Ellis Paul sera à la Pomme d'Eve avec Amy Rigby en première partie (à la place de Shannon McNally) le jeudi 18 à la Pomme d'Eve (20 heures). Les billets sont en pré-vente au prix de 17 € et 20€ le soir même.
Infos, contact et réservations :
www.acousticinparis.com
Hervé
Voic mon petit topo sur ces concerts :
Ellis Paul (
www.ellispaul.com ) est un artiste rare en Europe. Cette tournée est en effet sa première en Europe ! Depuis le concert impromptu donné à Paris le 23 décembre 2001, Ellis a publié chez Rounder l’excellent Side of the Road en duo avec Vance Gilbert, où il reprend The Only Way de Mark Erelli, et en 2005, American Jukebox Fables. Natif du Maine, Ellis fait ses gammes auprès de Bill Morrissey qui décèle chez le jeune homme une voix originale et une qualité d’écriture à nulle autre pareille. Depuis Say Something produit par Morrissey en 1993, Ellis Paul s’est imposé parmi les songwriters majeurs de sa génération au fil d’albums tels que Translucent Soul, A Carnival of Voices ou le double Live en 2000. Son talent est également apprécié des cinéastes qui lui font appel pour illustrer leurs films : « The Legend of Lucy Keys », le tout dernier film de Julie Delpy, ou « Me, Myself, & Irene » des frères Farrely avec Jim Carrey.
Photo du concert du 23 décembre 2001:
http://www.mysongwriters.com/e(...)l.htm
Pour présenter Amy, je remets la chronique de Little Fugitives, paru dans Xroads 37 et signée Hugues Oresetti
AMY RIGBY, LITTLE FUGITIVE (Signature Sounds)
Miracle ! Le nouvel album d’Amy Rigby est distribué en France, via Rounder Europe (basé en Hollande) et le distributeur français Harmonia Mundi (qui distribue aussi, en passant, les nouveaux albums de Dar Williams, Lynn Miles, Chip Taylor et Carrie Rodriguez, Jimmie Dale Gilmore, les Knitters, Maria Muldaur… excusez du peu ! et tout ça la même saison, quel bel automne, de quoi se plaint-on ?). Little Fugitive est son cinquième album original officiel, et il est sans surprise, pour qui connaît les précédents. Toujours le même charme, le même humour, le même courage. Amy Rigby est une des artistes féminines les plus honnêtes, intelligentes et attachantes d’aujourd’hui, et ceci depuis son premier album solo paru en 1996, Diary Of A Mod Housewife (produit par l’ex-Cars Elliott Easton). Elle a grandi à Pittsburgh et a été marquée par la scène de New York de la fin des années 70, celle du légendaire CBGB notamment. Elle gravitait autour à l’époque. Ici elle rend hommage aux Ramones avec le super cool « Dancing With Joey Ramone » (offert en 45 t. vinyle avec l’achat du CD via le label Signature Sounds, dans la limite des stocks disponibles) et clot avec « The Things You Leave Behind », une chanson de Lenny Kaye (ex-Patti Smith Group), lequel participe aux harmonies vocales. Le style d’Amy Rigby n’a pas changé, toujours à la croisée du Velvet et des Kinks, à la fois kitsch et tout-à-fait contemporain. Une fille du rock en liberté, indépendante, sur la route… une petite fugitive. Peut-être un peu moins consistant de bout en bout que d’autres de ses albums (Diary Of A Mod Housewife et Til The Wheels Fall Off me semblent être les plus solides), celui-ci reste néanmoins aussi irrésistible que tout ce qu’elle a fait jusqu’à présent, avec des joyaux comme « Like Rasputin », « The Trouble With Jeanie » et « It’s Not Safe » au dessus du panier, sans oublier le rock « I Don’t Wanna Talk About Love No More » ou l’entêtant « Needy Men ». Rien à jeter, en vérité. Sa tournée européenne se limite à la Grande-Bretagne dans la première quinzaine de décembre (www.amyrigby.com) mais il n’est pas impossible qu’elle passe par Paris au printemps prochain. Il vaudrait mieux la voir avec son groupe (c’est le cas pour la tournée britonne) qu’en solo, car bien qu’écrivant des chansons élégantes et pleines d’humour, Amy n’est pas à strictement parler une artiste folk - à moins qu’elle ne soit accompagnée par l’épatant Jon Graboff, qui a produit ce disque (enregistré en deux jours à Brooklyn en janvier dernier).
A ranger avec vos autres Amy Rigby (ou mourez idiots et inhumains !)
Hugues Orsetti