionnante....) C'est partie pour un Joe finalement en forme, qui a perdu beaucoup de ses fameux tics. Un set complet, avec quelques reprises du dernier album et tous les classiques « Unchain my Heart », « You can leave your hat on » etc....Il atteint même l'excellence sur « N'oubliez Jamais », avec un accordéon pour l'accompagnement, une chanson qui est vraiment sympa, et qui prend aux tripes (encore une fois c'est ce que j'en pense, après.....) Un moment magique donc, avec quand même deux bon rappels de très bonne qualité. Une légende était sur scène ce soir là, et ca se voyait dans les yeux des spectateurs à la fin du concert, emerveillés. Woodstock est loin, mais Joe Cocker est encore là est bien là !!!
Une soirée très homogène dans la qualité, et inoubliable pour ces quelques 6 000 privilégiés.
La suite de mon récit de Binic demain avec The Mariachis, Vega et Sinclair
Si vous êtes allé à Binic, venez sur ce topic, il est fait pour parler de cette superbe semaine costarmoricaine !
Que ce soit sur les quais ou sur la grande scène venez discutez des groupes que vous avez entendu !!
Si vous voulez que je vous fasse la même petite review sur les soirs suivant faites moi signe ;-)
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NORDGAZIK Association, pour la promotion des musiques actuelles et l'organisation de concerts dans la métropole lilloise
http://myspace.com/nordgazik
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